9 Erreurs Courantes des Débutants en Hors route et Comment les Éviter

  1. : Essayer de le faire tout seul

Si tu es nouveau dans le hors route, il est préférable de ne pas t’aventurer seul dans les sentiers. Va toujours avec une autre personne.

Comme bien des choses dans la vie, la conduite hors route est une compétence qui se développe avec la pratique. Des erreurs vont arriver. Tu risques de te retrouver bloqué, perdu, ou même de briser des pièces de ton véhicule. La dernière chose que tu veux quand tu es débutant, c’est être seul dans un coin isolé, incapable de revenir en sécurité.

Quand tu pars avec quelqu’un d’autre — et son véhicule — tes chances de revenir chez toi sain et sauf augmentent considérablement. Certains disent de toujours partir avec d’autres, peu importe ton niveau, et c’est un bon conseil.

Mais si tu débutes, assure-toi de partir avec un autre véhicule. Joindre des clubs locaux d’hors route est une excellente façon de rencontrer d’autres passionnés et de t’assurer de conduire régulièrement. Et n’oublie pas de prévenir un ami ou un membre de ta famille de ton trajet, juste au cas où.

  • : Affronter les sentiers les plus difficiles

Il faut apprendre à ramper avant de savoir marcher, non ? C’est pareil en hors route— même si ramper peut en fait devenir l’objectif. Donc, avant de ramper, tu dois d’abord apprendre comment ton véhicule réagit hors de l’asphalte.

Commence avec des sentiers faciles et, avec le temps, développe tes compétences de conduite pour attaquer des pistes plus difficiles. Acquérir de l’expérience au volant prend du temps. Ce processus inclut aussi l’apprentissage des caractéristiques de ton véhicule. Cela signifie connaître le point le plus bas, le plus haut, la largeur, et comprendre comment il se comporte sur différents types de terrain (sable, neige, roches, boue, etc.).

N’oublie pas de commencer lentement et de ne pas être trop pressé de conquérir les sentiers les plus difficiles quand tu es encore un novice.

  1. Ne pas avoir le bon équipement

C’est tentant de sauter directement dans ton véhicule et de partir sur les sentiers sans trop y penser. Mais il est important d’être prêt à faire face au pire scénario. Apporte un ensemble d’outils de base qui te permettront de ramener ton véhicule à un endroit où tu pourrais capter un signal téléphonique en cas de panne. Pas besoin d’apporter toute la boîte à outils, mais avoir quelques outils est une bonne idée. Et encore plus basique que cela, assure-toi d’avoir une roue de secours, qu’elle soit bien gonflée et prête à être utilisée si nécessaire.

Cependant, il ne s’agit pas seulement d’équipement mécanique. Si tu te diriges vers une zone éloignée, assure-toi d’avoir suffisamment de nourriture et d’eau.

Même quelques barres de granola ou quelques bouteilles d’eau supplémentaires peuvent faire la différence en cas d’urgence, car une grande partie du tout-terrain se fait loin de la civilisation. De plus, il est fortement recommandé de transporter une trousse de premiers secours basique. Enfin, vérifie que tu as les vêtements appropriés pour l’environnement. Cela signifie des vêtements chauds pour les environnements frais ou enneigés, ou des vêtements qui t’aideront à rester au frais dans le désert ou les climats chauds.

Pense à cela de cette façon : chaque fois que tu pars en tout-terrain, agis comme si tu devais passer une nuit (au moins) dans ton véhicule. Cela te donnera une bonne idée de ce qu’il faut emporter.

4: Ne pas dégonfler les pneus

Une erreur courante que font de nombreux nouveaux passionnés de hors route est de ne pas baisser la pression des pneus lorsqu’ils s’aventurent sur les sentiers. Diminuer la pression des pneus de ton 4×4 peut améliorer considérablement l’adhérence sur le terrain.

L’idée est qu’un pneu gonflé à la pression de route n’adhère pas aussi bien sur des surfaces inégales qu’un pneu avec une pression plus basse. Abaisser la pression permet également d’agrandir la surface de contact du pneu, améliorant ainsi l’adhérence. Cela permet littéralement de répartir la zone de contact du pneu.

Alors, jusqu’à quelle pression faut-il descendre ? Si tu utilises des roues standard sans système de verrouillage de differentiel, il est généralement sécuritaire de descendre jusqu’à environ 15 PSI. Descendre plus bas augmenterait le risque de faire sortir le pneu de la jante — ce que tu veux absolument éviter !

Tu peux toujours commencer à 20 PSI et baisser progressivement pour obtenir plus de traction.

Une chose à garder en tête : comment vas-tu regonfler tes pneus ? C’est là qu’un compresseur d’air portable est super utile. Ces unités 12 volts se connectent souvent à la batterie du véhicule avec des pinces crocodiles ou se branchent sur la prise accessoire 12V. Si tu n’en as pas, assure-toi qu’un de tes amis en ait un, ou va-t’en procurer un. C’est vraiment pratique.

5 : Ne pas comprendre les limites de son véhicule

Dernièrement, on voit beaucoup de vidéos circuler sur les réseaux sociaux de gens qui retournent leur véhicule. On secoue souvent la tête, car il est clair que cela va leur coûter cher. La plupart du temps, ces vidéos montrent des véhicules récents et légèrement modifiés qui n’ont absolument rien à faire dans cet endroit. Par exemple, un Toyota Tacoma avec des pneus de 33 pouces ne va pas traverser une fossé de cinq pieds de profondeur. Il y a des réalités comme la gravité, la garde au sol, la taille des pneus et, tout simplement, la réalité qui empêchent cela de se produire. Pourtant, ça n’empêche pas certains de tenter l’impossible.

La plupart de ces accidents sont causés par une mauvaise compréhension des limites du véhicule. Connaître ces limites et savoir quand on est proche de les atteindre, ça prend du temps et de l’expérience. Ce ne sera pas acquis dès ta première sortie (ni même ta cinquième). Dans une époque où tout doit être instantané et où la patience est rare, ça ne va probablement pas être ce que tu veux entendre, mais c’est pourtant la réalité.

Le secret ici, c’est de repousser ces limites lentement et prudemment. Si tu les dépasses trop rapidement, tu risques d’endommager gravement ton véhicule. Ou pire, tu pourrais te blesser sérieusement. Aucune de ces options n’est une bonne idée. Patience, jeune padawan.

: Ne pas comprendre les limites de ses compétences

Tes compétences ont aussi des limites. Il est vrai que, si tu débutes, ton niveau de compétence sera assez bas. L’essentiel à retenir, c’est que c’est parfaitement normal. Tout comme pour les limites de ton véhicule, développer tes compétences prend du temps et de l’expérience.

Respecter les limites de tes compétences est crucial. Quelqu’un qui apprend à skier ne va pas simplement enfiler ses skis et se lancer sur la piste la plus difficile. Pourtant, on voit souvent des gens faire exactement cela en hors route. Se lancer tête baissée sur les pistes de ski peut entraîner une chute et une jambe cassée. Faire la même chose en sentier peut aboutir à un véhicule de 50 000 $ détruit et des blessures graves. Encore une fois, sois patient et prends ton temps.

7 : On ne peut pas acheter des compétences

Certains les appellent des « wheelers à carte de crédit » ou d’autres termes, mais il y a des gens avec beaucoup de revenus disponibles qui construisent des véhicules incroyablement performants dès leur premier 4×4. Il y en a aussi qui pensent qu’ils seraient bien meilleurs en hors route s’ils avaient des pneus de 37 pouces ou une suspension coilover. Dans certains cas, ils ont peut-être raison. Mais si tu débutes, c’est souvent tes compétences qui te freinent.

Acheter une Ferrari ne fait pas de toi un grand conducteur. Il en va de même pour un véhicule ultra-modifié si tu n’as pas les compétences nécessaires pour l’exploiter. Bien sûr, on ne dit pas qu’il faut garder ton véhicule d’origine pour toujours. Mais au final, tu ne peux pas acheter des compétences. Concentre-toi d’abord sur l’amélioration de tes compétences, puis ajuste tes modifications en fonction de celles-ci. Cela fera de toi un meilleur conducteur sur le long terme. Et ce sera beaucoup moins embarrassant que de posséder un JK super modifié sans savoir comment l’utiliser.

8 : Écouter un spotter

Attendez, on ne disait pas que c’est important d’écouter un spotter? Oui, mais laissez-nous vous expliquer. Idéalement, un spotter devrait avoir de l’expérience et avoir parcouru plusieurs fois le sentier où vous êtes. Il saura quelles sont les bonnes lignes à prendre et exactement où placer vos pneus. Mais un spotter peut aussi être une personne quelconque sans beaucoup d’expérience. Il n’y a pas d’école ou de processus d’accréditation rigoureux pour les spotters. N’importe qui peut s’approcher et commencer à le faire.

Un spotter « utile » sans trop d’expérience peut vite devenir un problème. Rappelez-vous, vous n’êtes pas un robot au volant. Si un spotter vous met dans une situation où vous vous sentez vraiment mal à l’aise, n’hésitez pas à le dire. Et si le spotter n’est pas quelqu’un que vous connaissez ou en qui vous avez confiance, sentez-vous libre de faire un changement et de le remplacer par quelqu’un de plus fiable. On l’a déjà fait plusieurs fois. Les spotters lors des randonnées organisées sont presque toujours très expérimentés. Par contre, il n’est pas rare de tomber sur un spotter qui ne sait pas trop ce qu’il fait quand vous partez en roue libre avec des amis.

9 : Faire du hors route avec des épais

Tu es la moyenne des gens avec qui tu traînes », c’est un vieux dicton qui s’avère plutôt vrai. Si tu pars faire du wheeling avec une gang d’idiots, ne sois pas surpris si tu finis par en devenir un. Les vidéos cool et les likes sur Instagram peuvent sembler amusants au début, mais tu vas vite en avoir assez de payer pour toutes les pièces brisées. À force de te retrouver dans des situations de débiles, ça devient vite épuisant.

Partez sur les sentiers avec des gens qui savent ce qu’ils font au lieu de t’entourer d’idiots. Bien sûr, tu peux inviter un ami à faible QI pour offrir un peu de divertissement gratuit. Et tout le monde n’a pas besoin d’être un vétéran chevronné capable de tailler une bielle dans un pin. Mais une excellente façon d’apprendre, c’est d’avoir quelqu’un sur le sentier avec toi qui a plus d’expérience.

Quand j’ai commencé à rouler dans la boue, j’ai eu de la chance de m’entourer de gens fantastiques. Chacun d’eux avait beaucoup d’expérience et n’hésitait pas à la partager avec moi. C’était un peu comme être formé par Yoda, Dark Vador et Obi-Wan Kenobi en même temps. J’ai développé mes compétences et j’ai rapidement laissé mon statut de débutant derrière moi en absorbant toute cette connaissance partagée. Trouve ton Yoda du hors-route et laisse-le ou la guider sur les sentiers.

Dave Daneault chroniqueur 4x4setupMagazine

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