Est-ce qu’on est arrivés?

Lorsque l’on parle de voyages ou d’aventures, il y a une phrase qui revient un peu trop souvent à notre goût : Quand les enfants seront plus grands…

En fait, oui il y a des limitations et des adaptations lorsque l’on entreprend un périple avec des enfants mais il ne faut pas rester à la maison pour autant. La traversée de l’antarctique en ski de fond ou l’escalade du mont Everest pourrait s’avérer difficile mais voici quelques petits trucs et astuces qui fonctionnent pour nous et qui vont peut-être améliorer la qualité de vos prochaines sorties, sur et hors-route.

La préparation : Prenez le temps de faire le baggage de votre enfant avec lui et de lui expliquer l’utilité de chaque item. Au besoin, créez une liste et en peu de temps, il sera capable de faire lui-même son sac avec un peu de supervision. Limitez le nombre de gadgets tout en le faisant choisir ce qu’il peut apporter avec lui pour le distraire pendant la route.

La fatigue, la faim et la soif sont trois facteurs déterminant dans le tempérament de l’être humain. La seule différence entre l’enfant et l’adulte est que l’adulte contrôle mieux ses besoins face à ces facteurs. C’est pourquoi nous avons toujours une boîte de collations sous le siège avant et une quantité suffisante d’eau sous la main. Pour ce qui est du sommeil, les oreillers de camping ne sont jamais bien loin et il en va de même pour les doudous.

Plus vos enfants sont autonomes, plus votre voyage sera plaisant. Installez-leur différents rangements pour qu’ils aient tout ce dont ils ont besoin sous la main. Les filets extensibles et les rangements derrière les sièges sont des investissements très rentables. Pourquoi pas quelques prises 12 volts et ports USB supplémentaires pour les technos. N’oubliez surtout pas une boîte de mouchoir et un contenant pour qu’ils jettent eux-même leurs déchets.

En tant que parent, vous êtes toujours les premiers répondants et vous devez avoir l’intégrale de la pharmacie ainsi que la trousse de premiers soins. Ces deux items sont indispensables avec des enfants particulièrement en régions éloignés.

Prévoyez vos itinéraires avec beaucoup de flexibilité et de réalisme. Vous avez besoin d’un plan B, C et D. Le plan A étant l’équivalent d’une journée parfaite de plus 10 heures de route avec aucun arrêt supplémentaire pour des numéros 1 et 2. Si vous n’avez qu’un plan A car vous avez fait des réservations, ne surestimez pas la distance que vous avez à parcourir car une arrivée tardive cause un stress inutile qui, mélangé avec la fatigue, ne fait pas bon ménage pour tous les membres de la famille.

Sur la route : Nous attribuons des responsabilités aux enfants en fonction du siège qu’ils occupent et les changeons de place souvent. Par exemple, celui de gauche est responsable de la distribution des papiers mouchoir et celui de droite du sac à déchet tandis que celui du centre distribue les collations et les jeux. Bien entendu, il est difficile d’en faire autant avec les enfants en très bas âge avec leurs bancs d’auto et leurs coquilles.

Même en voyage, il est possible de respecter une certaine routine. Pour les enfants en bas âge, la sieste est souvent obligatoire après le diner et la relaxation après le souper. Entre ces périodes, il faut réussir à les distraire. Dans un monde idéal, on aimerait que nos enfants regardent dehors en s’émerveillant du paysage pendant des heures. Malheureusement c’est rarement le cas et il faut apprendre à le gérer de la bonne façon. Les jeux vidéo et les films sont la solution facile mais il ne faut pas en abuser. Certains jeux de la console portative Nintendo 3DS permettent aux enfants de jouer ensemble sans WIFI. Mario Kart et Mario Party sont deux exemples de jeux qui ont connu un franc succès avec nos enfants. Il existe aussi une panoplie de petits jeux de voyage, devinettes, cherche et trouve et j’en passe.

Malheureusement pour nos enfants, je suis le genre de personne qui croit qu’une bonne vessie se doit d’avoir la même capacité que l’autonomie en carburant du véhicule. Par contre, heureusement pour eux, je n’ai pas encore installé de réservoir auxiliaire. Lors d’un arrêt, prenez l’habitude d’envoyer tous les passagers aux toilettes même ceux qui prétendent ne pas avoir envie. Ceci vous évitera surement un arrêt qui vous forcera d’utilisé le plan B discuté dans la préparation.

Les arrêts-repas doivent idéalement être faits dans un endroit dégagé offrant la possibilité aux enfants de courir et de dépenser leur trop plein d’énergie. Nous avons pris l’habitude d’apporter un ballon ou un jeu de raquettes quelconque pour les occuper pendant que nous préparons le repas. L’option McDo avec un parc de jeu est une bonne alternative mais elle n’est pas toujours disponible au fond des bois. Si vous avez à manger au restaurant, surveillez les promotions estivales. Beaucoup de chaînes de restaurants offre les repas enfants gratuit pour chaque repas adulte.

Si vous êtes dans un secteur sécuritaire et que vous dormez à l’intérieur de votre véhicule, le « night shift » est une bonne option. Après la relaxation du souper, papa et maman s’offre un bon café et roulent jusqu’aux petites heures du matin pendant que les passagers dorment dans leurs bancs d’auto. C’est la façon idéale pour épargner les enfants lorsque vous pouvez dormir n’importe où et que vous avez la capacité pour le faire. Si vous êtes en tente ou dans une région austère la règle numéro 1 de l’overlanding est de ne pas rouler la nuit.

Activités et mode de vie : Tel que mentionné dans l’intro, vous devez ajuster vos activités en fonction de la capacité de vos enfants. Les musées et lieux historiques sont très intéressant mais dépasse souvent la capacité de concentration d’un enfant et même la mienne. Même chose pour les randonnées, ne surestimez pas leurs capacités. Par contre, plus ils en feront plus ils deviendront à l’aise et vous pourrez augmenter lentement la durée ou la distance à parcourir.

Faites un bon équilibre entre les activités que vous désirez faire et celles spécifiquement pour les enfants. De cette façon, l’intérêt et la motivation demeurent lorsque tout le monde y trouve son compte.
Prenez le temps d’expliquer à vos enfants l’histoire et les particularités des lieux que vous visitez au meilleur de votre connaissance bien sûr. Vous créerez en engouement et un intérêt qui vont sûrement apporter un million de questions! Même si votre enfant ne retient que 10% des réponses, c’est déjà ça de gagné.
Essayez de garder des heures de repas similaires à la routine de la maison et variez votre alimentation. Faites-leur découvrir les spécialités de la place car ceci les aideront à développer une ouverture face à la nouveauté culinaire, peut-être même de manger du brocoli.

Faites des feux le plus souvent possible et montrer leur à le monter, à l’allumer et l’éteindre correctement. Ceux-ci deviendront autonomes et ceci vous laissera plus de temps pour toutes les autres tâches à effectuer autour du véhicule.

Garder du temps le soir pour un moment relaxant en famille avec un jeu de société ou de cartes. Beau temps mauvais temps, rien de mieux qu’une bonne partie de cartes sous l’auvent quand il n’y a pas trop de maringouins.

Adaptez votre sommeil à celui de vos enfants, couchez-vous en même temps qu’eux et vous serez plus en forme le matin pour commencer la journée, ce qui vous donnera du même coup, plus de temps pour la préparation et les activités.

Trucs et astuces : Pour éviter les chicanes inutiles, vous pouvez séparer les gamelles et les ustensiles des enfants avec un code de couleur. Ceci les responsabilisera face à leurs items et il leur feront plus attention.

Plus votre « set-up » est simple moins vous passerez de temps à vous installer et désinstaller ce qui vous donnera aussi plus de temps de famille et beaucoup moins de casse-tête.

Apprenez à cuisiner des plats simples et efficaces qui ne requièrent pas trop d’ingrédient et faites le maximum de cuisson sur feu de bois. C’est le meilleur remède pour se relaxer tout en sirotant votre boisson préférée après une longue journée de route.

Nous avons donné à chacun d’eux un sifflet Fox et une lampe frontale étant donné que nous sommes souvent en camping sauvage. Vous pouvez même leur apprendre à se servir du poivre de Cayenne et de tous les petits gadgets qui pourraient intervenir en situation d’urgence.

Allez faire un tour au Dollorama et faites le plein de bracelets fluorescents, les enfants peuvent passer des heures à jouer avec ce genre de truc en plus de vous permettre de savoir où ils sont à la noirceur.

N’achetez pas de sac de couchage pour enfants. Ceux-ci grandissent si vite, optez plutôt pour un modèle pour adulte et attacher le bas à l’aide d’une corde à la longueur désirée.

Plus la famille est grande, plus vous avez besoin d’espace, mais n’oubliez pas de calculer ce que vous pouvez gagner avec un auvent. Vivre dehors est beaucoup plus plaisant et particulièrement pour la préparation des repas. Un auvent de bonne dimension avec un système d’éclairage vous permet de choisir un véhicule plus compact et d’avoir autant et même plus d’espace.

Apportez avec vous le nécessaire en vêtements et équipements pour faire vos activités par beau ou mauvais temps de cette façon, vous serez moins ennuyés par la température.

Gardez toujours au moins une canne à pêche et des hameçons. Les enfants adorent pêcher et c’est un moment de détente pour tous en plus de fournir une bonne option de repas.

En résumé : Voyager avec des enfants apporte une dynamique très différente laquelle, une fois bien rodée, devient plaisante et même indispensable. Plus nous sommes de personnes pour partager cette expérience, plus celle-ci devient mémorable. Ne vous empêchez pas de partir à l’aventure avec vos enfants, bien au contraire, partez le plus souvent possible et vous verrez votre noyau familial se resserrer. Sans oublier que de fois en fois, vous trouverez votre propre recette et ce sera plus facile et deviendrez plus efficace. N’oubliez surtout pas d’avoir du plaisir, c’est la clef de la réussite et vos enfants deviendront probablement de grands aventuriers qui, à leurs tour raconteront autour du feu à leurs propres enfants la fois où…

Texte et photos: Expédition Nord-Sud

Broncozor 4 : la nouvelle version qui fait tourner les têtes.

Après 7 mois d’attente sans aucune photo ni renseignement, le coureur Alain Richer (Broncozor) nous dévoile enfin sa nouvelle monture.

Alain, courseur très apprécié des amateurs de course de buggy du Québec, course depuis 1987. Le propriétaire du fameux Broncozor réussi en général de bonnes performances et donne toujours un très bon spectacle pour les fans. Mais, selon lui, des changements étaient nécessaires.

 

Alain a eu la chance de mettre la main sur une cage complète comme base de son Broncozor 4. Cage plus aérodynamique, un peu plus low profile, ce qui lui apporte une bien meilleure stabilité, facteur très important à ce niveau de course.

 

 

Pour la mécanique, un nouveau cœur Ford 347 développant 500 HP pour un poids de plus ou moins 4000 lb. Pas besoin de vous faire un dessin, la rapidité est au rendez-vous pour la nouvelle saison.

 

AvantDana 60,et arriere sterling,  NP205 ainsi que ses énormes BajaClaw 46 ».

 

Pour le desgin intérieur, qui est superbe, inspiration personnelle et d’un ami ont suffi.

       

Comme mentionné plus haut, 7 mois ont été nécessaires pour remettre le monstre sur patte afin d’être prêt pour la fameuse course de Lavaltrie qui, soyons honnête, est un excellent test extrême pour n’importe quelle machine. Et bien le résultat est assez clair une superbe 3ieme position et le message est lancé pour les concurrents : le Broncosaure est encore un carnivore et cette année, il a faim !

 

 

 

 

Comme vous pouvez le constater, le résultat est impressionnant, mais si vous croisez Alain, il vous dira que ce qu’il a le plus apprécié dans le processus de fabrication c’est le temps passé avec son fils sur le projet.

 

Dave Daneault, chroniqueur 4x4setup magazine

 

 

L’aluminium dans vos projets de fabrication

Avec ses propriétés différentes, l’aluminium requiert une technique différente que l’acier. Voici donc un petit texte qui se veut une petite introduction sur les soudures et propriétés de l’aluminium.

Aluminium ;

Ce matériel est plus léger et moins dense que l’acier. Sa conductivité de chaleur est environ 6 fois plus grandes que celle de l’acier, ceci explique d’ailleurs pourquoi les soudures durcissent plus rapidement. Ce matériel possède une conductivité électrique et de chaleur approchant celle du cuivre. L’aluminium a un point de fusion à environ 630 degrés C comparativement à 1450 degrés C ( tout dépendaement du taux de carbone )pour l’acier. L’aluminium possède une couche d’oxyde appeler alumine qui elle fond , cette couche aide a protéger contre la corrosion, mais peut créer des problèmes lors du soudage si la pièce est mal préparée. Sa résistance a tendance à augmenter lorsque la température descend tandis que c’est le contraire pour l’acier qui a tendance à casser lorsque la température descend. C’est d’ailleurs pour cette raison que l’aluminium est utilisé dans le transport de gaz naturel ou la cryogénie. Celle-ci prend 3x la température de l’acier, mais seulement le 1/3 du temps a souder.

Soudage :

Il existe plus d’une technique pour souder l’aluminium, mais la plus utilisée est le TIG. Voici trois techniques possibles.

TIG : principale technique utilisée pour l’aluminium, car ça demande beaucoup de chaleur. Une soudeuse avec l’option de réglage du courant est fortement recommandée afin de contrôler votre chaleur. Fait à noter, l’aluminium ne change pas de couleur comme l’acier en soudant, elle deviendra plutôt luisante comme un miroir.  Faire attention à ne pas surchauffer la pièce, ce qui pourrait causer de gros problèmes à votre travail. Comme le TIG demande une baguette séparée de matériel, il est important de choisir un matériel d’apport qui possède le plus possible les mêmes composantes que la pièce à souder elle-même.

MIG : Cet technique est efficace aussi pour souder l’aluminium, mais mieux adaptée pour des feuilles d’aluminium plus épaisses. Ce procédé est plus vite mais demande un grand voltage alors beaucoup de chaleur. Le gaz à utiliser reste l’argon à 100 %.

TORCHE : Cette technique s’adresse aux personnes avec un peu plus d’expérience. Il est un peu plus difficile de contrôler sa chaleur de cette façon. Et vous devez contrôler votre tige d’apport en plus du chalumeau.

Il existe plusieurs types d’alliages dans l’aluminium donc il est important de se référer à la charte afin de choisir le bon matériel pour les besoins que l’on a ou même son matériel d’apport. Voici une charte qui peut vous aider à les identifier.

1xxx : Les alliages qui commencent par un 1 sont très purs. Ils ont une teneur en alu de 99 % et sont très mous.

2xxx : Les alliages qui commencent par un 2 sont généralement utilisés dans la fabrication d’avions. Ils sont généralement faits de cuivre et recouverts d’aluminium. Ils sont très solides, mais moins résistants à la corrosion.

3xxx : Les alliages qui commence par un 3 contiennent généralement 1,5 % de manganèse, ils ne peuvent pas être traités à la chaleur, mais sont très faciles d’utilisation donc une belle option pour ceux qui veulent commencer a souder l’aluminium.

4xxx : Contient du silicium, ce qui peut réduire le point de fusion.

5xxx : Contient du magnésium solide et résiste à la corrosion, mais ne sont pas les plus solides.

6xxx : Assez solide et polyvalent, car ils peuvent être traités à la chaleur dû au fait qu’ils ont du silicium et du magnésium.

7xxx : Aussi utilisé dans les avions, ils sont très résistants. Ils contiennent du zinc et généralement aussi du magnésium donc traitable thermiquement.

Voici quelques petits conseils rapides :

1 : Bien nettoyer votre matériel avant de souder, un produit à base d’acétone peut s’avérer très efficace.

2 : Vous devez retirer la couche d’oxyde avant de souder. Plusieurs techniques sont possibles, mais l’utilisation d’une brosse d’acier inoxydable peut s’avérer très efficace. Il existe aussi des procédés chimiques.

3 : Bien entreposer votre aluminium. Si vous pouvez le garder à l’intérieur, c’est mieux. S’il est dehors, essayez de le mettre de façon verticale et non couché, car il se peut que si plusieurs feuilles sont couchées une par-dessus l’autre, elles gardent la pluie et la présence de corrosion s’installe.

4: Ne pas accoter de l’aluminium sur de l’acier. Celle-ci va être tachée par la rouille. Il ne faut pas utiliser un grinder qui a coupé ou grindé de l’acier non plus, car les particules d’acier vont aller dans l’aluminium et la faire piquer de rouille.

Donc, comme vous pouvez le voir, l’aluminium comporte son lot d’avantages mais il doit être traité en connaissance de cause. C’est un excellent produit lorsqu’il est utilisé correctement et que le soudeur sait comment bien faire le travail!

Dave Daneault chroniqueur 4x4setup magazine

 

La deuxième édition de la journée de rêve aura lieu le 20 Octobre

L’événement journée de rêve, en collaboration avec l’organisme Starlight Canada, sera présent pour une deuxième édition.

Le 20 octobre , des enfants souffrant de problèmes de santé pourront vivre une journée de rêve hors-route avec nous.

Nous sommes toujours à la recherche de bénévoles pour conduire les enfants alors si le projet vous intéresse écrivez- nous au groupe4x4set-up@outlook.com

Pour plus d’informations, voici l’article de l’événement de l’an passé.

Il y aura une deuxième édition de l’évènement journée de rêve 4x4setup

Dave Daneault

Quelles sont vos destinations hors route cet été?

Quelles sont vos destinations hors route cet été?

Comme tout le monde, quand cela fait plusieurs années que nous sommes dans le monde du hors route, on veut élargir nos horizons. Les trails étant encore limitées ici au Québec, cela nous amène à se promener un peu plus loin, comme aux États-Unis.

Dans nos plans de prochains voyages, nous avions évidemment pensé à Rausch Creek et Moab.  Ce voyage est le plus prisé par les Québécois, car il est très accessible en véhicule.  Évidemment, plusieurs articles ont été écrits par l’équipe de 4x4setup auparavant, mais puisque cela fait plus de 3-4 ans, il sera intéressant de voir si les trails ont changé depuis le temps de notre dernière visite de l’équipe de 4x4setup.

Rausch Creek est situé à 45 miles au nord-est de Harrisburg, en Pennsylvanie. Le site de Rausch Creek offre l’un des plus beaux parcs hors route des États-Unis.  Le parc offre proche de 3000 acres pour les camions 4×4 et offre près de 8500 acres pour ceux qui voudrais le faire en côte à côte « side-by-side », motocross ou 4 roues.

Pour les gens qui savent déjà quelle fin de semaine ils vont descendre là-bas, il y a possibilité d’aller sur le site (rc4x4.org) et de vous inscrire dans les groupes.  Bien souvent, c’est une bonne façon de pouvoir se trouver un petit groupe qui pourront vous guider ou qui connait la place.  Quoi qu’il en soit, pour les plus aventureux, il y a aussi la possibilité de se guider avec les cartes fournies par le parc. http://rc4x4.org/trail-system/

Chaque personne qui entre sur le site doit être membre.  15$ US est un frais à prévoir en plus des frais d’amissionpour la journée. Pour les enfants de moins de 15 ans, c’est gratuit. Tous enfants en bas de 18 ans doivent signer une décharge à l’entrée du parc.  Pour les adultes, l’entrée est de 40$ US pour le camion et le conducteur et 7$ US de plus par passager additionnel.

En faisant plusieurs recherches sur internet, voici quelques idée, si vous avez plus de quelques jours de congé,  pour vos prochaines vacances aux États-Unis :

 

1- Rubicon Trail, Californie

http://www.rubicon-trail.com/

2- Moab, Utah

http://utah.com/atv/moab-offroad-trails

3- Johnson Valley, Californie

http://www.ohvguide.com/maps/johnsonvalleygps.htm

4- Mojave National Preserve, Californie

https://www.nps.gov/moja/index.htm

5- Superlift ORV, Arkansas

http://www.orvpark.com/

6- Ouray, Colorado

http://www.ouraycolorado.com/

7- Ocala National Forest

http://www.fs.usda.gov/main/ocala/home

8- Las Cruces, New Mexico

http://www.blm.gov/nm/st/en/prog/recreation/las_cruces.html

9- Mendocino National Forest, Californie

http://www.fs.usda.gov/mendocino

10- Whipsaw Trail, British Columbia

http://expeditionportal.com/overlandroutes/index.php/Whipsaw_Trail

Une bonne partie de ces trails peuvent être faites via le Jamboree USA (https://jeepjamboreeusa.com/).  Cela peut être bon pour les gens qui préfèrent avoir des journées plus encadrées.

Voici un des articles du « Saviez-vous que? » sur Rausch Creek que Isabelle et Loco avaient écrit avant leur trip là-bas il y a 4 ans.  http://mod4x4.com/archives/6085

Voici le résumés de nos journées fait en août, avec un topo de nos photos prises durant notre voyage.

Rausch Creek

 

 

Fédération 4×4 du Québec en quelque mots

 

Petit article présentant la Fédération des clubs 4×4 du Québec.

Nous , l’équipe de 4x4set-up, croyons sincèrement que la fédé travaille fort à offrir un produit très intéressant pour les passionés de hors routes. Nous sommes conscients que ce produit ne s’adresse pas nécéssairement à tous nos lecteurs, mais cela représente certainement,  pour une grande partie, un belle avenir légal pour notre sport. Le magazine supporte fièrement l’organisme et voici un premier article pour vous donner un petit appercu de ce qu’est la Fédé. 

Créée en 2012, la Fédération des clubs 4X4 du Québec est un organisme sans but lucratif visant à regrouper les clubs de 4X4 du Québec.
Le but de la Fédération est d’assister les clubs dans la pratique du 4×4 au Québec ainsi que d’obtenir et de conserver des endroits propices et légaux pour la pratique du 4X4 hors route de manière écoresponsable. 

 

 

 

 

 

Ces activités se pratiquent généralement dans des chemins multiusages abandonnés depuis longtemps et qui se sont dégradés avec le temps, offrant ainsi aux amateurs un ensemble d’obstacles et de défis à leur mesure. 
Pour la saison 2018, la Fédération est constituée de 8 Administrateurs qui se partagent 12 postes, 10 Responsables et assistants, 15 Éclaireurs / Baliseurs, 10 Chefs d’équipe nettoyage et 22 Clubs qui représentent 2269 membres à ce jour.
Avec le temps, et en collaboration avec les clubs affiliés, la Fédération a développé 11 Secteurs fédérés dans 5 régions du Québec:
Laurentides (Howard, PJF Parc)
Lanaudière (St-Onge, Montagne Noire, Parc du Domaine Gratton) Estrie (Mont Bélanger, Chartierville, Notre-Dame-des-Bois) Mauricie (Mékinac)
Chaudière-Appalaches (Val-Alain, Grandes Écluses)
Chaque secteur est géré par un Responsable régional. Les tracés sont fournis aux membres sur une carte PDF et en format GPX.

Le tout est développé et maintenu par les clubs avec le support de la Fédération.
Cette année il y a un potentiel de 6 nouveaux secteurs à développer avec la collaboration des clubs. Il ne manque que vous.

Si vous désirez vous impliquer, la Fédération des Clubs 4×4 du Québec est toujours à la recherche de bénévoles avec des bras, des idées et du temps. Et la Fédération est heureuse d’offrir son support aux clubs qui s’impliquent dans un projet.
Pour toute information, visitez notre site : http://www.fc4x4q.com , info@fc4x4q.com ou notre page Facebook : https://www.facebook.com/fc4x4q/

 

Nous croyons sincèrement que la Fédération assure un avenir sain à notre passion. Et pour ceux qui seraient tentés de les critiquer, demandez-vous ceci : Que faites-vous pour faire avancer notre sport ? 😉

 

Dave daneault chroniqueur 4x4setup magazine

Votre animal de compagnie vous suit t’il en sentier

Il n’est pas rare que toute la famille nous suive durant une sortie hors route de fin de semaine.  Bien souvent, même notre animal de compagnie prend part à ces journées bien remplies.  Moi qui suis moi-même propriétaire d’un épagneul cocker, je n’hésite pas à l’emmener avec moi en Jeep.

Si vous êtes propriétaire de chien, que faites-vous de pitou lors d’une journée de hors route? En posant la question j’ai remarqué deux camps bien distincts. Certains préfèrent les laisser à la maison car  c’est dangereux pour eux, alors que d’autres les emmènent avec eux en affirmant qu’il n’y a pas de danger si le chien est bien dressé et habitué. Dans cette chronique, je m’attarde au deuxième groupe, ceux qui emmènent leur chien en trail.

Pour ma part, mon chien était assez jeune quand j’ai décidé de l’amener avec moi pour la première fois : il avait à peine un an. Équipé de sa ceinture de sécurité pour chien, je l’attachais sur la banquette arrière du Jeep pendant le trajet, puis je le faisais sortir en laisse quand les camions arrêtaient entre deux trous de bouette ou deux passes de roches.  Mon chien n’est pas un des meilleurs chiens pour la trail : son magnifique pelage beige devient aussi sale que le camion, mais pas mal plus demandant à nettoyer. J’ai donc mis l’idée de côté assez vite dans mon cas.

Deux personnes ont décidé de me parler de leurs expériences avec leur chien en hors route, Rémi Arsenault et Simon Létourneau.  Évidemment, toutes les fois que je vois leurs chiens lors de ces journées, les bêtes semblent complètement aux anges dans la grande nature si vaste à nous suivre à côté des camions. Dans les deux cas, leur chien est très bien dressé et savent qu’ils ne doivent pas s’approcher des véhicules en marche.

Rémi a une chienne du nom de Mia.  Mia a commencé à l’accompagner en 4×4 à l’âge de 3 mois.  Étant donné son très jeune âge, elle écoutait pas mal moins, Afin de commencer à bien la dresser, il la faisait sortir très souvent en laisse pour l’habituer à rester près. Progressivement rendue à 7 ou 8 mois, il pouvait la laisser sortir sans laisse.  Avant de faire confiance à son chien, il faut s’assurer qu’il comprenne très bien les ordres.  Le assis, viens, reste et couche sont des ordres bien basiques mais qui se doivent d’être compris à 100% par le chien si on ne veut pas le laisser en laisse.  Dans le cas de Mia, son maître trouve qu’elle écoute mieux quand elle n’est pas en laisse. Ce qui est tant mieux car, à 25km de toute civilisation, c’est rassurant de pouvoir avoir confiance en son animal.

Rémi nous rappelle que la seule chose à laquelle il faut faire attention, c’est de s’assurer que personne dans le groupe n’ait peur des chiens. La plupart du temps, il n’y a pas de problème, mais si jamais quelqu’un ne se sent pas à l’aise avec un chien en liberté, il faut être respectueux et surveiller le chien en conséquence afin qu’il n’incommode pas ces personnes.

Simon, lui, a deux chiens : Molly, 2 ans, et Copain, 4 ans.  Ils ont commencé vers l’âge de  6 mois à le suivre en hors route.  Il a attendu ce temps afin qu’ils soient mieux dressés et par conséquent moins dangereux pour les autres.  Il rejoint Rémi sur plusieurs points.  Il me fait remarquer que parfois certaines personnes n’aiment pas qu’il y ait des chiens dans le groupe, car les chiens sont sales et aiment se coller sur d’autres personnes. (Ok, on s’entend que quand on va en 4×4, il faut s’attendre à se salir un minimum…) La première trail de la saison est toujours un peu plus difficile avec les chiens. Ils sont souvent plus excités et écoutent moins, et on doit les remettre à l’ordre plus souvent. Heureusement, la situation s’améliore habituellement dès la deuxième sortie.

Dans les deux cas, leurs chiens n’ont jamais été malades en hors-route, heureusement.  Évidemment, ce n’est pas tout le monde qui a cette chance. On doit se rappeler que les chiens  aiment bien manger n’importe quoi, que ce soit des branches, de la bouette, ou de la bouette « aromatisée ». Les bêtes peuvent filer un mauvais coton pendant une journée, mais ils se rétabliront bien vite dans les jours suivant l’excursion.

Un des avantages soulevé par nos propriétaires de chiens, c’est que se retrouver dans le bois est très bénéfique pour le chien. En effet, les chiens adorent courir, explorer le bois, chasser les petits animaux, etc.  Ça leur fait de l’activité physique et c’est excellent pour leur santé. Ils sont heureux de pouvoir se retrouver dans de grands espaces verts pour courir à leur aise.  Bien souvent, en revenant de ces grandes journées, les chiens sont beaucoup plus calmes et tranquilles dans les jours qui suivent.

Question sécurité,  Rémi et Simon m’ont bien expliqué la sécurité en hors route lorsque nos toutous nous accompagnent en hors route. Il est primordial qu’ils apprennent à ne pas s’approcher des camions en mouvement, particulièrement de ne pas passer entre les camions. Puisque Simon travaille dans un garage, il a pris l’habitude de klaxonner pour informer qu’il entre ou qu’il sort du garage.  Ses chiens ont vite associé le bruit du klaxon avec « on se tasse de là ». Les chiens ont le réflexe  de ne pas trop s’approcher du danger, mais on doit quand même leur faire comprendre qu’un camion en mouvement c’est dangereux! Soit le chien reste à côté des véhicules stationnés, soit il reste bien en vue, à l’écart des mouvements.  Il faut savoir en tout temps où il se trouve. Il ne faut pas leur permettre d’aller déranger les autres car ça peut être aussi dangereux pour le chien que pour les autres.
Il n’y a pas seulement les véhicules qui posent un danger pour les chiens. Il existe au Québec des parasites, semblables aux puces, qu’on appelle tiques et qui peuvent transmettre des maladies dangereuses pour les animaux comme la maladie de Lyme. Il faut savoir comment les prévenir. Les tiques et la maladie de Lyme sont maintenant endémiques dans certaines régions du Québec.  Les chiens qui sont à l’extérieur et qui nous suivent dans les bois sont très vulnérables à cette maladie, puisqu’ils trainent partout et sont tentés de jouer dans la bouette ou boire l’eau des flaques. Il serait donc important que vos chiens soient vaccinés contre cette maladie avant de venir jouer avec vous.

Pour de plus amples informations, consultez le site de Santé Canada sur la maladie de Lyme : http://canadiensensante.gc.ca/diseases-conditions-maladies-affections/disease-maladie/lyme/index-fra.php?_ga=1.134130318.1244936084.1427807658

Pour finir, il ne faut pas penser que tous les chiens sont bien dressés pour pouvoir venir en hors route.  Certain chiens peuvent être très nuisibles dans les trails, en se promenant entre les véhicules en marches et surtout durant les passe de roches.  Je vous suggère fortement, si vous voyez un chien mettre la vie des personnes en danger, d’en aviser directement le propriétaire du chien et de lui demander gentiment de garder son chien en laisse ou dans le camion.

Rausch Creek

Rausch Creek

Pour nos vacances, nous sommes descendus en Pennsylvanie essayer quelques trails au Rausch Creek Offroad Park. Nous sommes partis à quatre : deux amis, mon chum Marc-André et moi. Nous sommes arrivés au Comfort Inn de Pine Grove le vendredi soir, après un gros 9h de route. Nous avons rencontré plusieurs américains qui sont venus nous jaser, voyant qu’on venait du Québec. Ils nous ont expliqué que l’endroit était très populaire les vendredis et samedis pour faire de la trail. On a également appris que ce samedi se déroulait une compétition dans le parc. Une chose que nous avons apprécié à cet hôtel c’est qu’il y a des stationnements conçus pour les véhicules avec remorque. Ils accommodent les gens de trail qui forment une bonne partie de leur clientèle. De plus, ils ont des tarifs pour ceux qui vont à Rausch Creek.

À 7h, samedi matin, tout de suite après avoir déjeuné, on s’est rendus au parc, qui était à moins de 15 minutes de l’hôtel. Arrivés là-bas, on constate tout de suite l’immensité du parc : un gros terrain de 3000 acres exclusif au hors route. Nous sommes donc partis, les 4 trucks, tout confiants. Avant notre voyage, Marc-André et moi avions regardé les plans du site pour prendre connaissance des niveaux de difficulté des trails. Plutôt qu’une échelle de 1 à 10, le parc de Rausch Creek a une notation des pistes avec des codes de couleur, qui sont : vert pour les faciles (1-2-3), bleu (4-5-6), noir (7-8) et rouge pour les extrêmes (9-10). Étant expérimentés, on savait donc qu’on voulait faire les trails noires ainsi que quelques rouges. Nous avons commencé par la trail « 1-C », qui s’est bien faite molo, puis nous avons décidé d’aller dans la trail 5, ou il y a de beaux caps de roches. C’est là que nos deux amis ont décidé qu’ils voulaient du défi. Résultat : deux bris dans la première heure de trail.

Le premier bris était la braquette du ram assist. On a pu la réparer sur place en soudant la pièce brisée. Eh oui, ce qui est vraiment génial dans ce parc, c’est que les employés sont très bien équipés : nous avions donc une soudeuse à notre disposition à l’entrée du parc pour les réparations. Pour le deuxième bris, malheureusement, cela n’a pas été aussi facile. Les 5 studs de la roue arrière droite ont cassé. En levant le truck, on a constaté que les studs étaient filetés (essieu de marque G2.) Les studs filetés ne sont pas un standard; nous avons donc essayé de percer des trous plus gros sur le bout de l’essieu pour pouvoir faire entrer des vrais studs de roue. On était équipés d’une génératrice « inverter », ce qui nous a permis d’utiliser la perceuse dans le bois. On a malheureusement brisé la mèche. Nous avons donc dû sortir du parc chercher de nouvelles mèches et d’autres studs puisque nous n’en avions pas assez. Évidemment, les grosseurs de mèche étaient introuvables. On s’est donc dit qu’on allait essayer avec des mèches plus petites. Comble de malheur, la pluie battante s’est mise de la partie, 30mm en quelques heures, en plus du tonnerre. Puisque cela n’était pas sécuritaire, nous avons appelé la réception du parc pour voir les possibilités qui s’offraient à nous. Le staff était très compréhensif et nous a apporté leur aide : extension, perceuse, etc., moyennant  un don volontaire de notre part. Voyant que la pluie persiste, ils nous ont offert de revenir le lendemain matin très tôt pour faire les réparations. Le camion dormira donc dans le parc. Le staff nous a même dit qu’ils avaient un essieu stock de JKU Rubicon qui trainait dans leurs pièces, et ont accepté de nous le vendre pour 40$. Sachant que ça valait plus que ça, nous avons donc été très généreux  avec notre don volontaire a la fin.

Le lendemain matin, la pluie ayant cessé, nous nous sommes tous  rendus au parc, motivés et gonflés à bloc, pour profiter de notre dernière journée. Tel que promis la veille, une personne du parc nous attendait très tôt a l’entré du parc avec l’essieu. 1h30 plus tard, essieu changé, nous démarrions le JKU! Malheureusement, le véhicule ayant dormi le nez en l’air sous la pluie, la batterie a fait défaillance et nous nous sommes résignés à le rapporter à la remorque. Nous partirons donc, les 3 véhicules restants, pour explorer une nouvelle partie du parc. 1h plus tard, la braquette du premier véhicule se brisa à un endroit différent. On l’a donc rapporté lui aussi à la remorque. Les deux derniers véhicules en état en ont donc profité pour se promener, en faisant attention de ne rien faire d’extrême, tout en s’amusant dans les trails de couleur noir. En fin de journée, nous sommes passés dans la section avant du parc, là où se sont déroulé la veille les compétitions. Il s’agissait de parcours de rock crawling, très technique, demandant absolument un guide. Nous l’avons essayé, en nous disant que si nous brisions, nous n’étions pas très loin de nos remorques.

En résumé, nous avons, malgré tout, adoré notre fin de semaine en Pensylvanie à Rausch Creek! Nous aurions voulu faire plus de trails, mais malgré la situation nous en avons quand même profité comme on pouvait! Nous y retournerons forcément l’an prochain, étant donné la proximité avec Montréal. La prochaine fois, nous allons prévoir 3 jours de hors-route.

Nous devons d’ailleurs remercier toute l’équipe de Rausch Creek. Leur disponibilité et leur compréhension ont fait que nous avons pu apprécier notre week-end. Excellent service!

 

Chronique de « fille »

Chronique de « fille »

Comme plusieurs personnes le savent, je suis dans le monde des Jeep depuis presque 15 ans.  Durant ces années, j’ai souvent eu a faire valoir mes points en tant que femme face aux hommes que j’abordais dans le monde du hors route.  Même si on est des femmes, il reste toujours quelqu’un qui se dit: « non mais, elle ne connaît rien », lors de la première impression, jusqu’à temps qu’on prenne le temps de jaser et que cette personne se rendre compte qu’elle se trompait a notre sujet.

Cette année, j’ai eu la chance de faire l’achat d’un JKU
Rubicon 2018. Durant mon congé de maternité, j’ai décidé d’acheter mon véhicule d’un concessionnaire et cela a été périlleux.  J’avais un bébé de quelques mois a la maison que j’allaitais encore; laissez-moi donc vous dire que je n’avais pas ces heures interminables pour aller m’asseoir avec un vendeur en magasin!
Ma commande était claire: je voulais un Jeep JKU Rubicon 2018, juste avant que les modèles JLU arrivent.  Il devait être automatique, « gearé » 4:10, 5 pneus KO2, et surtout, de couleur MAUVE! À la base, on en convient, la commande était assez simple.  J’ai donc ciblé des concessionnaires près de chez moi ainsi qu’un qui fait affaire avec le club près de chez moi.
Dès les 2 première minutes de mon premier appel, je me suis vite rendu compte que mon achat n’allait pas être aussi simple que je l’avais imaginé.  Malgré le fait que mes exigences étaient très spécifiques, les vendeurs ne me prenaient pas au sérieux.  Pour eux, je devais venir m’asseoir devant eux pour négocier mon 4×4, ce qui voulait dire de venir avec un bébé, pendant des heures, pour parler de chiffres.
Après plusieurs appels, deux concessionnaires m’ont prise plus au sérieux.  À ma grande déception, le concessionnaire avec lequel j’avais le plus d’historique de véhicules Jeep (3 enregistrés à cet endroit et avec lequel j’ai toujours eu un service exceptionnel), m’a transféré à un vendeur qui ne connaissait rien de ses véhicules.  Ce n’est pas pour dire, j’en connaissais plus que lui!  Je lui ai d’abord mentionné que je voulais absolument les gears 4:10, mais ce vendeur m’a répondu que cela ne me servirait a rien. De plus, ce vendeur poussait pour m’orienter vers les modèles 2017, et non 2018 comme les autres concessionnaires m’avaient proposé. Alors, quand je lui ai dit que j’allais finalement commander ailleurs, cela lui a pris 4 jours pour me rappeler afin de s’essayer de me récupérer. Trop peu trop tard.
Après des négociations ardues, j’ai finalement trouvé le concessionnaire chez qui j’allais commander mon Jeep. Au delà du concessionnaire, j’ai trouvé un bon vendeur qui m’a mise en confiance et par qui je ne me sentais pas jugée de ce que j’achetais.  Il a tout de suite cerné mes besoins et m’a prise au sérieux.  Lorsque je suis allée chercher mon camion trois mois plus tard, mon vendeur préféré était malheureusement déjà occupé. Il a par contre demandé à son collègue de me livrer mon camion en lui précisant: « Si tu leur apprends de quoi sur ce véhicule, je te paye un café ». J’ai adoré ces paroles; cela m’a confirmé que j’avais fait le bon choix. Depuis ce jour, comme tout amateur, je pense aux modifications que je voudrais apporter sur mon Jeep.  Comme j’ai répété à mon conjoint: « c’est mon camion, c’est moi qui vas décider de chaque pièce, pour faire de mon truck un Jeep de « fille » qui me ressemble. »
Et vous? Les femmes du monde du 4×4, quelles sont vos expériences d’achat?

Planifier une expédition

Planifier une expédition

Que ce soit pour une fin de semaine ou de longues vacances, en solitaire ou groupe d’amis, un des premiers problèmes d’une expédition est la planification. Où est-ce qu’on dort et mange, quand est-ce qu’on arrête, qu’elle chemin prendre pour voir un paysage ou simplement une station-service? À plusieurs reprises, je me suis retrouvé à dormir dans des stationnements de Wal-Mart ou dans des endroits pas trop sécures dans le fin fond d’un champ ou boisé. Tout ça pour revenir à la fin d’un périple avec toujours le même point à améliorer, la PLANIFICATION !

Mais comment fait-on ? Un veut aller voir tel lieu, donc tout le voyage est fixé sur tel point d’intérêt et on en oublie le reste. J’ai longtemps fait des tracés GPX sur ma tablette ou Google Map, mais dernièrement je suis tombé sur un message qui a piqué ma curiosité sur la page Overland aventure Québec. Un site web qui s’occupe de tout (itinéraire, essence, dormir, quoi voir) et à la base facile d’utilisation et accessible à tous sur toutes les plateformes.

https://trips.furkot.com

Donc on commence à la base avec une idée de voyage, aller-retour ou simplement la première partie de voyage avec un point de départ et arrivée. Ensuite on rajoute nos paramètres personnels, quelles sont les heures qu’on veut passer sur la route la distance à parcourir par jour, la quantité d’essence de notre véhicule ou même ignorer les autoroutes.

Le site génère automatiquement un tracé GPS comme ferait GoogleMap, mais en rajoutant les places que vous devriez dormir (tenant compte de vos paramètres) un simple clic autour de votre tracé et il vous sort tous les hôtels ou campings dans le rayon de distance, vous donnant accès à la réservation automatique et/ou pouvoir téléphoner pour avoir des informations.

Au début j’étais perdu, trop d’information disponible en même temps, mon simple cerveau ne savait plus où donner de la tête. Mais à force de jouer avec, tout devient plus clair. J’ai décidé de faire le meilleur test possible. Créer un vrai voyage, avec les dates entrées pour la fin de semaine de pâques, la place qu’on voulait aller voir et dormir, et quelques arrêts. En moins de quelques minutes, j’avais un croquis de mon voyage de 4 jours incluant tracé GPS, les places à dormir, les stations-service et où arrêter en chemin. Un dernier clic sur mes endroits où dormir et j’avais accès directement au site « réserve amerrira et/ou state park » afin de réserver mes nuits de camping. Au bout du compte, en moins de 5 minutes, j’avais mon itinéraire complet de fait.

 

LE MÉGA MEET JEEP : LÀ OÙ LES PASSIONNÉS SE RASSEMBLENT

LE MÉGA MEET JEEP : LÀ OÙ LES PASSIONNÉS SE RASSEMBLENT

Le samedi 2 juin 2018 marquera la sixième édition du Méga Meet Jeep, un événement sans pareil au Québec, voire au Canada. Organisé au départ dans le but de battre le record mondial du plus important convoi de véhicules de marque Jeep, le Méga Meet Jeep a su, au fil des ans, susciter la participation de plus de 2 500 passionnés de hors route.

Chaque année, l’événement a lieu au Camping H2O, à Trois-Rivières, au Québec. Les gens s’y déplacent de partout, même depuis la côte est. Ce n’est pas que la parade de centaines de Jeeps qui font revenir les participants, mais aussi les nombreuses attractions de la journée. Les jeux, les structures gonflables, les activités et les camions-resto en font un événement pour toute la famille; les exposants, le terrain de jeu de Jeep et le Show N’Shine savent capter l’attention de tous les passionnés; l’animation, la musique et les nombreux prix à gagner ne font qu’ajouter au plaisir; et la proximité du terrain de camping en fait l’endroit idéal pour se reposer et profiter de la piscine, des glissades d’eau et du circuit de Go-Kart que l’emplacement a à offrir.

Toutefois, tout cela serait impossible sans la généreuse contribution de nos exposants. Nous aimerions donc remercier Frog Fab, notre partenaire officiel de 2018, ainsi que tous les exposants ayant confirmé leur présence. Nous remercions également le Camping H2O, qui nous accueille si chaleureusement d’une année à l’autre. Plus particulièrement, nous remercions nos fidèles participants, qui reviennent vivre l’expérience avec nous; sans vous, notre événement ne connaîtrait pas un tel succès!

Ne manquez pas de vous joindre à nous le samedi 2 juin. Les participants pourront accéder au site dès 9 h. Le prix des billets est de 10 $ seulement et donne accès à toutes les activités du Méga Meet Jeep! Si vous ou votre entreprise aimeriez participer en tant qu’exposant, n’hésitez pas à communiquer avec les responsables de l’événement.

Exposants et questions :                              info@megameetjee

 

 

 

 

 

 

 

Les règlements de la SAAQ sont-ils clairs pour vous ?

Les règlements de la SAAQ sont-ils clairs pour vous ? 4x4setup magazine a décidé d’approché la SAAQ, afin d’avoir des précisions sur les règlements réels en matière de modifications 4×4. En effet, nous avons noté que toutes les fois que des questions sont posées en lien avec les règlements de la SAAQ sur les réseaux sociaux aucune réponse n’est semblable et beaucoup sont confus. Merci de votre participation.

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