Le Salon du Overland – par David Drouin
Alors que les gens accourent ce genre d’événement très attendu qui se déroule aux États-Unis, j’ai eu l’impression qu’ici, les amateurs d’Overland contemplaient cette initiative avec dubitation.
Hein, un Salon du Overland ici au Québec ?
Qu’à cela ne tienne, ce salon a bel et bien eu lieu la fin de semaine du 17 au 19 septembre à Notre-Dame-du-Mont-Carmel, à environ 25 minutes au nord de Trois-Rivières. L’organisateur, Patrick Trahan a proposé cet événement sur un site lui appartenant qui est en fait une ancienne station de ski.
La température aidant, outre un court épisode de pluie, c’est sous le soleil que 212 participants et 13 exposants se sont réunis pour cette longue fin de semaine.
Les exposants présents pour ce premier rendez-vous étaient tous liés de plus ou moins à l’overland. Il y avait des exposants qui offraient des produits liés à la motorisation, d’esthétique, de système de panneaux solaires. Aussi sur place, d’autres kiosques liés à l’overland dont un commerçant d’équipement auxiliaire, un importateur de véhicules JDM et ainsi qu’un exposant qui offre des voyages préorganisés en Afrique. Il y avait aussi la présence remarquée de 2 joueurs significatifs dans le domaine de l’overland au Québec en la présence d’un fabricant renommé de remorques d’expédition ainsi que d’équipement connexe et un commanditaire majeur qui offre désormais des tentes de toit en aluminium.
De plus, un concessionnaire local (et important commanditaire) était aussi sur place afin de présenter 2 véhicules 4×4 de 2021. Ceux-ci pouvaient être testés dans un sentier aménagé pour l’occasion. Ce même sentier de 6km était aussi à la disposition des participants et, quoique de difficulté modeste, nous conduisait tout en haut de la montagne afin d’admirer le panorama. De là-haut, on pouvait facilement voir le pont Laviolette situé à Trois-Rivières, 22km plus loin.
Lors de cette première mouture, l’horaire des activités pour les participants était tout de même fort agréable et pertinent. Les gens étaient invités à écouter des récits de voyage ainsi qu’une présentation sur l’organisation de voyage. La fin de semaine était aussi ponctuée d’ateliers offerts par des volontaires compétents. Cela a sans l’ombre d’un doute permis à ce rendez-vous québécois de l’overland d’augmenter en pertinence.
Au menu, un atelier d’utilisation d’équipement de navigation, un de démystification de panneaux solaires (offert par un exposant sur place), une présentation sur les systèmes électriques en overland ainsi que 2 ateliers de désenlisement/conduite dans le sable et 2 ateliers sur la bonne utilisation d’un treuil. Ces ateliers furent très appréciés.
Quoique loin de l’overland, il y eut aussi quelques démonstrations d’un Buggy 4×4 appartenant un exposant sur place. Dans un bruit infernal, à plusieurs reprises, le buggy a littéralement mangé la pente sablonneuse de la montagne.
Il est aussi pertinent de mentionner que les participants pouvaient camper sur place puisque les lieux étaient aménagés en conséquence. C’est ainsi que de nombreux véhicules de toutes catégories étaient présents. Plusieurs modèles pouvaient être contemplés. Certain populaire et commun alors que d’autre, rare, voir, unique. Leur aménagement et équipement étaient tous des plus variés les uns des autres.
Nombreux sont ceux qui ont circulé parmi ces véhicules. Beaucoup d’échanges ont eux lieu et de nombreuses photos ont été prises. Alors que certains font des expéditions depuis de nombreuses années dans des lieux reculés et isolés, d’autres posaient questions, sinon, s’attardaient à écouter conseils et recommandations.
Le samedi en fin d’après-midi, alors que plusieurs profitaient de la présence d’un Food-truck, il y a eu un tirage d’équipements et de menus objets offerts gracieusement par des commanditaires et exposant lors d’un 5 à 7 commandité par une micro-brasserie locale.
Tout comme le vendredi soir, le 5 à 7 s’en fut suivi par un grand feu de joie accompagné d’une musique.
C’est ainsi que la première édition du Salon de l’overland s’est tenue. Ce fut une réussite et cela présage d’autres années ou le nombre d’exposants, sans doute, augmentera tout autant que la quantité de participants.
Il est agréable de croire que cet événement pourrait devenir une référence au Québec, sans doute, puis au Canada et pourquoi pas, pour le nord-est de l’Amérique du Nord.
Il suffit de souhaiter voir le nombre de participants augmenter afin d’attirer d’autres exposants majeurs qui n’hésitent déjà plus à participer à ce type d’événement aux États-Unis.
David Drouin collaborateur 4x4setupMagazine