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Car Salespeople: Are They Trusted by Consumers?

Survey on Consumer Trust in Car Salespeople

We conducted a survey to gauge people’s level of trust in car salespeople at dealerships.

Although we already had a good idea of the results, we were still surprised by the high numbers we obtained. After analyzing the reasons behind these results, we found that responses are often influenced by past negative experiences, but also by rumors and a general lack of knowledge about the industry.

More than 700 people participated in the survey, coming from all over the province.

To the question, « Do you trust car salespeople at dealerships? »

  • 75% of respondents answered, « No, not at all. »
  • 11% of respondents answered, « A little, but less and less. »
  • 5% of respondents answered, « Yes. »
  • 4% of respondents answered,  » better liars. »= Better salespeople
  • 2% of respondents answered, « Not really. »

The remaining votes were split among several answers, all indicating some level of distrust toward car salespeople.

Here are, according to the internet, the main reasons explaining this discontent:

Behavioral Stereotypes: Car salespeople are sometimes perceived as manipulative or eager to sell at any cost, even exaggerating the qualities of vehicles or hiding defects. This can create a negative image and fuel distrust.

Past Negative Experiences: Many consumers have had bad experiences with car salespeople, where they felt pressured to buy a car that didn’t meet their expectations, or were confronted with aggressive sales tactics.

Complex Offers: The terms of car sales contracts, particularly financing and insurance options, can be complex and hard to understand. Customers may feel lost in the face of technical information and legal jargon they don’t grasp, leading to distrust of the salesperson’s intentions.

Lack of Transparency Regarding Vehicle History: Some buyers are concerned about the actual condition of used cars, especially regarding past accidents or undisclosed repairs. The lack of transparency about these aspects can increase distrust.

Aggressive Sales Tactics: Certain sales strategies, such as constant pressure or « limited-time » offers that push customers to buy quickly, may give the impression that the salesperson is only interested in making a sale without considering the customer’s true needs.

Deceptive Advertising: Car advertisements sometimes exaggerate the features of a vehicle or conceal certain flaws, creating a gap between the marketing promises and the reality, which contributes to distrust.

Social Networks and Bad Reputation: Online forums, customer reviews, and discussions among consumers can amplify stories of negative experiences, further fueling a negative image of car salespeople.

Uncertainty About the Vehicle’s Value: The car market can seem unclear regarding the actual value of vehicles. Buyers may fear overpaying or not getting good value for their money, which exacerbates distrust toward salespeople.

In summary, distrust toward car salespeople stems from a combination of past experiences, negative stereotypes, lack of transparency, and sales tactics perceived as unfair. However, there are also honest and transparent salespeople who are trying to restore trust by fostering a more open relationship and offering a better buying experience.

Dave Daneault
4x4setupMagazine

Vendeurs de voitures : Quel niveau de confiance accordent les consommateurs ?

Cette semaine, nous avons lancé un sondage sur nos plateformes web afin d’interroger les gens sur leur niveau de confiance envers les vendeurs de voitures dans les concessionnaires automobiles.

Bien que nous avions déjà une bonne idée des résultats à venir, nous avons tout de même été surpris par la hauteur des chiffres obtenus. Après avoir analysé les raisons derrière ces résultats, nous avons constaté que les réponses sont souvent influencées par de mauvaises expériences passées, mais aussi par des rumeurs et une méconnaissance générale du domaine.

Plus de 700 personnes ont participé au sondage, provenant de partout dans la province.

À la question : « Avez-vous confiance dans les vendeurs de véhicules au sein des concessionnaires ? »

  • 75 % des répondants ont répondu : « Non, pas du tout. »
  • 11 % des répondants ont répondu : « Un peu, mais de moins en moins. »
  • 5 % des répondants ont répondu : « Oui. »
  • 4 % des répondants ont répondu : « Meilleurs vendeurs = meilleurs menteurs. »
  • 2 % des répondants ont répondu : « Pas vraiment. »

Le reste des votes se répartit entre plusieurs réponses, toutes indiquant une forme de méfiance envers les vendeurs de véhicules.

Voici d’ailleurs, selon Internet, les principales raisons qui expliquent ce mécontentement :

  1. Stéréotypes de comportement : Les vendeurs de voitures sont parfois perçus comme étant manipulateurs ou désireux de vendre à tout prix, y compris en exagérant certaines qualités des véhicules ou en dissimulant des défauts. Cela peut créer une image négative et alimenter la méfiance.
  2. Expérience passée négative : Beaucoup de consommateurs ont eu des expériences négatives avec des vendeurs de voitures, où ils se sont sentis poussés à acheter un véhicule qui ne correspondait pas à leurs attentes, ou ont été confrontés à des pratiques de vente agressives.
  3. Complexité des offres : Les termes des contrats de vente de voitures, notamment les options de financement et d’assurance, peuvent être complexes et difficiles à comprendre. Les clients peuvent se sentir perdus face à des informations techniques et des termes juridiques qu’ils ne maîtrisent pas, ce qui peut engendrer une méfiance envers les intentions des vendeurs.
  4. Manque de transparence sur l’historique du véhicule : Certains acheteurs se préoccupent de l’état réel des voitures d’occasion, en particulier des éventuels accidents passés ou des réparations non divulguées. Le manque de transparence sur ces aspects peut renforcer la méfiance.
  5. Pratiques de vente agressives : Certaines tactiques de vente, comme le pression constante ou les offres « limitées » qui incitent à acheter rapidement, peuvent donner l’impression que le vendeur cherche uniquement à conclure une vente, sans se soucier de l’intérêt réel du client.
  6. Répétition des publicités trompeuses : Les publicités de voitures peuvent parfois exagérer les caractéristiques d’un véhicule ou masquer certains défauts, ce qui crée une distance entre la promesse marketing et la réalité, contribuant à la méfiance.
  7. Réseau social et mauvaise réputation : Les forums en ligne, les avis clients et les discussions entre consommateurs peuvent amplifier les histoires de mauvaises expériences, alimentant ainsi une image négative des vendeurs de voitures.
  8. Incertitude sur la valeur du véhicule : Le marché automobile peut sembler flou en termes de valeur réelle des véhicules. Les acheteurs peuvent craindre de payer trop cher ou de ne pas obtenir un bon rapport qualité-prix, ce qui accentue la méfiance envers les vendeurs.

En résumé, la méfiance envers les vendeurs de voitures provient d’une combinaison d’expériences passées, de stéréotypes négatifs, de manque de transparence, et de pratiques de vente perçues comme déloyales. Cependant, il existe aussi des vendeurs honnêtes et transparents qui tentent de restaurer la confiance en créant une relation plus ouverte et en offrant une meilleure expérience d’achat.

Dave Daneault 4x4setupMagazine

Yanick, comment va le 4×4 au Québec ?

Dave : Salut Yanick, merci de prendre le temps de discuter avec nous. J’ai voulu te donner la parole aujourd’hui parce que tu es un véritable vétéran dans ce domaine, un « vieux routier », et tu as vu l’évolution de ce sport au fil des années. Pour commencer, peux-tu nous parler un peu de ton parcours 4×4, surtout pour les nouveaux venus dans ce monde ?

Yanick : Salut Dave ! Merci à toi pour ton intérêt pour ce sport que je défends depuis très longtemps. J’ai commencé la pratique du 4×4 en 1996 avec un Bronco Full Size de 1988. En 1999, j’ai construit mon premier buggy inspiré du Scorpion du Top Truck Challenge USA de 1997, avec un budget très limité. C’était surtout pour faire de la trail, et cela a été un vrai succès. Le nom de « Y-TOUGH » est né à ce moment-là, car à chaque sortie, mes amis me disaient que mes modifications avaient l’air de « patentes », mais que ça tenait le coup.

À l’époque, le Top Truck Challenge était un rêve pour tous les amateurs de off-road. On en parlait souvent, on achetait les magazines, et on votait pour les trucks qu’on voulait voir participer. Après cinq ans de trail intense, en 2004, j’ai reçu un appel qui allait changer ma vie. Un gars d’une ville que je ne connaissais même pas m’a demandé si je voulais participer à une compétition de type Top Truck Challenge, mais version québécoise. Ma réponse a été directe : « Oui, M. Berger, j’y serai avec grand plaisir. » Depuis ce jour, je me suis concentré sur les événements et j’ai mis de côté la trail. De 2004 à 2024, je n’ai pas manqué une seule année, sauf durant le confinement. J’ai participé à environ 80 à 100 événements de type compétition, et une vingtaine à trente événements de représentation (salons, shows, événements comme Overland, etc.). J’ai eu la chance de rencontrer des gens incroyables et passionnés.

Il y a tellement de moments marquants que je ne pourrais pas tout lister, mais je citerai quelques-uns :

  • Le Québec Top 4×4, un vrai coup de cœur avec les inscriptions par la poste, où on attendait avec impatience de savoir si on était sélectionnés.
  • Le Super 4, avec des performances exceptionnelles et des situations mémorables.
  • Le NWORC, qui offrait une expérience incroyable grâce à un accueil chaleureux et des pistes originales et très intenses.
  • Le Rock Crawl de Rigaud, où trois revues américaines étaient présentes pour couvrir l’événement, qui a d’ailleurs fait l’objet d’articles élogieux.

Dave : C’est vraiment impressionnant, ton parcours. Maintenant, parlons des machines. Peux-tu nous dire comment tu vois l’évolution des véhicules et des setups en compétition ces dernières années par rapport à tes débuts ?

Yanick : Le changement est incroyable. En 2004, lors de ma première compétition, j’étais équipé de pneus TSL 38’’, avec une suspension arrière à lames et à l’avant, deux ressorts à bobine attachés bout à bout avec des U-bolts pour obtenir plus de débattement. Le moteur était un carburateur classique. Aujourd’hui, les machines sont bien plus sophistiquées : des géométries de suspension calculées, des amortisseurs by-pass, des pneus à gomme collante, des directions à quatre roues avec retour automatique, des moteurs à injection, turbo, blower, etc.

En 1999, je me donnais un budget annuel de 400$ pour le sport (trail). En 2004, avec les compétitions, mon budget passait à 2-3000$, essence incluse. Aujourd’hui, un buggy de compétition peut coûter entre 15 000$ et 100 000$ à l’achat, voire plus pour certains. Sans compter les dépenses d’environ 1000$ pour un week-end de compétition, si la machine ne casse pas. Les nouvelles machines sont calibrées et testées à un tel niveau que la seule limite est l’investissement du propriétaire et ses connaissances.

Dave : Cela nous amène à une question importante. Il semble y avoir eu une fracture dans ce sport avec l’évolution des types d’événements. Une certaine division semble s’être installée, à la fois entre les pilotes et les spectateurs. Qu’en penses-tu ?

Yanick : C’est une grosse question, Dave. Mon avis se base sur 30 ans de pratique du off-road. Il y a 30 ans, les amateurs faisaient principalement de la trail et du muddrag. Le muddrag, très populaire à l’époque, a perdu en popularité pour plusieurs raisons : moins de diversité parmi les participants, l’apparition de nouveaux sports, des machines de plus en plus performantes, etc. Vers les années 2000, le rock crawling devenait de plus en plus populaire, mais l’arrivée des compétitions à obstacle a un peu éclipsé ce genre de pratique au Québec. En 2004, les compétitions d’obstacles ont pris de l’ampleur et ont offert un vrai show au public, attirant en moyenne 3000 spectateurs, avec parfois 40 compétiteurs inscrits par événement, jusqu’au confinement de 2020.

Le confinement a aussi fait réaliser que les compétitions de 4×4 ne sont pas la seule chose dans la vie. Bien que certains événements aient bien survécu, aujourd’hui, parmi les 7 à 8 événements qui se tenaient par an, il en reste seulement 3 ou 4.

Et puis, il y a cette nouvelle tendance, les compétitions de type Ultra4, avec des suspensions impressionnantes et des géométries de direction tellement avancées que les pilotes ont l’impression de rouler sur asphalte. Je ne suis pas un grand fan de ces compétitions, mais je respecte l’intérêt des pilotes pour ce type d’événements. Personnellement, je trouve que cela manque de spectacle pour les spectateurs, qui, comme en Formule 1, ne voient qu’une petite partie du show. Je pense aussi que la différence entre un côte-à-côte et un Ultra4 n’est pas si grande, ce qui dilue l’intérêt pour les amateurs de 4×4 au Québec. Le côte-à-côte a aussi joué un rôle dans cette division, car il a attiré beaucoup de passionnés, les poussant à quitter les compétitions pour passer plus de temps en famille dans les bois.

Les côte-à-côte sont des machines super performantes, légères, et qui se conduisent presque comme des Formule 1. Elles ont leur place dans les événements de compétition, mais cela dilue encore plus l’intérêt pour les compétitions à obstacles traditionnelles. Cela crée une sorte de division.

En fin de compte, je pense que le public préfère toujours les compétitions à obstacles, et je crois que ces événements sont là pour durer. Les organisateurs et les compétiteurs jouent un rôle essentiel pour attirer les spectateurs et rendre le sport plus populaire.

Dave : Effectivement, la chimie entre les compétiteurs a toujours été un aspect important du 4×4. Penses-tu que cette entraide et cette ambiance festive sont toujours présentes aujourd’hui ?

Yanick : Oui, absolument. L’entraide, la solidarité, l’ingéniosité, et le dépassement de soi font que la communauté 4×4 est unique. Quand on doit créer sa propre machine de course, il est impossible de s’en sortir seul. C’est vraiment une communauté qui se soutient et qui donne un spectacle. Depuis ma première compétition, jusqu’à aujourd’hui, les événements se terminent toujours autour d’un feu, avec une bière à la main, même si on ne connaît pas bien la personne à côté de nous. Parfois, il y a des exceptions, comme certains pilotes qui ont du mal à s’intégrer, mais avec le temps, ça se passe toujours bien.

Dave : Et selon toi, est-ce que la compétition de 4×4 est en bonne santé ? Est-ce qu’il y a un avenir pour ce sport ?

Yanick : Je crois qu’on vient de passer à travers une période difficile, mais ça va aller. Les organisateurs qui sont encore actifs font un excellent travail, et progressivement, ceux qui étaient en pause vont reprendre du service. De nouveaux organisateurs gagnent en popularité et vont bientôt devenir incontournables. Tant qu’il n’y a pas d’accident majeur, je pense que ce sport a un bel avenir. Il doit juste rester ouvert aux nouvelles idées et accepter le changement.

Dave : Dernière question, on te voit de moins en moins en compétition, et un nouveau pilote fait son apparition pour Y-TOUGH. Peux-tu nous en dire un peu plus sur tes plans et si tu comptes revenir pour les prochaines saisons ?

Yanick : À bientôt 52 ans, je n’ai pas l’intention de quitter ce sport de sitôt, haha. La première raison, c’est que j’aime la communauté. À chaque compétition, elle m’a manqué. En réalité, je n’ai pas mis les compétitions de côté, mais je choisis celles qui s’intègrent dans mon emploi du temps d’entrepreneur. Je priorise celles qui m’intéressent le plus, surtout que j’ai mes habitudes avec des événements comme le Québec Top 4×4, le Super 4 de St-Barnabé, et le NWORC. Mon entreprise me prend beaucoup de temps, ce qui m’a fait manquer quelques événements, mais j’espère pouvoir revenir à 100% dans un avenir proche.

Mon fils Simon, depuis qu’il est enfant, regarde nos vidéos et rêvait de piloter Y-TOUGH. J’ai même commencé à construire un buggy pour la petite classe, mais le jeune est maintenant capable de piloter le Y-TOUGH ! Ce serait difficile de lui laisser le volant, mais j’espère que les organisateurs seront compréhensifs et nous permettront d’échanger le volant de temps en temps. Sinon, j’aurai un choix difficile à faire : abandonner mon volant ou laisser mon fils piloter, haha. On verra bien, peut-être que ma fille Mélodie prendra aussi ma place et me poussera à faire du côte-à-côte ! En tout cas, j’ai hâte de vous retrouver tous, compétiteurs et spectateurs, dans les prochaines saisons.


Merci de ton temp et implication Yanick, Bonne chance dans le futur!

Dave Chroniqueur 4x4setupMagazine

9 Erreurs Courantes des Débutants en Hors route et Comment les Éviter

  1. : Essayer de le faire tout seul

Si tu es nouveau dans le hors route, il est préférable de ne pas t’aventurer seul dans les sentiers. Va toujours avec une autre personne.

Comme bien des choses dans la vie, la conduite hors route est une compétence qui se développe avec la pratique. Des erreurs vont arriver. Tu risques de te retrouver bloqué, perdu, ou même de briser des pièces de ton véhicule. La dernière chose que tu veux quand tu es débutant, c’est être seul dans un coin isolé, incapable de revenir en sécurité.

Quand tu pars avec quelqu’un d’autre — et son véhicule — tes chances de revenir chez toi sain et sauf augmentent considérablement. Certains disent de toujours partir avec d’autres, peu importe ton niveau, et c’est un bon conseil.

Mais si tu débutes, assure-toi de partir avec un autre véhicule. Joindre des clubs locaux d’hors route est une excellente façon de rencontrer d’autres passionnés et de t’assurer de conduire régulièrement. Et n’oublie pas de prévenir un ami ou un membre de ta famille de ton trajet, juste au cas où.

  • : Affronter les sentiers les plus difficiles

Il faut apprendre à ramper avant de savoir marcher, non ? C’est pareil en hors route— même si ramper peut en fait devenir l’objectif. Donc, avant de ramper, tu dois d’abord apprendre comment ton véhicule réagit hors de l’asphalte.

Commence avec des sentiers faciles et, avec le temps, développe tes compétences de conduite pour attaquer des pistes plus difficiles. Acquérir de l’expérience au volant prend du temps. Ce processus inclut aussi l’apprentissage des caractéristiques de ton véhicule. Cela signifie connaître le point le plus bas, le plus haut, la largeur, et comprendre comment il se comporte sur différents types de terrain (sable, neige, roches, boue, etc.).

N’oublie pas de commencer lentement et de ne pas être trop pressé de conquérir les sentiers les plus difficiles quand tu es encore un novice.

  1. Ne pas avoir le bon équipement

C’est tentant de sauter directement dans ton véhicule et de partir sur les sentiers sans trop y penser. Mais il est important d’être prêt à faire face au pire scénario. Apporte un ensemble d’outils de base qui te permettront de ramener ton véhicule à un endroit où tu pourrais capter un signal téléphonique en cas de panne. Pas besoin d’apporter toute la boîte à outils, mais avoir quelques outils est une bonne idée. Et encore plus basique que cela, assure-toi d’avoir une roue de secours, qu’elle soit bien gonflée et prête à être utilisée si nécessaire.

Cependant, il ne s’agit pas seulement d’équipement mécanique. Si tu te diriges vers une zone éloignée, assure-toi d’avoir suffisamment de nourriture et d’eau.

Même quelques barres de granola ou quelques bouteilles d’eau supplémentaires peuvent faire la différence en cas d’urgence, car une grande partie du tout-terrain se fait loin de la civilisation. De plus, il est fortement recommandé de transporter une trousse de premiers secours basique. Enfin, vérifie que tu as les vêtements appropriés pour l’environnement. Cela signifie des vêtements chauds pour les environnements frais ou enneigés, ou des vêtements qui t’aideront à rester au frais dans le désert ou les climats chauds.

Pense à cela de cette façon : chaque fois que tu pars en tout-terrain, agis comme si tu devais passer une nuit (au moins) dans ton véhicule. Cela te donnera une bonne idée de ce qu’il faut emporter.

4: Ne pas dégonfler les pneus

Une erreur courante que font de nombreux nouveaux passionnés de hors route est de ne pas baisser la pression des pneus lorsqu’ils s’aventurent sur les sentiers. Diminuer la pression des pneus de ton 4×4 peut améliorer considérablement l’adhérence sur le terrain.

L’idée est qu’un pneu gonflé à la pression de route n’adhère pas aussi bien sur des surfaces inégales qu’un pneu avec une pression plus basse. Abaisser la pression permet également d’agrandir la surface de contact du pneu, améliorant ainsi l’adhérence. Cela permet littéralement de répartir la zone de contact du pneu.

Alors, jusqu’à quelle pression faut-il descendre ? Si tu utilises des roues standard sans système de verrouillage de differentiel, il est généralement sécuritaire de descendre jusqu’à environ 15 PSI. Descendre plus bas augmenterait le risque de faire sortir le pneu de la jante — ce que tu veux absolument éviter !

Tu peux toujours commencer à 20 PSI et baisser progressivement pour obtenir plus de traction.

Une chose à garder en tête : comment vas-tu regonfler tes pneus ? C’est là qu’un compresseur d’air portable est super utile. Ces unités 12 volts se connectent souvent à la batterie du véhicule avec des pinces crocodiles ou se branchent sur la prise accessoire 12V. Si tu n’en as pas, assure-toi qu’un de tes amis en ait un, ou va-t’en procurer un. C’est vraiment pratique.

5 : Ne pas comprendre les limites de son véhicule

Dernièrement, on voit beaucoup de vidéos circuler sur les réseaux sociaux de gens qui retournent leur véhicule. On secoue souvent la tête, car il est clair que cela va leur coûter cher. La plupart du temps, ces vidéos montrent des véhicules récents et légèrement modifiés qui n’ont absolument rien à faire dans cet endroit. Par exemple, un Toyota Tacoma avec des pneus de 33 pouces ne va pas traverser une fossé de cinq pieds de profondeur. Il y a des réalités comme la gravité, la garde au sol, la taille des pneus et, tout simplement, la réalité qui empêchent cela de se produire. Pourtant, ça n’empêche pas certains de tenter l’impossible.

La plupart de ces accidents sont causés par une mauvaise compréhension des limites du véhicule. Connaître ces limites et savoir quand on est proche de les atteindre, ça prend du temps et de l’expérience. Ce ne sera pas acquis dès ta première sortie (ni même ta cinquième). Dans une époque où tout doit être instantané et où la patience est rare, ça ne va probablement pas être ce que tu veux entendre, mais c’est pourtant la réalité.

Le secret ici, c’est de repousser ces limites lentement et prudemment. Si tu les dépasses trop rapidement, tu risques d’endommager gravement ton véhicule. Ou pire, tu pourrais te blesser sérieusement. Aucune de ces options n’est une bonne idée. Patience, jeune padawan.

: Ne pas comprendre les limites de ses compétences

Tes compétences ont aussi des limites. Il est vrai que, si tu débutes, ton niveau de compétence sera assez bas. L’essentiel à retenir, c’est que c’est parfaitement normal. Tout comme pour les limites de ton véhicule, développer tes compétences prend du temps et de l’expérience.

Respecter les limites de tes compétences est crucial. Quelqu’un qui apprend à skier ne va pas simplement enfiler ses skis et se lancer sur la piste la plus difficile. Pourtant, on voit souvent des gens faire exactement cela en hors route. Se lancer tête baissée sur les pistes de ski peut entraîner une chute et une jambe cassée. Faire la même chose en sentier peut aboutir à un véhicule de 50 000 $ détruit et des blessures graves. Encore une fois, sois patient et prends ton temps.

7 : On ne peut pas acheter des compétences

Certains les appellent des « wheelers à carte de crédit » ou d’autres termes, mais il y a des gens avec beaucoup de revenus disponibles qui construisent des véhicules incroyablement performants dès leur premier 4×4. Il y en a aussi qui pensent qu’ils seraient bien meilleurs en hors route s’ils avaient des pneus de 37 pouces ou une suspension coilover. Dans certains cas, ils ont peut-être raison. Mais si tu débutes, c’est souvent tes compétences qui te freinent.

Acheter une Ferrari ne fait pas de toi un grand conducteur. Il en va de même pour un véhicule ultra-modifié si tu n’as pas les compétences nécessaires pour l’exploiter. Bien sûr, on ne dit pas qu’il faut garder ton véhicule d’origine pour toujours. Mais au final, tu ne peux pas acheter des compétences. Concentre-toi d’abord sur l’amélioration de tes compétences, puis ajuste tes modifications en fonction de celles-ci. Cela fera de toi un meilleur conducteur sur le long terme. Et ce sera beaucoup moins embarrassant que de posséder un JK super modifié sans savoir comment l’utiliser.

8 : Écouter un spotter

Attendez, on ne disait pas que c’est important d’écouter un spotter? Oui, mais laissez-nous vous expliquer. Idéalement, un spotter devrait avoir de l’expérience et avoir parcouru plusieurs fois le sentier où vous êtes. Il saura quelles sont les bonnes lignes à prendre et exactement où placer vos pneus. Mais un spotter peut aussi être une personne quelconque sans beaucoup d’expérience. Il n’y a pas d’école ou de processus d’accréditation rigoureux pour les spotters. N’importe qui peut s’approcher et commencer à le faire.

Un spotter « utile » sans trop d’expérience peut vite devenir un problème. Rappelez-vous, vous n’êtes pas un robot au volant. Si un spotter vous met dans une situation où vous vous sentez vraiment mal à l’aise, n’hésitez pas à le dire. Et si le spotter n’est pas quelqu’un que vous connaissez ou en qui vous avez confiance, sentez-vous libre de faire un changement et de le remplacer par quelqu’un de plus fiable. On l’a déjà fait plusieurs fois. Les spotters lors des randonnées organisées sont presque toujours très expérimentés. Par contre, il n’est pas rare de tomber sur un spotter qui ne sait pas trop ce qu’il fait quand vous partez en roue libre avec des amis.

9 : Faire du hors route avec des épais

Tu es la moyenne des gens avec qui tu traînes », c’est un vieux dicton qui s’avère plutôt vrai. Si tu pars faire du wheeling avec une gang d’idiots, ne sois pas surpris si tu finis par en devenir un. Les vidéos cool et les likes sur Instagram peuvent sembler amusants au début, mais tu vas vite en avoir assez de payer pour toutes les pièces brisées. À force de te retrouver dans des situations de débiles, ça devient vite épuisant.

Partez sur les sentiers avec des gens qui savent ce qu’ils font au lieu de t’entourer d’idiots. Bien sûr, tu peux inviter un ami à faible QI pour offrir un peu de divertissement gratuit. Et tout le monde n’a pas besoin d’être un vétéran chevronné capable de tailler une bielle dans un pin. Mais une excellente façon d’apprendre, c’est d’avoir quelqu’un sur le sentier avec toi qui a plus d’expérience.

Quand j’ai commencé à rouler dans la boue, j’ai eu de la chance de m’entourer de gens fantastiques. Chacun d’eux avait beaucoup d’expérience et n’hésitait pas à la partager avec moi. C’était un peu comme être formé par Yoda, Dark Vador et Obi-Wan Kenobi en même temps. J’ai développé mes compétences et j’ai rapidement laissé mon statut de débutant derrière moi en absorbant toute cette connaissance partagée. Trouve ton Yoda du hors-route et laisse-le ou la guider sur les sentiers.

Dave Daneault chroniqueur 4x4setupMagazine

Top 10 des modifications les plus courantes que les débutants apportent à leur véhicule hors route.


  1. Voici un top 10 très intéressant des modifications les plus populaires chez les personnes qui débutent dans le monde du hors-route. Il est important de noter qu’il ne s’agit pas nécessairement de nos suggestions
  2. 1:Pneus : L’une des premières modifications que beaucoup de pratiquants de tout-terrain effectuent est de passer à des pneus tout-terrain ou boue. Ces pneus offrent une meilleure traction, une meilleure maniabilité et une plus grande durabilité sur des terrains accidentés, rocheux ou boueux par rapport aux pneus d’origine.
  3. 2:Kit de levage : Un kit de levage permet de rehausser la garde au sol du véhicule, ce qui aide à éviter de frotter ou d’endommager le dessous du véhicule pendant les sorties off-road. Cela permet également d’installer des pneus plus grands. Un levage modéré (1-2 pouces) est courant chez les débutants pour améliorer les capacités du véhicule sans le rendre trop difficile à manœuvrer.
  4. 3:Planchers de protection (Skid plates) : Les planchers de protection protègent le dessous du véhicule des rochers, des troncs et autres obstacles. C’est particulièrement utile pour les débutants qui apprennent à naviguer sur des terrains difficiles et veulent protéger des composants vitaux comme le moteur, la transmission et le réservoir de carburant.
  5. 4:Équipement de récupération : Bien qu’il ne s’agisse pas d’une modification du véhicule lui-même, avoir du matériel de récupération est essentiel en tout-terrain. Un kit de récupération comprenant un treuil, des sangles, des manilles et un cric haute levée peut être précieux si vous vous retrouvez coincé dans la boue, le sable ou la neige.
  6. 5:Suspension améliorée : Un système de suspension plus robuste peut améliorer la gestion des terrains accidentés et l’absorption des chocs. Cela est particulièrement important si vous avez l’intention de faire beaucoup de tout-terrain technique ou si vous voulez un meilleur contrôle lorsque vous roulez sur des surfaces irrégulières.
  7. 6:Bumpers (pare-chocs avant et arrière) : Les pare-chocs après-vente, en acier ou en aluminium, peuvent aider à protéger votre véhicule des dommages lors de vos sorties tout-terrain. Certains pare-chocs sont même conçus pour permettre de monter un treuil, des phares ou d’autres accessoires.
  8. 7:Éclairage : L’ajout de phares tout-terrain, comme des barres LED ou des projecteurs, peut améliorer la visibilité lorsque vous conduisez de nuit ou par faible luminosité. Ces phares sont particulièrement utiles lorsque vous naviguez sur des sentiers ou des obstacles après la tombée de la nuit.
  9. 8:Améliorations de l’admission d’air et de l’échappement : Un système d’admission d’air froid et un échappement amélioré peuvent aider à améliorer les performances du moteur. L’admission d’air froid permet au moteur de mieux respirer dans des conditions poussiéreuses ou boueuses, tandis qu’un échappement performant peut offrir plus de puissance et une meilleure efficacité énergétique.
  10. 9:Snorkel (rampe d’admission d’air) : Si vous prévoyez de traverser des zones inondées, un snorkel peut être une modification utile. Il élève l’admission d’air du véhicule pour la maintenir au-dessus du niveau de l’eau, ce qui empêche le moteur d’aspirer de l’eau.
  11. 10:Verrous de différentiel : Une modification plus avancée pour les débutants qui souhaitent aller plus loin. Les verrous de différentiel aident à améliorer la traction lorsqu’une roue perd de l’adhérence, ce qui est courant en tout-terrain.

Ces modifications peuvent améliorer votre expérience tout-terrain, mais il est important de commencer par les bases (comme les pneus et l’équipement de récupération) avant de vous lancer dans des modifications plus complexes. Et bien sûr, assurez-vous de conduire dans vos limites de compétence à mesure que vous apprenez à manipuler le véhicule sur des terrains difficiles !

Dave Daneault chroniqueur 4x4setupMagazine

Du nouveau chez Maxxis

Maxxis International-USA a lancé le premier des deux pneus Razr MT-C (compétition) : un nouveau pneu de 40 pouces adapté aux courses Ultra-4.
Le premier composé, conçu pour l’Ultra-4, fait ses débuts lors de la course King of the Hammers 2025, qui se déroule du 22 janvier au 8 février à Johnson Valley, en Californie. Il présente un composé tendre offrant une meilleure adhérence sur les gros rochers et les terrains accidentés.
Le deuxième, actuellement en développement, propose un composé de bande de roulement plus durable, améliorant la résistance aux coupures et aux éclats, ce qui le rend plus adapté aux courses de type désert de longue durée, comme celles de Baja.
Le Razr MT-C est basé sur le Razr MT.
Les athlètes sponsorisés par Maxxis qui viseront la première place incluent Chip McLaughlin et son copilote Brad Christiansen, Pip Justice et son copilote Tim Nolan, Justin Wicks, Brendon Thompson, ainsi qu’Andrew McLaughlin et son copilote David « Huck » Sirota.

Dave Daneault chroniqueur 4x4setupMagazine

Prepare Your Vehicle for Winter: 10 Essential Tips

Winter can be a real challenge for drivers. To ensure your vehicle’s safety during the cold months, here are 15 essential steps to follow.

A car mechanic replaces a battery during maintenance.
  • 1. Check the Battery Cold weather can weaken the battery. It’s crucial to have its capacity tested and to clean the terminals to prevent corrosion.
  • 2. Change the Engine Oil Choose oil that is suitable for low temperatures. A thinner oil will facilitate starting in cold weather.
  • 3. Check the Cooling System Ensure that the coolant level is correct and well-mixed to prevent freezing.
  • 4. Inspect the Tires Make sure your tires are in good condition and that the pressure is correct. Don’t hesitate to switch to winter tires for better traction.
  • 5. Inspect the Brakes A good braking system is essential in winter. Check the wear on the pads and discs.
  • 6. Replace Windshield Wipers In good condition, wipers are crucial for optimal visibility. Replace them if necessary and refill the washer fluid reservoir.
  • 7. Inspect Belts and Hoses Check the condition of belts and hoses to prevent any breakage that could cause mechanical problems.
  • 8. Fill Up Windshield Washer Fluid Use a freeze-resistant fluid to prevent the reservoir from freezing.
  • 9. Prepare an Emergency Kit Equip your vehicle with a kit containing a flashlight, blankets, a first aid kit, and possibly snow chains.
  • 10. Clean and Protect the Body Wash your vehicle and apply a protective wax to preserve the paint from road salt.

By following these tips, you’ll contribute to your safety and that of your vehicle throughout the winter.

Dave Daneault chroniqueur 4x4setupMagazine

Préparer Votre Véhicule pour l’Hiver : 10 Conseils Indispensables

L’hiver peut représenter un véritable défi pour les automobilistes. Pour garantir la sécurité de votre véhicule durant les mois froids, voici 15 étapes essentielles à suivre.

  • 1: Vérifiez la batterie Le froid peut affaiblir la batterie. Il est donc crucial de faire tester sa capacité et de nettoyer les bornes pour prévenir la corrosion.
  • 2. Changez l’huile moteur Optez pour une huile adaptée aux températures basses. Une huile plus fluide facilitera le démarrage par temps froid.

  • 3. Contrôlez le système de refroidissement Assurez-vous que le liquide de refroidissement est au bon niveau et bien mélangé pour éviter le gel.
  • 4. Vérifiez les pneus Assurez-vous que vos pneus sont en bon état et que la pression est correcte.
  • 5. Inspectez les freins Un bon système de freinage est essentiel en hiver. Vérifiez l’usure des plaquettes et des disques.
  • 6. Remplacez les balais d’essuie-glace Des essuie-glaces en bon état sont cruciaux pour une visibilité optimale. Changez-les si nécessaire et remplissez le réservoir de liquide de lavage.
  • 7. Inspectez les courroies et les tuyaux Vérifiez l’état des courroies et des tuyaux pour prévenir toute rupture qui pourrait causer des problèmes mécaniques.
  • 8. Faites le plein de liquide lave-glace Utilisez un liquide résistant au gel pour éviter que le réservoir ne gèle.
  • 9. Préparez une trousse d’urgence Équipez votre véhicule d’une trousse contenant une lampe de poche, des couvertures, une trousse de premiers secours et éventuellement des chaînes à neige.
  • 10. Nettoyez et protégez la carrosserie Lavez votre véhicule et appliquez une cire protectrice pour préserver la peinture des sels de déneigement.

En suivant ces conseils, vous contribuerez à votre sécurité et à celle de votre véhicule tout au long de la saison hivernale. Prenez le temps de bien préparer votre voiture pour voyager en toute sérénité !

Dave Daneault chroniqueur 4x4setupMagazine

Nokian inaugure une usine à 0% d’émission de c02

Que ce soit les grandes entreprises, les gouvernements, les médias nous avons souvent l’impression que la responsabilité de changer notre mode de vie afin de réduire nos émissions revient toujours au concitoyen moyen. Souvent nous avons même l’impression que les grandes entreprises n’emboîtent pas le pas elles-mêmes.  

C’est pourquoi nous allons rendre à césar ce qui lui revient. 

Depuis déjà un bon bout de temps Nokian avait annoncé lors de communiqué de presse leur désir d’atteindre 0% d’émission de carbone dans leur nouvelle usine. 

Oradea, en Roumanie. L’usine fonctionne sans utiliser d’énergie fossile, ce qui en fait la première usine de pneus à grande échelle au monde sans émissions de CO2. L’inauguration de l’usine marque l’achèvement réussi d’un projet de 2 ans.

L’inauguration de l’usine d’Oradea s’est déroulée en présence de hauts responsables du gouvernement roumain et des autorités locales. Ambassadeurs de Finlande et de Roumanie ; avec le conseil d’administration, l’équipe de direction de Nokian Tyres et quelque 200 invités.

Ceci est réalisé grâce à une combinaison de solutions. Toute l’électricité utilisée à l’usine d’Oradea en Roumanie est exempte d’émissions de CO2. Une partie de l’électricité utilisée dans l’usine est générée par des unités d’énergie solaire sur site. La vapeur utilisée pour durcir les pneus est générée par des chaudières électriques innovantes qui utilisent de l’électricité entièrement sans émission de CO2 au lieu des combustibles fossiles habituels tels que le charbon ou le gaz. De plus, le processus de fabrication des pneus est très économe en énergie, car nous n’utilisons que les technologies et les machines les plus modernes.

L’usine a produit son premier pneu en juillet 2024, et le projet s’accélère pour atteindre une capacité annuelle de 6 millions de pneus, avec un potentiel d’expansion à l’avenir. L’usine se concentrera sur la production de pneus de voitures particulières qui seront principalement vendus sur le marché d’Europe centrale, car elle est stratégiquement située à proximité des clients de cette région.

La superficie totale de l’usine est d’environ 54 hectares. L’installation comprend l’unité de production, un centre de distribution pour le stockage et la distribution de pneus, ainsi que des bâtiments de mélange, utilitaires et administratifs. La surface bâtie totale s’élève à environ 100 000 m2.

Je crois que lorsque les actions suivent les paroles il est important de le souligner, en espérant que plusieurs compagnies emboîtent le pas.

Dave chroniqueur 4x4setupMagazine

Notre Top3 pneus d’Hiver 2023

Les hivers au Québec amènent certes un lot de défis en ce qui concerne la conduite. Le choix de nos pneumatiques sur notre voiture est donc super important car il en va de notre sécurité ainsi que celle des autres usagers de la route.

Nous vous présentons donc notre top 3 de pneus cloutés ainsi que notre top 3 de pneus non cloutés. Nous tenons à préciser que nous ne parlons pas ici de pneu homologué, mais bien de pneu d’hiver. Les pneus homologués vont répondre à un autre besoin, mais ne sont pas comparables avec de vrais pneus à conception hivernale.

Nous commençons tout de suite par les pneus cloutés.

3 : Nokian Norman North 9

Nokian a bien sûr fait ses preuves en frais de pneu d’hiver, surtout sur la glace avec des crampons très efficaces qui rendent les freinages rapides. L’indicateur d’usure à même le pneu est également un point positif.

2 : Continental Ice Contact XTRM

Continental est bien sûr un des plus grands joueurs dans le domaine et n’a pas manqué de s’associer au groupe touchette de Montréal afin de produire le modèle XTRM ice-contact. Un pneu très bien adapté à nos hivers québécois. En effet le schéma de crampon sur le pneu plus espacé permet une bonne évacuation et un bon contrôle dans la gadoue. On peut ajouter sa technologie des crampons fusionnés dans les points positifs.

1 : Nokian Hakkapeliitta 10

Une fois encore, Nokian sort gagnant dans la catégorie du pneu clouté. Même si les concurrents offrent des produits de plus en plus équivalents, nous remarquons encore une légère avance lors de nos tests. La technologie Nokian pour ce qui est des crampons offre un sentiment de confort et de sécurité encore une fois inégalé pour nous sur les routes glacées du Québec.

TOP 3 NON CLOUTÉ

3 : CONTINENTAL VIKING CONTACT 7

Avec un dessin très spécifique à Continental, le Viking Contact 7 permet à la fois un contrôle sur la route avec des blocs plus rigides ainsi qu’une adhérence augmentée avec d’autres blocs plus souples. L’alliance des deux donne un produit très polyvalent lorsque l’on recherche un produit efficace sur la glace et sur la neige.

2 : Hakkapeliitta R5

Eh oui, un autre produit Hakkapellitta dans notre top 3. Avec le R5 vous retrouvez le même sentiment de sécurité lors de la conduite propre au fabricant. Avec une technologie de petite nervure qui évacue le résidu d’eau que l’on retrouve dans la neige celui-ci ne perd pas de son efficacité avec le temps.

1 : Michelin X-Ice Snow

Le Michelin X-Ice Snow nous a beaucoup impressionnés lors des essais à Tremblant par son efficacité dans de grosses bordées de neige. L’efficacité sur la glace est au rendez-vous, mais c’est le contrôle dans une bonne quantité de neige qui est réellement impressionnant. Il ne faut pas oublier de mentionner qu’il s’agit aussi d’un des pneus les plus confortables et silencieux sur la route sur le marché.

Dave Chroniqueur 4x4setupMagazine

Choosing your winter tires

CHOOSING YOUR WINTER TIRES

This is a topic that is near and dear to my heart, and I have wanted to cover it for some time. The reason is simple: your choice will have a direct impact on your safety and the safety of your family.

Choosing winter tires has become increasingly difficult with the growing range of products available on the market. Your budget will certainly guide your decision, but it will not be the only deciding factor.

As in many other areas, you must first assess your needs. I always say that if a business offers you a product without asking what your needs are and how you will use it, you should shop somewhere else as soon as possible – without this information, a salesperson will not be able to properly guide you towards products that suit your needs.

Tires are made for specific needs which will determine the type of rubber and studs as well as the design. Will the tires be used on the road only? Do they have to be effective on ice or heavy snow? The family that goes to the cottage every weekend will not have the same needs as the person who only commutes on a perfectly cleared road.

Once your needs have been identified, you will have different options, and this is when other factors will come into play, like the price. It is important to determine your budget to reduce the options to certain models.

At this stage, many consumers will make the mistake of relying on pseudo-experts on the internet. An example that I see far too often is about those winter-approved all-season tires recommended by people who have no expertise. When a dad asks for recommendations for winter tires safe on icy roads, but the first answer recommends a winter-approved all-season tire brand without supporting facts or road test results, it is difficult to take this recommendation seriously.

Winter-approved all-season tires can be effective in winter, indeed, with an adaptation of the driving. They are not designed exclusively for winter, but they can work. Keep in mind that a product that tries to be very effective in all areas will always end up being average in all of them. It does not mean that these tires should be avoided at all costs; they are simply not suitable for all needs and all driving conditions.

You can ask for advice, of course, but seek several opinions. Normally, tire experts will be more able to guide you towards the product that best suits your specific needs while respecting your budget.

The safety of your family is important. Take the time to do your research. Our next column will present our Top 5 tires for Quebec winter.

Dave Daneault 4x4setupMagazine

Translation by Marie-Claude Villemure

Comment bien choisir ses pneus d’hiver.

Voilà un sujet qui me tient à cœur et que je voulais couvrir depuis un certain temps. La raison est simple : ce choix aura un impact direct sur votre sécurité ainsi que celle de votre famille.

Le choix de nos pneus d’hiver est de plus en plus difficile avec la gamme de produits grandissante sur le marché. Le budget va sans aucun doute orienter notre choix, mais cela ne constituera pas le seul facteur de décision.

Comme dans beaucoup de domaines, il faut en tout premier lieu évaluer nos besoins. Je dis toujours que si un commerce vous offre des produits sans vous avoir demandé quels sont vos besoins en lien avec le produit et le type d’utilisation, vous devriez changer de commerce dans les plus brefs délais. Sans cette information, un vendeur n’est pas en mesure de bien vous orienter vers des produits qui répondront à vos besoins.

La confection des pneumatiques vise des besoins spécifiques. C’est d’ailleurs ce qui déterminera le type de gomme, le type de crampon et tout le design lors de sa fabrication. Le pneu sera-t-il utilisé sur route seulement? Devra-t-il être efficace sur la glace, sur la neige abondante? Ainsi, la famille qui ira au chalet toutes les fins de semaine n’aura pas les mêmes besoins que la personne qui ne fait que des aller-retours au travail sur une route parfaitement entretenue.

Une fois les besoins identifiés, des choix s’offrirons à vous, et c’est à ce momentque d’autres facteurs vont entrer en compte. On peut prendre par exemple, le prix. Il est donc important de déterminer son budget afin de réduire votre choix à certains modèles.

À cette étape, beaucoup de gens vont commettre l’erreur de se fier à des pseudo-experts sur internet. Un exemple de ce phénomène que je vois beaucoup trop souvent est le fameux pneu homologué qui est recommandé par des personnes sans expérience dans le domaine. Lorsqu’un père de famille demande des recommandations pour un pneu d’hiver sécuritaire sur nos routes glacées et que la première réponse est une marque de pneu homologué et que sa promotion n’est pas reliée à des faits ou des résultats de tests sur route, il est difficile de prendre cette recommandation au sérieux.

Les pneus homologués sont des pneus qui, effectivement, peuvent être efficaces l’hiver avec une adaptation de la conduite. C’est-à-dire qu’il ne s’agit pas d’un pneu conçu exclusivement pour des besoins hivernaux, mais qu’il se débrouillera. N’oubliez pas que quand un produit essaie d’être très efficace dans tous les domaines il finit toujours par être moyen dans tous. Cela ne signifie pas qu’on doive l’éviter à tout prix, mais il n’est pas adapté pour tous les besoins et tout les types de conduites.

Donc, vous pouvez demander conseil bien entendu, mais prenez plusieurs avis et normalement les experts en pneus vont être plus en mesure de vous orienter vers le produit qui s’adapte le mieux à vos besoins spécifiques tout en respectant votre budget.

La sécurité de votre famille est importante prenez le temps de bien faire vos recherche. À lire dans notre prochaine chronique, notre top 5 dans les pneumatiques pour nos hivers québécois.

Dave Daneault chroniqueur 4x4setupMagazine