C’est un projet que j’avais en tête depuis un certain moment.
J’ai proposé l’idée aux administrateurs du Club Jeep Mauricie. L’idée leur a parût un peut farfelue mais, après explication du projet, ils ont embarqué avec enthousiasme.
Pour débuter, il fallait trouver la perle rare à un bon prix.
Par la suite, le projet fût financé avec la vente des pièces du jeep de original.
Quelques membres se sont portés volontaires pour aider à réaliser ce projet fou; soit M.Michel Gosselin de ‘’Attache Auto Mg’’ en fournissant des pièces (essieux ,roues, tout ce que ca prend pour transformer une remorque) puis M. Louis Furlotte de ‘’Soudure LFJ’’.
M. Furlotte fût d’une grande aide avec ses idées, ses suggestions et son savoir-faire.
M.Furlotte ne s’est pas gêné pour nous traiter de ‘cabochons’ Jessy Masson et moi. Nous étions tellement enthousiasmes et pressés sautant ainsi quelques étapes!
M. Furlotte fût d’une aide indispensable pour ce projet. Il a créé un chef-d’œuvre avec le BBQ (grille de feu ajustable, prise d’air pour contrôler le feu, grille en stainless).
Il nous a fourni tout les matériaux son précieux temps (+ de 60hrs de travail) et son merveilleux sens de l’humour. Ces trois éléments ont fait de cette expérience un agréable moment. Il ne faut pas oublier la conjointe de M.Jessy Masson, Fanny Moreau, qui est aussi venue donner un coup de main à quelques reprises.
Finalement M.Francis Casobon de ‘Sablage Caso s’est joint à cette aventure et nous a offert le sablage au jet ainsi que la peinture de notre choix.
WOW que d’émotions de voir ce projet se réaliser sous nos yeux et prendre une telle ampleur. Quelle générosité de tout ce monde incroyable.
L’inauguration du BBQ s’est fait à l’été 2018, chez moi avec les membres du club. 85 personnes sont venu déguster de succulentes côtes levées.
Le BBQ servira pour les activités du club et pour certaines levées de fond et de bienfaisances.
Un ‘gros merci’ à tout ce beau monde qui est venu, de près ou de loin, aider à réaliser se rêve que je caressais depuis un bon moment. Merci
Montréal,
4 janvier 2019 — Le pilote David Bensadoun et son coéquipier
Patrick Beaulé de l’équipe ALDO Racing sont à Lima au Pérou où ils ont rejoint
l’équipe qui était déjà sur place à préparer leur nouveau prototype CR6 en vue
de leur participation à la 41e édition du Dakar 2019. Pour le duo
québécois, ce sera leur cinquième participation à cette épreuve. Afin
d’exploiter à fond leur CR6, ALDO Racing s’est adjoint les services de Julien
Hardy de Century Racing. Julien est l’un des
ingénieurs – concepteurs du prototype CR6. Sa présence au sein d’ALDO Racing
sera un atout pour l’équipe qui étrennera son véhicule.
Un départ protocolaire de Myraflores
sera donné le dimanche 6 janvier. Parcours qui ne compte pas aux résultats
officiels. Le Dakar 2019 se déroulera du 7 au 17 janvier sur un
parcours d’environ 5 540 kilomètres, dont 2 660 seront chronométrés
lors des étapes spéciales de vitesse (ES) disputées à 70 % dans le sable.
L’événement sera marqué d’une intensité inégalée au niveau navigation et
pilotage.
L’aller-retour Lima se déroulera dans le sud du Pérou.
Chacune des dix étapes chronométrées comprend des points de vérification qui
pénalisent les voitures qui ne poinçonnent pas électroniquement lors de leur
passage parce qu’elles sont trop loin du Way
Point ou parce qu’elles ont devancé ou dépassé le temps limite. Pour nos Québécois,
le Dakar s’annonce comme une course à obstacles.
« Nous
avons établi un plan qui devrait nous permettre de bien rouler au Dakar,
explique David Bensadoun. Lors des deux
premiers jours, je dois me réhabituer à la voiture et évaluer la réaction des
suspensions, car je n’ai pas conduit le CR6 depuis avril dernier. Je n’ai pas
l’intention de pousser la voiture à plus de 80 % de ses capacités afin que
Patrick puisse se concentrer sur la navigation.
« À
partir de la troisième journée jusqu’à l’arrêt de la mi-course, je vais
augmenter la cadence entre 85 et 90 % sur les chemins qui me le
permettront. Sur les dunes, je vais ralentir à 80 % afin de ne pas nous
mettre dans le trouble.
« Je
crois que ce rallye sera très difficile. Beaucoup pensent que puisque
l’événement se déroule sur seulement 10 jours au lieu de 14 et que le kilométrage
des étapes spéciales est réduit que ce sera plus facile, mais les dunes au
Pérou sont très piégeuses. De plus, les organisateurs du rallye doivent prouver
que l’événement est un vrai Dakar. D’après mes recherches en ligne, je crois
que les étapes marathon des jours 4 et 5 seront très difficiles à compléter.
Nous devrions gagner du temps sur la compétition en gardant le cap et en
évitant de rester pris. Ajouter à cela les risques d’accidents et de capotages
des équipes de pointe qui roulent toujours à tombeau ouvert, il pourrait y
avoir beaucoup d’abandons.
« Après
la journée de repos, nous allons faire une course tactique. Nous allons voir
qui de notre groupe nous précède et à quels endroits nous allons pousser la
note. Nous avons une voiture formidable qui nous aidera à rouler en toute
sécurité. Dans les zones de sable plat, nous allons très bien nous tirer
d’affaire. Sur les dunes, nous allons nous concentrer sur la navigation, éviter
les accidents, l’ensablement du CR6 et les capotages, » a
conclu Bensadoun.
Le copilote Patrick Beaulé abonde dans le même sens
que son coéquipier, et il est très optimiste sur les chances de succès de
l’équipe au Pérou.
« On sent ici à Lima que
tous les membres de l’équipe connaissent l’importance du succès au Dakar pour
l’organisation d’ALDO Racing et ils sont prêts pour le départ protocolaire le 6
janvier à Myraflores, a déclaré le copilote Patrick Beaulé. Je me sens vraiment en confiance. J’ai entendu dire que la navigation
sera la plus difficile que j’ai connue. Heureusement que notre participation au
rallye Desafio Ica en septembre dernier nous aidera, car les notes du Dakar
seront du même type de jargon de course.
« L’excellent travail de
préparation effectué par notre directeur de projet, Stephan Desrochers, m’a
libéré de ce boulot et me permet de me concentrer sur le rallye. J’ai vraiment
hâte de pouvoir enfin essayer la CR6 dans l’élément pour lequel elle a été
construite.
« Je crois que le Dakar
sera extrêmement ardu tant au niveau technique qu’en navigation. C’est plus
court en temps et distance que les éditions précédentes, mais l’organisateur
espère quand même perdre au moins 50 % des participants avant la fin du
rallye ! On ne veut pas faire partie de ce groupe !
« Nous avons toujours
rêvé d’un Dakar sur les dunes et le sable. Je crois que nous serons bien
servis, » de conclure le pilote québécois.
À
la suite de chaque journée de compétition du Dakar 2019, les médias et les
amateurs pourront suivre les activités quotidiennes et obtenir le
classement de l’équipe ALDO Racing sur leur page Facebook au https://www.facebook.com/aldoracingteam/.
Un communiqué-reportage sera publié le samedi 12 janvier à l’issue de la
première moitié du rallye.
Les amateurs peuvent suivre le déroulement du podium
de départ en direct sur la page Facebook officielle du Dakar > www.facebook.com/dakar. Pour suivre quotidiennement
la course en direct en français allez sur le compte twitter.com/dakarendirect et les résultats devraient
être en ligne quotidiennement sur le site www.dakar.com (EN / ES / FR).
La participation d’ALDO Racing au Desafio Inca est le
fruit d’un partenariat avec le Groupe ALDO, E.F. Walters, Stingray, SAJO, la Corporation Vitesse
Transport, le Groupe OEC et
Investissements Fesh-Fesh.
Photos
Photo David Bensadoun et Patrick Beaulé avec le CR6
Comment
est-ce que je choisis le bon ratio pour les différentiels de mon 4×4?
Cette
question revient souvent sur nos plateformes web. On se fait même régulièrement
demander comment connaître le ratio actuel des différentiels de son 4×4. Nous
allons essayer de vous aider un peu à ce sujet.
Premièrement,
il est important de comprendre que votre moteur produit une énergie qui n’est
pas adéquatement dosée pour un véhicule routier (encore moins pour un véhicule
hors route). Cette force motrice passe donc par les composantes
suivantes : transmission, transfer case et différentiels, afin d’être
utilisée de façon optimale. Ces trois éléments agissent comme des leviers en
transformant la vitesse de rotation du moteur en couple par le moyen de
systèmes d’engrenages. Ainsi, théoriquement, prenons un véhicule qui développe
100 livres de couple aux roues lorsqu’il roule à 100km/h (genre un Suzuki
Samurai twin turbo ????). Si, dans les mêmes conditions, on
fait passer cette puissance par un engrenage avec un ratio de 2 pour 1, ce
véhicule roulera désormais à 50km/h mais il développera 200 livres de couple.
Étant donné
que nos véhicules ont premièrement été conçus pour la route, il est intéressant
de savoir que ces systèmes d’engrenages peuvent être modifiés afin de transformer
cette énergie pour l’adapter aux conditions hors-route. Et comme le système
d’engrenages le «moins dispendieux» à modifier est le différentiel, c’est sur
celui-ci que nous allons nous attarder.
Un ratio qui
correspond à votre profil
Comme le
différentiel est le dernier des 3 systèmes d’engrenages (le plus loin du
moteur), il multiplie en même temps le ratio des 2 précédents (transmission et
transfer case). Autrement dit, si vos différentiels ont un ratio de 4 pour 1 et
que la 1ère vitesse de votre transmission a un ratio de 3 pour 1. Il
faut donc les multiplier pour obtenir le ratio final : donc 3×4=12. Le
moteur est donc 12 fois plus puissant mais 12 fois moins rapide. C’est
intéressant quand vient le temps de franchir un obstacle! (Un Rubicon fait 84
pour 1!!!) Le côté négatif à cela est que ça multiplie aussi le ratio de la 5e
vitesse de votre véhicule. Autrement dit, en changeant le ratio des
différentiels, votre 5e vitesse pourrait désormais ressembler à
votre 4e vitesse. Ainsi, sur l’autoroute, votre consommation risque
d’augmenter et votre vitesse de croisière risque de diminuer. Il faut donc bien
réfléchir avant de modifier.
Ici, la clé
du succès est de bien se connaître et de ne pas se mentir sur l’utilisation
réelle de votre 4×4.
Malgré tout,
il est important de savoir que changer la grosseur de vos pneus requiert
obligatoirement une modification du ratio des engrenages (ou une grosse
modification au moteur $$$ ) afin de récupérer les performances d’origine.
Ainsi, si vous grossissez vos pneus de 15% (vous passez de pneus de 30 pouces à
35 pouces), il faudra modifier le ratio des différentiels de 15% pour récupérer
les performances d’origine.
Ainsi, si
vous êtes un consommateur de hors route ou de remorquage et que vous avez
grossi le diamètre de vos pneus, tant qu’à essayer de récupérer les
performances d’origine en changeant le ratio de vos différentiels, pourquoi ne
pas exagérer le ratio pour aller chercher un peu plus de puissance (tout en
sachant que vous sacrifiez un peu de vitesse au passage)? Dans l’exemple
précédent, je parlais d’un dude qui passe de pneus de 30 pouces à 35 pouces
(15% de grossissement). Au lieu de poser un ratio 15% plus gros dans ses
différentiels, il pourrait poser un ratio 20-25% plus gros. Ainsi, il serait
plus lent, mais plus puissant qu’à l’origine et il aurait un meilleur contrôle
en hors-route.
Il est bien
de savoir que plus votre rapport est élevé plus la vitesse sera lente. Par
exemple, un ratio de 5.38 (ratio idéal pour un véhicule 100% hors route) est
plus lent qu’un ratio 3.08 (ratio pour un véhicule de route). Ceci donne plus
de puissance de traction mais moins bon pour l’économie d’essence et la haute
vitesse.
Inversement,
si le rapport est abaissé, les performances à haute vitesse seront augmentées
et normalement, l’économie d’essence aussi.
Le ratio de
différentiel se calcule en divisant le nombre de dents de la couronne par le
nombre de dents du pignon. Cela détermine combien de fois votre arbre de
transmission va tourner pour faire un tour de roue complet. Par exemple un
rapport 4.10 :1 signifie que votre arbre de transmission devra tourner
4.10 fois pour faire tourner les roues 1 fois. C’est le cas du Jeep Rubicon qui
sort souvent de l’usine avec des Dana 44 et des gears 4.10 : 1.
Comment
déterminer votre ratio?
Il y a plusieurs
moyens, mais ne vous fiez pas à ce qu’Internet dit à propos du modèle et de l’année
de votre véhicule, car plusieurs modèles ont eu des options différentes et
peuvent aussi avoir été modifiés par l’ancien proprio. Une façon simple est
d’ouvrir votre couvert de différentiel (lors du changement d’huile) et de
diviser le nombre de dents de la couronne par le nombre de dents du pignon. Normalement,
sur le côté de la couronne, le nombre de dents est aussi écrit. Par exemple, si
vous voyez «41 11», il s’agit d’un ratio de 3.73 (41 ÷ 11 = 3,73). Il se peut
aussi que le ratio soit inscrit sur une plaquette vissée avec le couvert de
différentiel.
Voilà. J’espère que ça démystifie un peu la chose et que ça aidera quelques-uns d’entre vous à faire le bon choix de ratio. N’oubliez pas que c’est une modification qui coûte autour de 2500$ (Jeep JK) et pour laquelle essayer de sauver des $ en coupant sur la qualité des pièces ou du travail finit régulièrement par un bris en plein milieu de sa sortie en hors-route!
TEAM 285 – DES QUÉBÉCOISES PASSIONNÉES DE TRAIL DANS LE DÉSERT DU MAROC
Qu’est-ce qui fait que deux amies québécoises, passionnées de trail, soient aussi fébriles que des enfants à l’approche de Noël? C’est leur engagement à participer au raid solidaire 100% féminin au Maroc – Cap Fémina du 1er au 13 octobre 2019!
L’idée du dépassement de soi et de leurs forces, pour ensuite franchir le portail d’une école et participer à sa rénovation ainsi que de faire des rencontres en soirées avec la population marocaine, ont attiré Lyne Tremblay et Lucie Corriveau à s’embarquer dans la 9e éditions du raid solidaire(http://www.capfeminaaventure.com/date-et-programme-2019/), organisé par l’agence Maïenga, organisatrice du Rallye Aïcha des Gazelles du Maroc depuis 1990.
Le raid consiste en un parcours de 5000 km parcourus en 4×4, Quads ou SSV, à travers la France, l’Espagne et le Maroc. En tout, 12 jours hors du commun entre Canadiennes, Françaises, Suissesses, Belges et Marocaines, avec des actions solidaires au Maroc, 6 étapes sportives dont 2 journées en marathon en autonomie totale et nuitée à la belle étoiles où les moments intenses d’émotions sont partagés.
Les actions solidaires sont les suivantes : ● En France, remise de matériel de puériculture aux Restos Bébés du Cœur; ● Au Canada, dons remis à la Fondation St-Vincent-de-Paul par l’entremise d’un montant attribué au nombre de balises découvertes par chaque équipe canadienne lors du raid; ● Et, sur les terre Africaines où elles vont repeindre une école dans le Sud Marocain.
Le choix du véhicule n’est pas encore déterminé pour Lyne et Lucie car elles hésitent entre le 4×4 ou le SSV. Ayant toutes deux l’expérience du 4×4 avec leurs Jeeps respectifs, peut-être iront-elles vers le SSV afin d’augmenter le challenge hors de leur zone de confort. Le tout sera déterminé selon les fonds amassés en septembre prochain, date à laquelle elles devront compléter la location du véhicule et l’inscription finale au raid.
Peu importe la monture choisie, elles feront un travail d’équipe avec principalement Lyne comme pilote et Lucie comme navigatrice. Au matin de chaque étape, elles recevront un road-book, indiquant le tracé du jour. Le but est de suivre un parcours prédéfini sur pistes et dunes à l’aide du road-book et d’une boussole, en pointant les différents contrôles de passages et en étant au plus proche du kilométrage idéal. Il n’y a aucun critère de vitesse. Des contrôles de passages surprises sont mis en place afin de vérifier que les équipages suivent l’itinéraire prédéfini.
La sécurité est omniprésente tout au long du rallye et une équipe professionnelle et rodée les encadre en permanence grâce au Smalltrack, système de sécurité et de tracking par satellite. Et c’est grâce à ce système que vous pourrez suivre leur évolution tout au long du rallye-raid qui sera affiché sur la page facebook du raid Cap Fémina Aventure, et ce, en temps réel.
Mais l’heure est toujours aux préparatifs! L’édition 2019 se prépare et de nombreuses Cap’Fées se mobilisent déjà pour récolter des dons en vue de cette aventure! Les canadiennes, ne pouvant apporter les denrées en Europe pour les actions solidaires, se joignent à des organismes canadiens afin d’optimiser ce volet de l’aventure. Comme organisme canadien, le Team 285 s’est joint à la Fondation Steve O’Brien (https://fondationsteveobrien.com/) qui a pour but d’aider les jeunes dans la persévérance à atteindre leurs buts. Elles aident la fondation en participant aux levées de fonds de celle-ci et le surplus des fonds amassés pour leur aventure sera remis à la fondation.
Afin d’amasser les fonds nécessaires à cette aventure d’une valeur approximative entre 18900$ et 21900$ (selon le type de monture choisie), le team 285 organise diverses activités ainsi que la vente d’articles. Jusqu’à présent, elles ont amassé des fonds grâce à des activités telles que :
● Spectacle de Blues ● Spectacle d’humour ● Soirée amicale de quilles ● Vente d’hot-dogs lors de journées organisées par des commanditaires ● Des tirages moitié/moitié ● Vente d’articles pour chiens et chats, faits à la main par elles-mêmes
Jusqu’à présent, le budget de l’équipe est amassé à 40%. Alors, les filles lancent un appel aux dons en direction de tous et aussi des entreprises. Elles ont un calendrier 2019 déjà bien chargé avec des activités qui seront révélées graduellement au cours des prochaines mois. Pour les suivre dans leur aventure ainsi que les encourager, allez suivre leurs pages
Lorsque on parle du monde de la peinture on se rend vite compte que les commentaires s’enchaînent sur les réseaux sociaux. Plusieurs avis se contredisent. Une des techniques qui soulève beaucoup d’interrogations et questions est l’hydrographie. Tout le monde a vu les fameux vidéos sur YouTube ou on voit l’insertion d’une pièce dans un bassin et le moment ou elle en ressort avec des motifs ou des couleurs complètement pétés.
Mais ça marche comment? Quelles sont les étapes ? Quelles sont les implications réelles en temps et travail afin d’avoir un produit fini de qualité. Quels sont les pièces ou matériaux qu’on peut hydrographier ? Nous avons donc décidé de passer faire un tour chez Lacombe Hydrographics, voir Jérémie afin de lui poser nos questions et avoir les réponses d’ un spécialiste dans le domaine.
HISTOIRE
Le 26 juillet 1982, MotoyasuNakanishi, de la société d’ingénierie Kabushiki Kaisha Cubes, a fait une demande de dépôt auprès de l’agence US des brevets pour un dispositif permettant le transfert hydrographique. On peut lire dans le résumé : « Le dispositif permet de faire flotter un film de transfert à la surface d’un liquide contenu dans un bassin, il comporte une structure qui fait couler le liquide dans le sens d’arrivée du film et une autre qui permet d’immerger de l’amont à l’aval l’objet à peindre ( source wikipédia)
ÉTAPES :Afin d’arrivé à un résultat final de qualité on retrouve plusieurs étapes tous aussi importantes les unes que les autres. En fait, au lieu de dire étapes on pourrait appeler ça des facteurs possibles de »fuckup » ????! En effet, si une seule des étapes n’est pas complétée à la lettre, ou que les temps ne sont pas respectés, il est très possible que le résultat ne soit pas appréciable.
Étape 1 : La première étape comme dans beaucoup de domaine est la préparation. L’hydrographie est une technique de peinture, il est donc primordial d’avoir une surface exempte d’impuretés avant d’appliquer le procédé. Dans le cas présent, les roues ont été »sandblastées » au préalable.
Étape 2 :Ensuite une couche d’apprêt devra être appliqué afin de rendre la surface prête à recevoir la peinture. Encore là, l’utilisation d’un produit de qualité est nécessaire pour avoir un beau fini.
Étape 3 : La pellicule choisie par le client sera coupée de la bonne dimension et déposée dans le bassin d’eau. L’eau en fait ne sert qu’à retenir la pellicule. Une fois la pellicule posée sur l’eau, on doit s’assurer de l’absence de bulles sous le papier. Le papier restera normal sur l’eau jusqu’à la prochaine étape.
Étape 4 : Par la suite, on doit vaporiser un produit activant, il s’agit d’un activant qui crée une réaction chimique entre la peinture et la sous-couche. On doit chronométrer cette étape afin de laisser le procédé chimique faire son effet.
Étape 5 : La prochaine étape est le trempage de la pièce, cette technique doit être fait de façon très méticuleuse. Un faux mouvement peut faire rater tout le processus et alors toutes les étapes devrons être recommencées.
Étape 6 : Le rinçage, la pièce va par la suite prendre sa douche dans un bassin de rinçage qui enlèvera toutes les particules ou résidus chimiques ayant pu rester sur le morceau. Après avoir prit une douche de 15 min, une petite douchette à l’eau propre viendra conclure cette étape.
Étape 7 : La dernière étape sera l’application d’un Clear, qui servira à protéger la peinture de sur votre pièce. Un choix de mat, lustré etc. est aussi disponible.
Comme vous pouvez le voir il y a beaucoup d’étapes principales, et je vous évite toutes les sous-étapes, comme le »taping » des pièces, les touch-ups, toute la préparation des pellicules et du bassin etc.
En résumé, c’est un travail très méticuleux qui donne des résultats géniaux et très impressionnant. Si ça s’applique à notre monde du hors-route… Tout dépend de vos besoins. Il s’agit d’une belle option pour personnaliser votre véhicule à un prix très raisonnable.
Pour en savoir plus, visionnez notre entrevue, ou écrivez directement aux gens de chez Lacombe Hydrographics
Dave Daneault, chroniqueur 4x4setup Magazine
voici le liens de l’entreprise si vous avez des questions.
Aujourd’hui, je veux vous parler d’un projet que j’ai fait pour un client et les problèmes que j’ai rencontré en cours de route.
Pour débuter, quand on commence un projet, il est important de savoir combien de matériel on a besoin et quel matériel on veut prendre pour faire notre projet.
Pour ce »rack » mon client avait quelques spécifications. Il voulait que ce soit facile à enlever et remettre et que le rack ne cogne pas sur lui-même quand il conduit.
J’ai dû commencer par trouver où le rack allait s’attacher sur le derrière du jeep. J’ai opté pour les trous originaux pour le hard top. J’avais maintenant mon emplacement, j’ai donc mesuré les grandeurs pour avoir toutes mes mesures. Créer les brackets pour tenir le rack était assez facile, du flat bar et du tube en aluminium souder au TIG et le tour est joué.
Pour le rack, la création et l’imagination commencent à aider. Je devais créer un rack robuste et en même temps quelque chose qui sort de l’ordinaire. Quoi faire pour fabriquer un rack qui n’est pas pareil a tous les autres, mais qui va résister à du off-road de jeep avec de l’équipement d’attaché. La base a été fabriquée de 1 x 2 x 1/8 en aluminium avec une feuille de diamond plate 1/16 pour le fond. J’ai créé les côtés en coupant plusieurs morceaux de 2 pouces de haut et un tube sur le dessus. Ceci peut paraître facile, mais voir cette idée dans ma tête et de créer cette idée, pas une tâche facile. Je dois trouver les mesures vu les coins en 45 degrés et comment le tout va s’aligner. J’ai passé 8 heures à souder, couper et ressouder pour avoir les résultats que je cherchais. Une fois le tout placé et »tacké » ensemble, je peux finalement tout souder. Pour pouvoir me rendre à cette étape, j’ai dû recommencer le projet 2-3 fois. Entre ma vision et celle de mon client, on a dû travailler ensemble pour le plan. Mais entre mes dessins et sa vision, il y avait des zones grises. Ceci arrive assez souvent. Il va toujours y avoir un retard à cause qu’une mesure ne fonctionne plus, le plan change ou vous voyez que ça ne fonctionne juste pas. Ne vous découragez pas, j’ai plusieurs projets que j’ai commencé et qui ont tourné en un cauchemar. Prenez du recul et réévaluez la situation pour reprendre votre projet avec une tête fraîche et de nouvelles idées pour surpasser les problèmes rencontrés.
Bien que ce fût juste un petit article, je me suis finalement acheté un 87 YJ. Je vais prendre des photos des réparations que je vais faire en cours de route et vous donner des trucs tout au long de mon projet.
Si vous avez une idée pour un article ou un vous avez des questions vous pouvez aller voir ma page FB.
Envoyez-moi un message si vous voulez quelque chose de construit.
Il nous fait plaisir de vous inviter à un repas traditionnel de cabane à sucre pour notre lancement de calendrier 2019. Il s’agit d’une belle occasion de se rencontrer et de discuter de notre passion du hors route. Le prix d’entrée comprenant le repas sera autour de 25$ par personne. Comprenant repas à volonté ainsi que chansonner. Un énorme merci de votre soutien. Apportez vos enfants.
Pour participer veuillez cliquer sur le liens ci dessous
Si vous suivez un peu le monde du hors route ou connaissez bien les véhicules militaires, la machinerie lourde ou encore les véhicules agricoles vous avez déjà entendu parler des Portal Axle.
Plusieurs personnes dans le monde du hors-route en parlent, en rêvent ou ne savent tout simplement pas de quoi il s’agit. Nous avons décidé de vous faire un petit résumé afin de répondre, on l’espère, à quelques-unes de vos questions.
Bon premièrement de quoi s’agit -il? Il s’agit en gros d’une boîte d’engrenage. Normalement de petits et grandes, les unes reçoivent les rotations de l’essieu et l’autre transmet cette même énergie aux roues.
Il est important de savoir que ce type de système ne se veut pas une bonne option pour tout le monde. Voici quelques avantages et inconvénients.
AVANTAGE : -Le plus grand avantage d’un portal est l’augmentation de la garde au sol. En effet vous avez beau avoir n’importe quel kit de suspension, vous n’améliorer jamais votre garde au sol au-delà de ce que la grosseur de vos pneus peuvent vous donner. Le portal lui c’est exactement ce qu’il fait, votre essieu qui arrive normalement au centre de votre roue se verra décentré, ce qui donnera de la hauteur à votre différentiel par rapport au sol. Il s’agit d’un avantage majeur pour ceux qui font du hors route. Le système d’engrenage enlève énormément de stress sur vos composantes. En fait, il permet une augmentation d’environ 200% torq (selon certaines sources) pour presque un effort équivalent avec un système d’essieux standard. Pour donner un exemple, c’est comme faire du vélo, lorsque l’on utilise la grande gear, l’effort est beaucoup moins grand sur le pédalier pour faire tourner la roue et par le fait même le stress sur les genoux beaucoup moindre. Grâce à cet avantage, il est donc possible de rouler de plus petite composante, par exemple il est moins nécessaire de rouler de très gros différentiels HD. Certains sont d’ailleurs toujours un peu surpris de voir la grosseur des différentiels de Humvee de l’armée américaine qui sont petits. Plus petite pièce égale donc réduction de poids ce qui entraîne une meilleure performance du véhicule. Autre petit avantage permet l’installation d’un système de contrôle de l’air dans vos pneus, qui est impossible de passer dans un Cv joint. Option assez rare dans le domaine du hors route cependant.
DÉSAVANTAGE : -le poids, un tel système a un poids non négligeable. Même si la technologie s’améliore dans le domaine. Il est bon de savoir aussi que tout ce qui se trouve au-dessus de votre suspension sur votre véhicule bénéficie de l’amortissement de ceux-ci. Par exemple lorsque vous frappez une roche l’Energie du choc se transfère au travers votre suspension qui en élimine une grande partie. Pour ce qui est des composantes sous la suspension comme les roues, les différentiels ou même les portals, ils absorbent directement les chocs. Les portals ne sont pas faits pour la haute vitesse, donc si votre véhicule est un daily et que vous avez à vous en servir sur l’autoroute à des vitesses au-dessus de 100km/h, il ne s’agit pas d’une bonne option pour vous. Plus de pièces veut dire aussi plus d’entretiens, le système d’engrenage requière de l’huile afin de bien lubrifier les composantes mécaniques du système. Il vous faudra donc changer les huiles a des fréquences variantes selon le type d’utilisation ou la contamination de ceux-ci. Pour fini le prix, il est pour certain pas un désavantage, car tout a un prix, mais pour certain il en est un gros. En effet il est très dispendieux de se procurer un kit d’essieux portal. Par exemple un kit Mopar peut tourner autour de 12 500$ pour le devant et environ 11, 000 $ arrière. Il est donc souvent préférable de magasiner un usagé comme ceux d’unimog qui sont très populaires. Vous pouvez vous trouver ceux-là pour environ 2500 à 4000 $ pour la paire dans l’usagé.
Petit vidéo sur le fonctionnement.
Donc très belle modification à apporter à votre véhicule mais dépendaement des besoin n’est pas pour tout le monde.
Avec un peu de délai, on y va avec la suite des programmeurs et des modifications de bases. ( partie 1 )
Comme je disais dans le précédent article, c’est possible de gagner des hp, du torque et de l’économie de diesel en même temps… En fait, même avec toutes les modifications possibles sur un véhicule, rien de ne donne autant de performance et d’économie que le programmeur et ce pour plusieurs raisons.
Pour sortir le meilleur d’un moteur, la durée et la synchronisation (timing) de l’injection c’est le secret de la recette. Même avec un gros setup de twin turbo et un système d’injection plus performant qui vous coûte 10 000$, un programmeur à 1000$ va vous donner pratiquement les mêmes hp. Par contre si vous ajoutez le gros setup de turbo et d’injection au programmeur, c’est à ce moment que ça devient vraiment le fun.
Stage
Mais pourquoi les fabricants ne sortent-ils pas les véhicules comme ça d’origine ? 2 raisons majeures, premièrement la garantie… Augmenter le timing fait monter la pression dans les cylindres, c’est donc plus dur sur les gaskets de têtes, pistons, les bearings de crank… Un moteur plus fort demande une transmission plus solide, donc plus dispendieuse, même chose pour le reste de la mécanique (t-case, différentiel, direction…).
Deuxième raison, les normes anti-pollution. Même avec le catalyseur, le filtre à particule (DPF), l’egr, l’urée… Augmenter le timing fait monter la quantité d’oxyde d’azote (NOx), il faudrait donc augmenter l’anti-pollution pour compenser… Un genre cercle vicieux sans fin…
“Chipper” un diesel le rend plus fort, plus économique et plus fragile… Oui et non… Plus fort, oui c’est sûr, c’est la base même de la “chip”. Plus économique, ça dépends surtout du chauffeur, les hp supplémentaires ne se font pas juste avec de l’air, donc si l’habitude de conduite était d’avoir le pied au plancher, si c’est la même après la “chip”, ça va consommer plus c’est certain. Mais quelqu’un qui avait une conduite normale et qui garde le même genre de conduite va gagner en économie… Pour ce qui est du plus fragile, ça dépends si vous avez le bon programmeur pour votre moteur (j’en ai essayé des cochonneries et d’autres vraiment bien) et du chauffeur car oui c’est généralement très solide un diesel mais avec quelqu’un qui n’utilise pas sa logique comme je disais dans le précédent article, c’est facile à briser.
Ça prend quoi pour profiter au maximum d’un bon programmeur ?
Première chose, de l’air, beaucoup d’air… pour l’entrée il y a quelques options, la moins dispendieuse et un peu plus »redneck » c’est un filtre à air du genre industriel qu’on retrouve sur de la machinerie lourde. Il y a ensuite le genre ‘’quick fit’’ d’Air Aid, qui garde la base du filtre d’origine mais qui ouvre le dessus pour donner accès à plus d’air et pour finir il y a le vrai kit d’entrée d’air disponible avec ou sans Ram Air. L’important dans le choix du système de filtration est d’en trouver un qui va prendre l’air le plus possible à l’extérieur pour qu’elle soit la plus froide possible. Par contre, dans le cas d’un snorkel conventionnel qui monte à la hauteur du toit du camion, oui l’air est froid, mais pour fournir convenablement un diesel de pickup full-size, ça prendrait un tuyau d’au moins 4’’… Pas besoin de dire que ça fait massif…
Deuxième chose, sortir l’air et surtout la chaleur, donc de base une bonne ligne d’exhaust 4’’ avec un muffler sans restriction ça fait très bien le travail. » Ouin mais 4’’ ce n’est pas gros pour mon super pick up ! » Dites-vous que 4’’ est suffisant pour fournir un moteur de 650-700 vrai hp, donc si vous voulez mettre du 5’’, c’est de l’argent dans le feu avec un camion qui a juste des modifications de base. Mettre un un bon muffler ne coupera pas vos performances ni votre économie mais va éviter que vos voisins vous lancent des roches quand vous rentrez tard le soir.
Troisième chose, le fameux filtre à particule ou DPF (Diesel Particulate Filter) sur le système d’exhaust. En gros c’est lui qui ramasse toute la suie noire qu’on pouvait voir sur les plus vieux diesels, quand il est sale, en moyenne une fois par plein de carburant, le ECM (Engine Control Module) envois du diesel dans l’échappement soit par un injecteur qui est directement dans l’exhaust ou bien via ceux du moteur mais sur le cycle où les pistons poussent les gaz d’échappement à l’extérieur et ce pendant environ 20 minutes pour brûler la suie accumulée.
Enlever le DPF ça donne quoi ? En fait une bonne partie de l’économie de fuel va se faire à partir de ce moment car à chaque régénération (nettoyage du DPF), le diesel envoyé dans l’exhaust ne produit aucune puissance pour faire déplacer le véhicule, pas besoin de dire que ce n’est pas rentable. Le gain ? En fait, plus un camion consomme, plus la différence est grande, exemple, un qui roule stock à 13L/100km va descendre de 1-2L mais un qui roule à 28 va probablement descendre de 6-7L peut-être même plus.
C’est tu légal d’enlever le DPF ? NON. Mon beau-frère écolo dit que c’est pas bien d’enlever ça car ça pollue plus. Oui et non… Oui si il est du genre à se mettre la face directement au bout de l’exhaust. C’est effectivement plus propre (malgré que plusieurs cas de cancer ont été directement relié à l’utilisation du DPF), mais comme le pickup qui travaille dur consomme 27L/100km avec DPF, et descend à 20L une fois enlevé, ça fait 7L de non brûlé à chaque 100km, ce même 7L qui doit être sortie de terre, transporté par pétrolier, raffiné, transporté par camion jusqu’à la station-service et ce, pendant les 5-600 000 de la vie utile du pickup… c’est donc une zone plutôt grise, en brûler plus pour être plus propre ???
L’urée, c’est un liquide injecté dans l’exhaust qui au contact du catalyseur SCR (Selective Catalytic Reducer) élimine les NOx. C’est légal de l’enlever ? Pas plus que n’importe quelle pièce de système d’anti-pollution. Ouin mais mon beau-frère écolo dit que… Le beau-frère a raison, mais toujours s’il conserve son habitude de rester proche de la sortie d’exhaust de son pick up… Si on regarde de l’autre côté, enlever l’urée qui est vendu dans un contenant en plastique qui est souvent lui-même dans une boite en carton, doit être aussi être créer et transporté, donc indirectement de la pollution, une zone un peu moins grise que le DPF mais qui reste discutable…
Je peux-tu deleter le DPF et l’urée sans programmeur ? Dans certains rare cas oui en trichant certaines sondes, mais dans 95 % des cas, ça prend malheureusement un programmeur. Je dis malheureusement car à lui seul il coûte plus cher que les pièces et le temps pour deleter l’urée et le DPF…
Malgré que je doive rester vague pour couvrir le plus large possible, j’espère que j’ai donné quelques réponses à vos questions…
Pourquoi utiliser une clé dynamométrique ( torque Wrench)
Je fais ce petit texte car j’ai remarqué que plusieurs personnes qui débutent dans le monde du hors-route auront l’occasion de faire un peu de mécanique eux-même. Pour certains ce sera la première fois et ce petit conseil pourrait être judicieux.
Pourquoi utiliser un Torque Wrench quand vous serrez des boulons sur votre véhicule? Et bien, c’est assez simple.
Plusieurs vous diront qu’eux n’ont jamais utilisé cet instrument et qu’ils n’ont jamais eu de problèmes, phrase qu’on entend à toutes les saveurs dans le monde du hors-route. Ce n’est pas parce que rien n’est arrivé que ce fut pour autant la bonne chose à faire. Il y a une bonne façon de faire les choses.
Les manufacturiers vont dicter la force à laquelle les boulons de votre véhicule doivent être serrés et pas seulement pour les roues. Ces spécifications techniques sont importantes et ont été testées et évaluées par le fabriquant. L’erreur que l’on voit souvent est le sur-serrage. Beaucoup de gens vont prendre un impact à l’air ou à batterie et serrer les boulons jusqu’à ce qu’ils ne bougent plus. Le fait de trop serrer les boulons peut stripper les filets de ceux-ci et par le fait même endommager le boulon qui sans filet ne tiendra plus en place. Il est donc important de savoir exactement la force à laquelle le boulon doit être serré.
Unité de mesure :
On retrouve généralement deux unités de mesure sur un Torque wrench, soit le pied/lb ou le mètre/newton. Dans le manuel-usine de votre véhicule, vous pourrez trouver les couples de serrage recommandés pour le boulon que vous voulez serrer.
Il existe plusieurs types de clés dynamométriques sur le marché. La plus commune est la clé parfois appelée à clique, c’est un modèle complètement mécanique, assez simple d’utilisation. Il suffit de sélectionner la valeur désirée en tournant la poignée et l’utiliser un peu comme un ratchet pour serrer. Lorsque vous aurez atteint la bonne donnée, vous entendrez un clic. Ce clic vous avertit que vous avez atteint le torque de serrage désiré.
Certains modèles plus récents sont électroniques, à l’aide d’un clavier et d’un petit écran sur l’outil vous pouvez inscrire la valeur de serrage désirée et celui-ci bipera lorsque vous l’aurez atteint.
Vous pouvez aussi tomber sur le modèle dit »beam » en anglais, qui est plaisant car vous pouvez voir la progression de la pression mis avec l’aiguille. On retrouve sur le marché d’autres types avec assistance hydraulique par exemple pour les plus gros travaux. Point important à se souvenir, cet outil n’est pas un ratchet, il ne sert pas à desserrer les boulons ni à rien d’autre que serrer. Et plus important encore il doit toujours être remis à zéro après utilisation. Si celui-ci n’est pas remis à zéro, la tension continue sur le système de ressort à l’intérieur peut endommager celui-ci et compromettre le calibrage. Un peu comme un ressort qu’on garde sous tension trop longtemps qui perd de sa rigidité. Si votre clé reçoit un choc, tombe par terre ou quoi que ce soit elle devrait aussi être calibrée. Une façon ((maison)) qui peut vous indiquer que votre outil a besoin d’une calibration est de serrer un boulon avec une autre clé dynamométrique (déjà calibré) et d’essayer de serrer au même couple de serrage avec votre outil. Il existe aussi des petits appareils afin de le faire vous-même à la maison, mais je ne serais pas prêt à parier sur leur exactitude surtout si acheté sur un site de vente en ligne. Il devrait se déclencher au même moment. Il est d’ailleurs recommandé de calibrer de temps à autre votre outil dans un magasin spécialisé afin de vous assurer de la bonne valeur de celui-ci. Surtout si c’est un outil bon marché.
J’espère que ce petit article vous sera utile. Vous pouvez facilement trouver des clés dynamométriques dans n’importe quelle usine d’outil prêt de chez vous. Plus la qualité est bonne, souvent relié au prix, plus de chance qu’elle soit précise dans sa calibration. Donc un achat qui vaut la peine étant donné qu’on parle ici de votre sécurité.