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ALDO Racing prêt pour le départ du Dakar 2019

Montréal, 4 janvier 2019 — Le pilote David Bensadoun et son coéquipier Patrick Beaulé de l’équipe ALDO Racing sont à Lima au Pérou où ils ont rejoint l’équipe qui était déjà sur place à préparer leur nouveau prototype CR6 en vue de leur participation à la 41e édition du Dakar 2019. Pour le duo québécois, ce sera leur cinquième participation à cette épreuve. Afin d’exploiter à fond leur CR6, ALDO Racing s’est adjoint les services de Julien Hardy de Century Racing. Julien est l’un des ingénieurs – concepteurs du prototype CR6. Sa présence au sein d’ALDO Racing sera un atout pour l’équipe qui étrennera son véhicule.

Un départ protocolaire de Myraflores sera donné le dimanche 6 janvier. Parcours qui ne compte pas aux résultats officiels. Le Dakar 2019 se déroulera du 7 au 17 janvier sur un parcours d’environ 5 540 kilomètres, dont 2 660 seront chronométrés lors des étapes spéciales de vitesse (ES) disputées à 70 % dans le sable. L’événement sera marqué d’une intensité inégalée au niveau navigation et pilotage.

L’aller-retour Lima se déroulera dans le sud du Pérou. Chacune des dix étapes chronométrées comprend des points de vérification qui pénalisent les voitures qui ne poinçonnent pas électroniquement lors de leur passage parce qu’elles sont trop loin du Way Point ou parce qu’elles ont devancé ou dépassé le temps limite. Pour nos Québécois, le Dakar s’annonce comme une course à obstacles.

« Nous avons établi un plan qui devrait nous permettre de bien rouler au Dakar, explique David Bensadoun. Lors des deux premiers jours, je dois me réhabituer à la voiture et évaluer la réaction des suspensions, car je n’ai pas conduit le CR6 depuis avril dernier. Je n’ai pas l’intention de pousser la voiture à plus de 80 % de ses capacités afin que Patrick puisse se concentrer sur la navigation.

« À partir de la troisième journée jusqu’à l’arrêt de la mi-course, je vais augmenter la cadence entre 85 et 90 % sur les chemins qui me le permettront. Sur les dunes, je vais ralentir à 80 % afin de ne pas nous mettre dans le trouble.

« Je crois que ce rallye sera très difficile. Beaucoup pensent que puisque l’événement se déroule sur seulement 10 jours au lieu de 14 et que le kilométrage des étapes spéciales est réduit que ce sera plus facile, mais les dunes au Pérou sont très piégeuses. De plus, les organisateurs du rallye doivent prouver que l’événement est un vrai Dakar. D’après mes recherches en ligne, je crois que les étapes marathon des jours 4 et 5 seront très difficiles à compléter. Nous devrions gagner du temps sur la compétition en gardant le cap et en évitant de rester pris. Ajouter à cela les risques d’accidents et de capotages des équipes de pointe qui roulent toujours à tombeau ouvert, il pourrait y avoir beaucoup d’abandons. 

« Après la journée de repos, nous allons faire une course tactique. Nous allons voir qui de notre groupe nous précède et à quels endroits nous allons pousser la note. Nous avons une voiture formidable qui nous aidera à rouler en toute sécurité. Dans les zones de sable plat, nous allons très bien nous tirer d’affaire. Sur les dunes, nous allons nous concentrer sur la navigation, éviter les accidents, l’ensablement du CR6 et les capotages, » a conclu Bensadoun.

Le copilote Patrick Beaulé abonde dans le même sens que son coéquipier, et il est très optimiste sur les chances de succès de l’équipe au Pérou.

« On sent ici à Lima que tous les membres de l’équipe connaissent l’importance du succès au Dakar pour l’organisation d’ALDO Racing et ils sont prêts pour le départ protocolaire le 6 janvier à Myraflores, a déclaré le copilote Patrick Beaulé. Je me sens vraiment en confiance. J’ai entendu dire que la navigation sera la plus difficile que j’ai connue. Heureusement que notre participation au rallye Desafio Ica en septembre dernier nous aidera, car les notes du Dakar seront du même type de jargon de course.

« L’excellent travail de préparation effectué par notre directeur de projet, Stephan Desrochers, m’a libéré de ce boulot et me permet de me concentrer sur le rallye. J’ai vraiment hâte de pouvoir enfin essayer la CR6 dans l’élément pour lequel elle a été construite.

« Je crois que le Dakar sera extrêmement ardu tant au niveau technique qu’en navigation. C’est plus court en temps et distance que les éditions précédentes, mais l’organisateur espère quand même perdre au moins 50 % des participants avant la fin du rallye ! On ne veut pas faire partie de ce groupe !

« Nous avons toujours rêvé d’un Dakar sur les dunes et le sable. Je crois que nous serons bien servis, » de conclure le pilote québécois.

À la suite de chaque journée de compétition du Dakar 2019, les médias et les amateurs pourront suivre les activités quotidiennes et obtenir le classement de l’équipe ALDO Racing sur leur page Facebook au https://www.facebook.com/aldoracingteam/. Un communiqué-reportage sera publié le samedi 12 janvier à l’issue de la première moitié du rallye.

Les amateurs peuvent suivre le déroulement du podium de départ en direct sur la page Facebook officielle du Dakar > www.facebook.com/dakar. Pour suivre quotidiennement la course en direct en français allez sur le compte twitter.com/dakarendirect et les résultats devraient être en ligne quotidiennement sur le site www.dakar.com (EN / ES / FR).

La participation d’ALDO Racing au Desafio Inca est le fruit d’un partenariat avec le Groupe ALDO, E.F. Walters, Stingray, SAJO, la Corporation Vitesse Transport, le Groupe OEC et Investissements Fesh-Fesh.

Photos

Photo David Bensadoun et Patrick Beaulé avec le CR6

Photo du bivouac ALDO à Lima au Pérou

Crédit photo : ALDO Racing

DES QUÉBÉCOISES PASSIONNÉES DE TRAIL DANS LE DÉSERT DU MAROC

TEAM 285 – DES QUÉBÉCOISES PASSIONNÉES DE TRAIL DANS LE DÉSERT DU MAROC

Qu’est-ce qui fait que deux amies québécoises, passionnées de trail, soient aussi fébriles que des enfants à l’approche de Noël?  C’est leur engagement à participer au raid solidaire 100% féminin au Maroc – Cap Fémina du 1er au 13 octobre 2019! 

L’idée du dépassement de soi et de leurs forces, pour ensuite franchir le portail d’une école et participer à sa rénovation ainsi que de faire des rencontres en soirées avec la population marocaine, ont attiré Lyne Tremblay et Lucie Corriveau à s’embarquer dans la 9e éditions du raid solidaire(http://www.capfeminaaventure.com/date-et-programme-2019/), organisé par l’agence Maïenga, organisatrice du Rallye Aïcha des Gazelles du Maroc depuis 1990.

Le raid consiste en un parcours de 5000 km parcourus en 4×4, Quads ou SSV, à travers la France, l’Espagne et le Maroc. En tout, 12 jours hors du commun entre Canadiennes, Françaises, Suissesses, Belges et Marocaines, avec des actions solidaires au Maroc, 6 étapes sportives dont 2 journées en marathon en autonomie totale et nuitée à la belle étoiles où les moments intenses d’émotions sont partagés.


Les actions solidaires sont les suivantes :
●          En France, remise de matériel de puériculture aux Restos Bébés du Cœur;
●          Au Canada, dons remis à la Fondation St-Vincent-de-Paul par l’entremise d’un montant attribué au nombre de balises découvertes par chaque équipe canadienne lors du raid;
●          Et, sur les terre Africaines où elles vont repeindre une école dans le Sud Marocain.


Le choix du véhicule n’est pas encore déterminé pour Lyne et Lucie car elles hésitent entre le 4×4 ou le SSV.  Ayant toutes deux l’expérience du 4×4 avec leurs Jeeps respectifs, peut-être iront-elles vers le SSV afin d’augmenter le challenge hors de leur zone de confort.  Le tout sera déterminé selon les fonds amassés en septembre prochain, date à laquelle elles devront compléter la location du véhicule et l’inscription finale au raid. 

Peu importe la monture choisie, elles feront un travail d’équipe avec principalement Lyne comme pilote et Lucie comme navigatrice.  Au matin de chaque étape, elles recevront un road-book, indiquant le tracé du jour. Le but est de suivre un parcours prédéfini sur pistes et dunes à l’aide du road-book et d’une boussole, en pointant les différents contrôles de passages et en étant au plus proche du kilométrage idéal. Il n’y a aucun critère de vitesse. Des contrôles de passages surprises sont mis en place afin de vérifier que les équipages suivent l’itinéraire prédéfini.


La sécurité est omniprésente tout au long du rallye et une équipe professionnelle et rodée les encadre en permanence grâce au Smalltrack, système de sécurité et de tracking par satellite. Et c’est grâce à ce système que vous pourrez suivre leur évolution tout au long du rallye-raid qui sera affiché sur la page facebook du raid Cap Fémina Aventure, et ce, en temps réel.


Mais l’heure est toujours aux préparatifs! L’édition 2019 se prépare et de nombreuses Cap’Fées se mobilisent déjà pour récolter des dons en vue de cette aventure!  Les canadiennes, ne pouvant apporter les denrées en Europe pour les actions solidaires, se joignent à des organismes canadiens afin d’optimiser ce volet de l’aventure. Comme organisme canadien, le Team 285 s’est joint à la Fondation Steve O’Brien (https://fondationsteveobrien.com/) qui a pour but d’aider les jeunes dans la persévérance à atteindre leurs buts. Elles aident la fondation en participant aux levées de fonds de celle-ci et le surplus des fonds amassés pour leur aventure sera remis à la fondation.


Afin d’amasser les fonds nécessaires à cette aventure d’une valeur approximative entre 18900$ et 21900$ (selon le type de monture choisie), le team 285 organise diverses activités ainsi que la vente d’articles. Jusqu’à présent, elles ont amassé des fonds grâce à des activités telles que :

●          Spectacle de Blues
●          Spectacle d’humour
●          Soirée amicale de quilles
●          Vente d’hot-dogs lors de journées organisées par des commanditaires
●          Des tirages moitié/moitié
●          Vente d’articles pour chiens et chats, faits à la main par elles-mêmes


Jusqu’à présent, le budget de l’équipe est amassé à 40%.  Alors, les filles lancent un appel aux dons en direction de tous et aussi des entreprises. Elles ont un calendrier 2019 déjà bien chargé avec des activités qui seront révélées graduellement au cours des prochaines mois.  Pour les suivre dans leur aventure ainsi que les encourager, allez suivre leurs pages

Il est possible d’encourager l’équipe 285 par l’entremise de commandites, d’achats d’articles, de participation aux activités et de dons.



L’hydrographie, une option intéressante.

Lorsque on parle du monde de la peinture on se rend vite compte que les commentaires s’enchaînent sur les réseaux sociaux. Plusieurs avis se contredisent. Une des techniques qui soulève beaucoup d’interrogations et questions est l’hydrographie. Tout le monde a vu les fameux vidéos sur YouTube ou on voit l’insertion d’une pièce dans un bassin et le moment ou elle en ressort avec des motifs ou des couleurs complètement pétés.

Mais ça marche comment? Quelles sont les étapes ? Quelles sont les implications réelles en temps et travail afin d’avoir un produit fini de qualité. Quels sont les pièces ou matériaux qu’on peut hydrographier ? Nous avons donc décidé de passer faire un tour chez Lacombe Hydrographics, voir Jérémie afin de lui poser nos questions et avoir les réponses d’ un spécialiste dans le domaine.

 HISTOIRE

Le 26 juillet 1982, MotoyasuNakanishi, de la société d’ingénierie Kabushiki Kaisha Cubes, a fait une demande de dépôt auprès de l’agence US des brevets pour un dispositif permettant le transfert hydrographique. On peut lire dans le résumé : « Le dispositif permet de faire flotter un film de transfert à la surface d’un liquide contenu dans un bassin, il comporte une structure qui fait couler le liquide dans le sens d’arrivée du film et une autre qui permet d’immerger de l’amont à l’aval l’objet à peindre ( source wikipédia) 

ÉTAPES :Afin d’arrivé à un résultat final de qualité on retrouve plusieurs étapes tous aussi importantes les unes que les autres. En fait, au lieu de dire étapes on pourrait appeler ça des facteurs possibles de  »fuckup » ????! En effet, si une seule des étapes n’est pas complétée à la lettre, ou que les temps ne sont pas respectés, il est très possible que le résultat ne soit pas appréciable.

Étape 1 : La première étape comme dans beaucoup de domaine est la préparation. L’hydrographie est une technique de peinture, il est donc primordial d’avoir une surface exempte d’impuretés avant d’appliquer le procédé. Dans le cas présent, les roues ont été  »sandblastées » au préalable.

Étape 2 :Ensuite une couche d’apprêt devra être appliqué afin de rendre la surface prête à recevoir la peinture. Encore là, l’utilisation d’un produit de qualité est nécessaire pour avoir un beau fini.

Étape 3 : La pellicule choisie par le client sera coupée de la bonne dimension et déposée dans le bassin d’eau. L’eau en fait ne sert qu’à retenir la pellicule. Une fois la pellicule posée sur l’eau, on doit s’assurer de l’absence de bulles sous le papier. Le papier restera normal sur l’eau jusqu’à la prochaine étape.

Étape 4 : Par la suite, on doit vaporiser un produit activant, il s’agit d’un activant qui crée une réaction chimique entre la peinture et la sous-couche. On doit chronométrer cette étape afin de laisser le procédé chimique faire son effet.

Étape 5 : La prochaine étape est le trempage de la pièce, cette technique doit être fait de façon très méticuleuse. Un faux mouvement peut faire rater tout le processus et alors toutes les étapes devrons être recommencées.

Étape 6 : Le rinçage, la pièce va par la suite prendre sa douche dans un bassin de rinçage qui enlèvera toutes les particules ou résidus chimiques ayant pu rester sur le morceau. Après avoir prit une douche de 15 min, une petite douchette à l’eau propre viendra conclure cette étape.

Étape 7 : La dernière étape sera l’application d’un Clear, qui servira à protéger la peinture de sur votre pièce. Un choix de mat, lustré etc. est aussi disponible.

Comme vous pouvez le voir il y a beaucoup d’étapes principales, et je vous évite toutes les sous-étapes, comme le  »taping » des pièces, les touch-ups, toute la préparation des pellicules et du bassin etc.

En résumé, c’est un travail très méticuleux qui donne des résultats géniaux et très impressionnant. Si ça s’applique à notre monde du hors-route… Tout dépend de vos besoins. Il s’agit d’une belle option pour personnaliser votre véhicule à un prix très raisonnable.

Pour en savoir plus, visionnez notre entrevue, ou écrivez directement aux gens de chez Lacombe Hydrographics

Dave Daneault, chroniqueur 4x4setup Magazine 

voici le liens de l’entreprise si vous avez des questions. 

 Lacombe Hydrographics 

Fabrication d’un rack pour Jeep

Bonjour, tout le monde de set-up 4×4

Je suis Michael de Michael mobile welding

Aujourd’hui, je veux vous parler d’un projet que j’ai fait pour un client et les problèmes que j’ai rencontré en cours de route.

Pour débuter, quand on commence un projet, il est important de savoir combien de matériel on a besoin et quel matériel on veut prendre pour faire notre projet.

Pour ce  »rack » mon client avait quelques spécifications. Il voulait que ce soit facile à enlever et remettre et que le rack ne cogne pas sur lui-même quand il conduit.

J’ai dû commencer par trouver où le rack allait s’attacher sur le derrière du jeep. J’ai opté pour les trous originaux pour le hard top. J’avais maintenant mon emplacement, j’ai donc mesuré les grandeurs pour avoir toutes mes mesures. Créer les brackets pour tenir le rack était assez facile, du flat bar et du tube en aluminium souder au TIG et le tour est joué.

Pour le rack,  la création et l’imagination commencent à aider. Je devais créer un rack robuste et en même temps quelque chose qui sort de l’ordinaire. Quoi faire pour fabriquer un rack qui n’est pas pareil a tous les autres, mais qui va résister à du off-road de jeep avec de l’équipement d’attaché. La base a été fabriquée de 1 x 2 x 1/8 en aluminium avec une feuille de diamond plate 1/16 pour le fond. J’ai créé les côtés en coupant plusieurs morceaux de 2 pouces de haut et un tube sur le dessus. Ceci peut paraître facile, mais voir cette idée dans ma tête et de créer cette idée, pas une tâche facile. Je dois trouver les mesures vu les coins en 45 degrés et comment le tout va s’aligner. J’ai passé 8 heures à souder, couper et ressouder pour avoir les résultats que je cherchais. Une fois le tout placé et  »tacké » ensemble, je peux finalement tout souder. Pour pouvoir me rendre à cette étape, j’ai dû recommencer le projet 2-3 fois. Entre ma vision et celle de mon client, on a dû travailler ensemble pour le plan. Mais entre mes dessins et sa vision, il y avait des zones grises. Ceci arrive assez souvent. Il va toujours y avoir un retard à cause qu’une mesure ne fonctionne plus, le plan change ou vous voyez que ça ne fonctionne juste pas. Ne vous découragez pas, j’ai plusieurs projets que j’ai commencé et qui ont tourné en un cauchemar. Prenez du recul et réévaluez la situation pour reprendre votre projet avec une tête fraîche et de nouvelles idées pour surpasser les problèmes rencontrés.

Bien que ce fût juste un petit article, je me suis finalement acheté un 87 YJ. Je vais prendre des photos des réparations que je vais faire en cours de route et vous donner des trucs tout au long de mon projet.

Si vous avez une idée pour un article ou un vous avez des questions vous pouvez aller voir ma page FB.

Envoyez-moi un message si vous voulez quelque chose de construit.

@Michaelmobilewelding

À la prochaine et surtout bon jeeping.

Michael

Lancement du calendrier 4x4setup 2019

Il nous fait plaisir de vous inviter à un repas traditionnel de cabane à sucre pour notre lancement de calendrier 2019. Il s’agit d’une belle occasion de se rencontrer et de discuter de notre passion du hors route. Le prix d’entrée comprenant le repas sera autour de 25$ par personne. Comprenant repas à volonté ainsi que chansonner. Un énorme merci de votre soutien. Apportez vos enfants.

 

Pour participer veuillez cliquer sur le liens ci dessous

https://www.facebook.com/events/2202306563341663/

C’est quoi un Portal Axle?

Si vous suivez un peu le monde du hors route ou connaissez bien les véhicules militaires, la machinerie lourde ou encore les véhicules agricoles vous avez déjà entendu parler des Portal Axle.

Plusieurs personnes dans le monde du hors-route en parlent, en rêvent ou ne savent tout simplement pas de quoi il s’agit. Nous avons décidé de vous faire un petit résumé afin de répondre, on l’espère, à quelques-unes de vos questions.

Bon premièrement de quoi s’agit -il? Il s’agit en gros d’une boîte d’engrenage.  Normalement de petits et grandes, les unes reçoivent les rotations de l’essieu et l’autre  transmet cette même énergie aux roues.

Il est important de savoir que ce type de système ne se veut pas une bonne option pour tout le monde. Voici quelques avantages et inconvénients.

AVANTAGE : -Le plus grand avantage d’un portal est l’augmentation de la garde au sol. En effet vous avez beau avoir n’importe quel kit de suspension, vous n’améliorer jamais votre garde au sol au-delà de ce que la grosseur de vos pneus peuvent vous donner. Le portal lui c’est exactement ce qu’il fait, votre essieu qui arrive normalement au centre de votre roue se verra décentré, ce qui donnera de la hauteur à votre différentiel par rapport au sol. Il s’agit d’un avantage majeur pour ceux qui font du hors route. Le système d’engrenage enlève énormément de stress sur vos composantes. En fait, il permet une augmentation d’environ 200% torq (selon certaines sources) pour presque un effort équivalent avec un système d’essieux standard. Pour donner un exemple, c’est comme faire du vélo, lorsque l’on utilise la grande gear, l’effort est beaucoup moins grand sur le pédalier pour faire tourner la roue et par le fait même le stress sur les genoux beaucoup moindre. Grâce à cet avantage, il est donc possible de rouler de plus petite composante, par exemple il est moins nécessaire de rouler de très gros différentiels HD. Certains sont d’ailleurs toujours un peu surpris de voir la grosseur des différentiels de Humvee de l’armée américaine qui sont petits. Plus petite pièce égale donc réduction de poids ce qui entraîne une meilleure performance du véhicule. Autre petit avantage permet l’installation d’un système de contrôle de l’air dans vos pneus, qui est impossible de passer dans un Cv joint. Option assez rare dans le domaine du hors route cependant.

 

DÉSAVANTAGE : -le poids, un tel système a un poids non négligeable. Même si la technologie s’améliore dans le domaine. Il est bon de savoir aussi que tout ce qui se trouve au-dessus de votre suspension sur votre véhicule bénéficie de l’amortissement de ceux-ci. Par exemple lorsque vous frappez une roche l’Energie du choc se transfère au travers votre suspension qui en élimine une grande partie. Pour ce qui est des composantes sous la suspension comme les roues, les différentiels ou même les portals, ils absorbent directement les chocs. Les portals ne sont pas faits pour la haute vitesse, donc si votre véhicule est un daily et que vous avez à vous en servir sur l’autoroute à des vitesses au-dessus de 100km/h, il ne s’agit pas d’une bonne option pour vous. Plus de pièces veut dire aussi plus d’entretiens, le système d’engrenage requière de l’huile afin de bien lubrifier les composantes mécaniques du système. Il vous faudra donc changer les huiles a des fréquences variantes selon le type d’utilisation ou la contamination de ceux-ci. Pour fini le prix, il est pour certain pas un désavantage, car tout a un prix, mais pour certain il en est un gros. En effet il est très dispendieux de se procurer un kit d’essieux portal. Par exemple un kit Mopar peut tourner autour de 12 500$ pour le devant et environ 11, 000 $ arrière. Il est donc souvent préférable de magasiner un usagé comme ceux d’unimog qui sont très populaires. Vous pouvez vous trouver ceux-là pour environ 2500 à 4000 $ pour la paire dans l’usagé.

Petit vidéo sur le fonctionnement.

Donc très belle modification à apporter à votre véhicule mais dépendaement des besoin n’est pas pour tout le monde.

 

Dave Daneault chroniqueur 4x4setup Magazine

Camion diesel, les programmeurs et modifications de base… partie 2

Avec un peu de délai, on y va avec la suite des programmeurs et des modifications de bases.  ( partie 1 )

 

Comme je disais dans le précédent article, c’est possible de gagner des hp, du torque et de l’économie de diesel en même temps… En fait, même avec toutes les modifications possibles sur un véhicule, rien de ne donne autant de performance et d’économie que le programmeur et ce pour plusieurs raisons.

 

Pour sortir le meilleur d’un moteur, la durée et la synchronisation (timing) de l’injection c’est le secret de la recette. Même avec un gros setup de twin turbo et un système d’injection plus performant qui vous coûte 10 000$, un programmeur à 1000$ va vous donner pratiquement les mêmes hp. Par contre si vous ajoutez le gros setup de turbo et d’injection au programmeur, c’est à ce moment que ça devient vraiment le fun.

Stage

 

Mais pourquoi les fabricants ne sortent-ils pas les véhicules comme ça d’origine ? 2 raisons majeures, premièrement la garantie… Augmenter le timing fait monter la pression dans les cylindres, c’est donc plus dur sur les gaskets de têtes, pistons, les bearings de crank… Un moteur plus fort demande une transmission plus solide, donc plus dispendieuse, même chose pour le reste de la mécanique (t-case, différentiel, direction…).

 

Deuxième raison, les normes anti-pollution. Même avec le catalyseur, le filtre à particule (DPF), l’egr, l’urée… Augmenter le timing fait monter la quantité d’oxyde d’azote (NOx), il faudrait donc augmenter l’anti-pollution pour compenser… Un genre cercle vicieux sans fin…

 

“Chipper” un diesel le rend plus fort, plus économique et plus fragile… Oui et non… Plus fort, oui c’est sûr, c’est la base même de la “chip”. Plus économique, ça dépends surtout du chauffeur, les hp supplémentaires ne se font pas juste avec de l’air, donc si l’habitude de conduite était d’avoir le pied au plancher, si c’est la même après la “chip”, ça va consommer plus c’est certain. Mais quelqu’un qui avait une conduite normale et qui garde le même genre de conduite va gagner en économie… Pour ce qui est du plus fragile, ça dépends si vous avez le bon programmeur pour votre moteur (j’en ai essayé des cochonneries et d’autres vraiment bien) et du chauffeur car oui c’est généralement très solide un diesel mais avec quelqu’un qui n’utilise pas sa logique comme je disais dans le précédent article, c’est facile à briser.

 

Ça prend quoi pour profiter au maximum d’un bon programmeur ?

 

Première chose, de l’air, beaucoup d’air… pour l’entrée il y a quelques options, la moins dispendieuse et un peu plus  »redneck » c’est un filtre à air du genre industriel qu’on retrouve sur de la machinerie lourde. Il y a ensuite le genre ‘’quick fit’’ d’Air Aid, qui garde la base du filtre d’origine mais qui ouvre le dessus pour donner accès à plus d’air et pour finir il y a le vrai kit d’entrée d’air disponible avec ou sans Ram Air. L’important dans le choix du système de filtration est d’en trouver un qui va prendre l’air le plus possible à l’extérieur pour qu’elle soit la plus froide possible. Par contre, dans le cas d’un snorkel conventionnel qui monte à la hauteur du toit du camion, oui l’air est froid, mais pour fournir convenablement un diesel de pickup full-size, ça prendrait un tuyau d’au moins 4’’… Pas besoin de dire que ça fait massif…

 

Deuxième chose, sortir l’air et surtout la chaleur, donc de base une bonne ligne d’exhaust 4’’ avec un muffler sans restriction ça fait très bien le travail. » Ouin mais 4’’ ce n’est pas gros pour mon super pick up ! » Dites-vous que 4’’ est suffisant pour fournir un moteur de 650-700 vrai hp, donc si vous voulez mettre du 5’’, c’est de l’argent dans le feu avec un camion qui a juste des modifications de base. Mettre un un bon muffler ne coupera pas vos performances ni votre économie mais va éviter que vos voisins vous lancent des roches quand vous rentrez tard le soir.

 

Troisième chose, le fameux filtre à particule ou DPF (Diesel Particulate Filter) sur le système d’exhaust. En gros c’est lui qui ramasse toute la suie noire qu’on pouvait voir sur les plus vieux diesels, quand il est sale, en moyenne une fois par plein de carburant, le ECM (Engine Control Module) envois du diesel dans l’échappement soit par un injecteur qui est directement dans l’exhaust ou bien via ceux du moteur mais sur le cycle où les pistons poussent les gaz d’échappement à l’extérieur et ce pendant environ 20 minutes pour brûler la suie accumulée.

 

Enlever le DPF ça donne quoi ? En fait une bonne partie de l’économie de fuel va se faire à partir de ce moment car à chaque régénération (nettoyage du DPF), le diesel envoyé dans l’exhaust ne produit aucune puissance pour faire déplacer le véhicule, pas besoin de dire que ce n’est pas rentable. Le gain ? En fait, plus un camion consomme, plus la différence est grande, exemple, un qui roule stock à 13L/100km va descendre de 1-2L mais un qui roule à 28 va probablement descendre de 6-7L peut-être même plus.

 

C’est tu légal d’enlever le DPF ? NON. Mon beau-frère écolo dit que c’est pas bien d’enlever ça car ça pollue plus. Oui et non… Oui si il est du genre à se mettre la face directement au bout de l’exhaust. C’est effectivement plus propre (malgré que plusieurs cas de cancer ont été directement relié à l’utilisation du DPF), mais comme le pickup qui travaille dur consomme 27L/100km avec DPF, et descend à 20L une fois enlevé, ça fait 7L de non brûlé à chaque 100km, ce même 7L qui doit être sortie de terre, transporté par pétrolier, raffiné, transporté par camion jusqu’à la station-service et ce, pendant les 5-600 000 de la vie utile du pickup… c’est donc une zone plutôt grise, en brûler plus pour être plus propre ???

 

L’urée, c’est un liquide injecté dans l’exhaust qui au contact du catalyseur SCR (Selective Catalytic Reducer) élimine les NOx. C’est légal de l’enlever ? Pas plus que n’importe quelle pièce de système d’anti-pollution. Ouin mais mon beau-frère écolo dit que… Le beau-frère a raison, mais toujours s’il conserve son habitude de rester proche de la sortie d’exhaust de son pick up… Si on regarde de l’autre côté, enlever l’urée qui est vendu dans un contenant en plastique qui est souvent lui-même dans une boite en carton, doit être aussi être créer et transporté, donc indirectement de la pollution, une zone un peu moins grise que le DPF mais qui reste discutable…

 

Je peux-tu deleter le DPF et l’urée sans programmeur ? Dans certains rare cas oui en trichant certaines sondes, mais dans 95 % des cas, ça prend malheureusement un programmeur. Je dis malheureusement car à lui seul il coûte plus cher que les pièces et le temps pour deleter l’urée et le DPF…

 

Malgré que je doive rester vague pour couvrir le plus large possible, j’espère que j’ai donné quelques réponses à vos questions…

 

Francois Vezina chroniqueur  4x4setup Magazine

 

 

Pourquoi utiliser une clé dynamométrique ( torque Wrench)

Pourquoi utiliser une clé dynamométrique ( torque Wrench)

Je fais ce petit texte car j’ai remarqué que plusieurs personnes qui débutent dans le monde du hors-route auront l’occasion de faire un peu de mécanique eux-même. Pour certains ce sera la première fois et ce petit conseil pourrait être judicieux.

 

Pourquoi utiliser un Torque Wrench quand vous serrez des boulons sur votre véhicule?  Et bien, c’est assez simple.

Plusieurs vous diront qu’eux n’ont jamais utilisé cet instrument et qu’ils n’ont jamais eu de problèmes, phrase qu’on entend à toutes les saveurs dans le monde du hors-route. Ce n’est pas parce que rien n’est arrivé que ce fut pour autant la bonne chose à faire. Il y a une bonne façon de faire les choses.

Les manufacturiers vont dicter la force à laquelle les boulons de votre véhicule doivent être serrés et pas seulement pour les roues. Ces spécifications techniques sont importantes et ont été testées et évaluées par le fabriquant. L’erreur que l’on voit souvent est le sur-serrage. Beaucoup de gens vont prendre un impact à l’air ou à batterie et serrer les boulons jusqu’à ce qu’ils ne bougent plus. Le fait de trop serrer les boulons peut stripper les filets de ceux-ci et par le fait même endommager le boulon qui sans filet ne tiendra plus en place. Il est donc important de savoir exactement la force à laquelle le boulon doit être serré.

 

Unité de mesure :

On retrouve généralement deux unités de mesure sur un Torque wrench, soit le pied/lb ou le mètre/newton. Dans le manuel-usine de votre véhicule, vous pourrez trouver les couples de serrage recommandés pour le boulon que vous voulez serrer.

Il existe plusieurs types de clés dynamométriques sur le marché. La plus commune est la clé parfois appelée à clique, c’est un modèle complètement mécanique, assez simple d’utilisation. Il suffit de sélectionner la valeur désirée en tournant la poignée et l’utiliser un peu comme un ratchet pour serrer. Lorsque vous aurez atteint la bonne donnée, vous entendrez un clic. Ce clic vous avertit que vous avez atteint le torque de serrage désiré.

Certains modèles plus récents sont électroniques, à l’aide d’un clavier et d’un petit écran sur l’outil vous pouvez inscrire la valeur de serrage désirée et celui-ci bipera lorsque vous l’aurez atteint.

 

 

 

 

Vous pouvez aussi tomber sur le modèle dit  »beam » en anglais, qui est plaisant car vous pouvez voir la progression de la pression mis avec l’aiguille. On retrouve sur le marché d’autres types avec assistance hydraulique par exemple pour les plus gros travaux. Point important à se souvenir, cet outil n’est pas un ratchet, il ne sert pas à desserrer les boulons ni à rien d’autre que serrer. Et plus important encore il doit toujours être remis à zéro après utilisation. Si celui-ci n’est pas remis à zéro, la tension continue sur le système de ressort à l’intérieur peut endommager celui-ci et compromettre le calibrage. Un peu comme un ressort qu’on garde sous tension trop longtemps qui perd de sa rigidité. Si votre clé reçoit un choc, tombe par terre ou quoi que ce soit elle devrait aussi être calibrée. Une façon ((maison)) qui peut vous indiquer que votre outil a besoin d’une calibration est de serrer un boulon avec une autre clé dynamométrique (déjà calibré) et d’essayer de serrer au même couple de serrage avec votre outil. Il existe aussi des petits appareils afin de le faire vous-même à la maison, mais je ne serais pas prêt à parier sur leur exactitude surtout si acheté sur un site de vente en ligne. Il devrait se déclencher au même moment. Il est d’ailleurs recommandé de calibrer de temps à autre votre outil dans un magasin spécialisé afin de vous assurer de la bonne valeur de celui-ci. Surtout si c’est un outil bon marché.

 

J’espère que ce petit article vous sera utile. Vous pouvez facilement trouver des clés dynamométriques dans n’importe quelle usine d’outil prêt de chez vous. Plus la qualité est bonne, souvent relié au prix, plus de chance qu’elle soit précise dans sa calibration. Donc un achat qui vaut la peine étant donné qu’on parle ici de votre sécurité.

 

Dave Daneault, chroniqueur 4x4setup Magazine

Un Jeep c’tun Jeep ! .. Vraiment ?

Un Jeep c’tun Jeep ! .. Vraiment ?

Avec l’hiver à nos portes, certains seront peut-être tentés vers l’achat ou le renouvellement d’un 4X4. Lorsqu’on parle de 4X4 et de hors-route, le Jeep Wrangler est sans aucun doute un sujet de discussion incontournable. Mais, sont-ils nés tous égaux ? Malheureusement non. De 2007 à 2018, les éditions disponibles sont, sans compter qu’elles sont offertes en Unlimited (ce qui veut dire 4 portes) : Sport, Sport S, Sahara et pour finir le Rubicon. Communément appelé JK, c’est un modèle très populaire lors d’événements ou de rallyes 4X4. Pour ma part, j’ai opté pour un JK Sport usagé.

Lors de l’achat du Jeep, je ne pensais pas faire du hors-route de façon plus régulière. C’est, selon moi, la raison principale de la vente des Jeeps Sport ou Sport S. En comparaison, dans le marché du neuf, si vous voulez le Rubicon, vous devrez débourser 14 000$ de plus pour le 2 portes et 11 150$ de plus pour le 4 portes. C’est de grosses différences sur les paiements. C’est une réalité certaine que nous ne pouvons malheureusement nier sans compter l’arrivée des nouveaux Jeeps JL.

Comme j’ai opté pour le modèle sport, j’ai eu un bon prix à l’achat. Par contre, je ne savais pas à ce moment ce qui m’attendait. Pour résumer, la différence majeure entre le Wrangler Sport et le Rubicon, c’est le différentiel avant. (Je sais que la suspension n’est pas la même, les barres stabilisatrices électriques, différentiel autobloquant, etc.. Mais ce n’est pas le point ici.) Seul le Rubicon obtient le Dana 44 avant et pour les autres, c’est le Dana 30 qui se trouve à l’avant du véhicule. La couronne ainsi que le pignon sont de taille supérieure comme vous pouvez le constater. Le différentiel lui-même étant équipé d’un différentiel autobloquant électrique. Les essieux ainsi que les joints universels sont aussi de tailles supérieures. Tous pouvant donc mieux supporter la tension additionnelle que les pneus surdimensionnés occasionnent durant les situations plus intenses lors de manœuvres hors-route.

Sans surprise, la première modification que j’ai apportée à mon Jeep a été un ensemble de surélévation ainsi que de nouvelles roues pour pouvoir accueillir de nouveaux pneus. Des pneus de 35 pouces ont été mon choix. Avec toute cette excitation, je n’ai pas tardé à faire du hors-route, puisqu’après tout, «un Jeep ct’un Jeep», c’est fait pour ça… J’ai vite découvert que les nouveaux pneus allaient m’apporter vers d’autres modifications. La plus grande taille ainsi que la traction améliorée des pneus de type «MUD» furent un bon mélange pour mon baptême de feu du côté des bris. Ce ne fut malheureusement ou heureusement pas le dernier.

Mon premier bris fut un capuchon de roulement à aiguille d’un joint universel. En effet, après une promenade avec des copains dans des sentiers que ces derniers m’ont fait découvrir, j’ai remarqué l’absence du petit capuchon en question. Un petit bruit se faisait ressentir, mais j’ai quand même pu me rendre à la maison sans problème. Un joint universel plus tard, j’étais de retour sur ou plutôt hors piste. Quelques semaines plus tard, durant une montée assez boueuse, j’ai essayé de la franchir avec un peu d’initiative, mais un des jougs d’essieu en a décidé autrement. Le joint universel était lâche puisque le joug extérieur était légèrement tordu, mais tout tenait en place. De retour à la maison, une amélioration frappait à ma porte. Des essieux en acier de chromoly avec des joints renforcis. Ce que j’ignorais totalement, c’est que je venais de déplacer ma faiblesse. Partant d’un principe très simple, la force se transfère à partir du sol vers le Wrangler. Donc si les pneus ont l’adhérence, c’est ensuite le joint et l’essieu le point faible et ensuite vient la couronne et le pignon ainsi que le différentiel. Ces dernières composantes sont, rappelé vous, de plus petites tailles que le Rubicon et c’est pourtant eux qui prenaient à ce moment le plus grand risque de bris dû à la plus grande rigidité que les nouveaux essieux m’offrent maintenant.

Devinez la suite, la couronne se retrouve avec 3 dents en moins lors d’une sortie improvisée avec des amis. À ce moment, il faut dire que ma gestion de l’accélérateur ainsi que le choix de ligne était assez mauvais je l’avoue. De retour à la maison, je retombe à la case départ à faire des recherches sur comment résoudre mon problème. Un rapport dans les différentiels plus bas permettrait de mieux gérer la progression du véhicule permettant ainsi ce dernier de prendre sa traction tranquillement et laisser les pneus et la suspension faire le travail. Mon rapport de 3.73 ne m’aidait pas vraiment pour ce point puisque je ne pouvais laisser ce qu’on appelle «crawler» le Jeep dans les obstacles. En effet, j’arrivais avec beaucoup trop de vitesse. Qui dit vitesse dit risque de bris plus grand. Mon choix s’arrêta donc sur le ratio 4.56. De bons composants bien installés par un professionnel, j’ai vu la différence tout de suite.

Après cette amélioration, mon Jeep avait maintenant retrouvé un peu de pep sur la route et un rythme nettement plus lent durant mes rapports ce qui me donnait donc plus de contrôle lors de manœuvres hors-route. Les gros pneus sont reconnus pour tuer la force d’un véhicule, par contre avec un bon choix de ratio, on rétablit jusqu’à un certain point cette force perdue. J’ai pu réutiliser ma 6e vitesse qu’auparavant je ne pouvais engager puisque mon moteur tombait en sous-régime par manque de puissance. Bénéficiant donc de ces nouveaux avantages, j’ai eu beaucoup de plaisir jusqu’à ce que les engrenages satellites de mon différentiel d’origine explosent et endommagent par le fait même l’entièreté du différentiel avant. Ayant une bonne garantie sur les composantes, j’ai pu avoir un échange gratuit, mais il était hors de question que je remettre de l’argent sur un nouveau différentiel de type ouvert comme celui d’origine puisque celui-ci était devenu mon point faible. J’ai donc, après de longues recherches, opté pour un Detroit True Trac pour le cœur avant. Ce dernier me permettrait donc d’avoir une meilleure solidité dû à sa conception distribuant la charge de travail beaucoup mieux et permettant un certain niveau de glissement limité et/ou blocage, mais par engrenage seulement. Aucun embrayage dans ce système, ce qui lui vaut, apparemment une meilleure longévité.

Ce nouveau différentiel coûtant un certain montant, je voulais être certain de mon investissement. Afin de limiter au maximum les torsions lors d’effort pour le carter d’essieu avant pour limiter les chances de bris, j’ai donc opté de profité de l’occasion que je rebâtissais le différentiel avant pour solidifier son ensemble ainsi que protéger certaines pièces vitales. Un ensemble de «truss», un ensemble de «gusset» supérieurs et inférieurs soudés ainsi que des plaques de protection pour les bras de suspension inférieurs fut un ajout logique pour moi à ce moment. Pendant la soudure des «gusset», la chaleur a complètement bousillé mes joints à rotules avant. Ceux du haut autant que ceux du bas. Quatre beaux Teraflex HD plus tard, mon carter d’essieu avant avait de nouveau fière allure. La différence du Dana 30 et du 44 est vraiment principalement dans ce qu’on appelle la «poche» puisque c’est la même épaisseur de tube pour le carter, les mêmes «gusset», les mêmes jonctions de roue et même conduite que le Rubicon. Donc en renforcissant toute la structure avant, le carter est donc aussi rigide sinon plus que le Rubicon d’origine. La conduite n’a pas été encore améliorée, mais cela ne tardera sûrement pas!

Ces modifications ont été sans aucun doute les plus marquantes et les plus grandes en tant que capacité hors-route. Pour le moment, aucun bris à ce niveau depuis et j’adore le fait que je sens définitivement les roues d’en avant tourner ensemble lorsque j’en ai besoin et aucune sensation de sautage en conduite «4X4 high» sur pavé. Il reste à savoir si la facture salée en pièces seulement pour rendre HD un Dana 30. Est-ce que cela va être suffisant pour faire tourner de façon fiable les pneus pendant les efforts? Seul le temps me le dira, mais une chose est sûre, j’ai fait de nouvelles rencontres, appris de nouvelles aptitudes et eus vraiment beaucoup de plaisir à construire ce projet. Il manque seulement à le tester plus en profondeur.

Et vous, quelle édition choisiriez-vous?

Pensez-vous que mon «setup» va être fiable?

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Collaborateur David Godin