Archives par mot-clé : Janvier 2018

Comment est-ce que je choisis le bon ratio pour les différentiels de mon 4×4?

Comment est-ce que je choisis le bon ratio pour les différentiels de mon 4×4?

Cette question revient souvent sur nos plateformes web. On se fait même régulièrement demander comment connaître le ratio actuel des différentiels de son 4×4. Nous allons essayer de vous aider un peu à ce sujet.

Premièrement, il est important de comprendre que votre moteur produit une énergie qui n’est pas adéquatement dosée pour un véhicule routier (encore moins pour un véhicule hors route). Cette force motrice passe donc par les composantes suivantes : transmission, transfer case et différentiels, afin d’être utilisée de façon optimale. Ces trois éléments agissent comme des leviers en transformant la vitesse de rotation du moteur en couple par le moyen de systèmes d’engrenages. Ainsi, théoriquement, prenons un véhicule qui développe 100 livres de couple aux roues lorsqu’il roule à 100km/h (genre un Suzuki Samurai twin turbo ????). Si, dans les mêmes conditions, on fait passer cette puissance par un engrenage avec un ratio de 2 pour 1, ce véhicule roulera désormais à 50km/h mais il développera 200 livres de couple.

Étant donné que nos véhicules ont premièrement été conçus pour la route, il est intéressant de savoir que ces systèmes d’engrenages peuvent être modifiés afin de transformer cette énergie pour l’adapter aux conditions hors-route. Et comme le système d’engrenages le «moins dispendieux» à modifier est le différentiel, c’est sur celui-ci que nous allons nous attarder.

Un ratio qui correspond à votre profil

Comme le différentiel est le dernier des 3 systèmes d’engrenages (le plus loin du moteur), il multiplie en même temps le ratio des 2 précédents (transmission et transfer case). Autrement dit, si vos différentiels ont un ratio de 4 pour 1 et que la 1ère vitesse de votre transmission a un ratio de 3 pour 1. Il faut donc les multiplier pour obtenir le ratio final : donc 3×4=12. Le moteur est donc 12 fois plus puissant mais 12 fois moins rapide. C’est intéressant quand vient le temps de franchir un obstacle! (Un Rubicon fait 84 pour 1!!!) Le côté négatif à cela est que ça multiplie aussi le ratio de la 5e vitesse de votre véhicule. Autrement dit, en changeant le ratio des différentiels, votre 5e vitesse pourrait désormais ressembler à votre 4e vitesse. Ainsi, sur l’autoroute, votre consommation risque d’augmenter et votre vitesse de croisière risque de diminuer. Il faut donc bien réfléchir avant de modifier.

Ici, la clé du succès est de bien se connaître et de ne pas se mentir sur l’utilisation réelle de votre 4×4.

Malgré tout, il est important de savoir que changer la grosseur de vos pneus requiert obligatoirement une modification du ratio des engrenages (ou une grosse modification au moteur $$$ ) afin de récupérer les performances d’origine. Ainsi, si vous grossissez vos pneus de 15% (vous passez de pneus de 30 pouces à 35 pouces), il faudra modifier le ratio des différentiels de 15% pour récupérer les performances d’origine.

Ainsi, si vous êtes un consommateur de hors route ou de remorquage et que vous avez grossi le diamètre de vos pneus, tant qu’à essayer de récupérer les performances d’origine en changeant le ratio de vos différentiels, pourquoi ne pas exagérer le ratio pour aller chercher un peu plus de puissance (tout en sachant que vous sacrifiez un peu de vitesse au passage)? Dans l’exemple précédent, je parlais d’un dude qui passe de pneus de 30 pouces à 35 pouces (15% de grossissement). Au lieu de poser un ratio 15% plus gros dans ses différentiels, il pourrait poser un ratio 20-25% plus gros. Ainsi, il serait plus lent, mais plus puissant qu’à l’origine et il aurait un meilleur contrôle en hors-route.

Il est bien de savoir que plus votre rapport est élevé plus la vitesse sera lente. Par exemple, un ratio de 5.38 (ratio idéal pour un véhicule 100% hors route) est plus lent qu’un ratio 3.08 (ratio pour un véhicule de route). Ceci donne plus de puissance de traction mais moins bon pour l’économie d’essence et la haute vitesse.

Inversement, si le rapport est abaissé, les performances à haute vitesse seront augmentées et normalement, l’économie d’essence aussi.

Le ratio de différentiel se calcule en divisant le nombre de dents de la couronne par le nombre de dents du pignon. Cela détermine combien de fois votre arbre de transmission va tourner pour faire un tour de roue complet. Par exemple un rapport 4.10 :1 signifie que votre arbre de transmission devra tourner 4.10 fois pour faire tourner les roues 1 fois. C’est le cas du Jeep Rubicon qui sort souvent de l’usine avec des Dana 44 et des gears 4.10 : 1.

Comment déterminer votre ratio?

Il y a plusieurs moyens, mais ne vous fiez pas à ce qu’Internet dit à propos du modèle et de l’année de votre véhicule, car plusieurs modèles ont eu des options différentes et peuvent aussi avoir été modifiés par l’ancien proprio. Une façon simple est d’ouvrir votre couvert de différentiel (lors du changement d’huile) et de diviser le nombre de dents de la couronne par le nombre de dents du pignon. Normalement, sur le côté de la couronne, le nombre de dents est aussi écrit. Par exemple, si vous voyez «41 11», il s’agit d’un ratio de 3.73 (41 ÷ 11 = 3,73). Il se peut aussi que le ratio soit inscrit sur une plaquette vissée avec le couvert de différentiel.

Voilà. J’espère que ça démystifie un peu la chose et que ça aidera quelques-uns d’entre vous à faire le bon choix de ratio. N’oubliez pas que c’est une modification qui coûte autour de 2500$  (Jeep JK) et pour laquelle essayer de sauver des $ en coupant sur la qualité des pièces ou du travail finit régulièrement par un bris en plein milieu de sa sortie en hors-route!

Dave Daneault chroniqueur 4x4setupMagazine

Merci à mon Amis Le PROF …

DES QUÉBÉCOISES PASSIONNÉES DE TRAIL DANS LE DÉSERT DU MAROC

TEAM 285 – DES QUÉBÉCOISES PASSIONNÉES DE TRAIL DANS LE DÉSERT DU MAROC

Qu’est-ce qui fait que deux amies québécoises, passionnées de trail, soient aussi fébriles que des enfants à l’approche de Noël?  C’est leur engagement à participer au raid solidaire 100% féminin au Maroc – Cap Fémina du 1er au 13 octobre 2019! 

L’idée du dépassement de soi et de leurs forces, pour ensuite franchir le portail d’une école et participer à sa rénovation ainsi que de faire des rencontres en soirées avec la population marocaine, ont attiré Lyne Tremblay et Lucie Corriveau à s’embarquer dans la 9e éditions du raid solidaire(http://www.capfeminaaventure.com/date-et-programme-2019/), organisé par l’agence Maïenga, organisatrice du Rallye Aïcha des Gazelles du Maroc depuis 1990.

Le raid consiste en un parcours de 5000 km parcourus en 4×4, Quads ou SSV, à travers la France, l’Espagne et le Maroc. En tout, 12 jours hors du commun entre Canadiennes, Françaises, Suissesses, Belges et Marocaines, avec des actions solidaires au Maroc, 6 étapes sportives dont 2 journées en marathon en autonomie totale et nuitée à la belle étoiles où les moments intenses d’émotions sont partagés.


Les actions solidaires sont les suivantes :
●          En France, remise de matériel de puériculture aux Restos Bébés du Cœur;
●          Au Canada, dons remis à la Fondation St-Vincent-de-Paul par l’entremise d’un montant attribué au nombre de balises découvertes par chaque équipe canadienne lors du raid;
●          Et, sur les terre Africaines où elles vont repeindre une école dans le Sud Marocain.


Le choix du véhicule n’est pas encore déterminé pour Lyne et Lucie car elles hésitent entre le 4×4 ou le SSV.  Ayant toutes deux l’expérience du 4×4 avec leurs Jeeps respectifs, peut-être iront-elles vers le SSV afin d’augmenter le challenge hors de leur zone de confort.  Le tout sera déterminé selon les fonds amassés en septembre prochain, date à laquelle elles devront compléter la location du véhicule et l’inscription finale au raid. 

Peu importe la monture choisie, elles feront un travail d’équipe avec principalement Lyne comme pilote et Lucie comme navigatrice.  Au matin de chaque étape, elles recevront un road-book, indiquant le tracé du jour. Le but est de suivre un parcours prédéfini sur pistes et dunes à l’aide du road-book et d’une boussole, en pointant les différents contrôles de passages et en étant au plus proche du kilométrage idéal. Il n’y a aucun critère de vitesse. Des contrôles de passages surprises sont mis en place afin de vérifier que les équipages suivent l’itinéraire prédéfini.


La sécurité est omniprésente tout au long du rallye et une équipe professionnelle et rodée les encadre en permanence grâce au Smalltrack, système de sécurité et de tracking par satellite. Et c’est grâce à ce système que vous pourrez suivre leur évolution tout au long du rallye-raid qui sera affiché sur la page facebook du raid Cap Fémina Aventure, et ce, en temps réel.


Mais l’heure est toujours aux préparatifs! L’édition 2019 se prépare et de nombreuses Cap’Fées se mobilisent déjà pour récolter des dons en vue de cette aventure!  Les canadiennes, ne pouvant apporter les denrées en Europe pour les actions solidaires, se joignent à des organismes canadiens afin d’optimiser ce volet de l’aventure. Comme organisme canadien, le Team 285 s’est joint à la Fondation Steve O’Brien (https://fondationsteveobrien.com/) qui a pour but d’aider les jeunes dans la persévérance à atteindre leurs buts. Elles aident la fondation en participant aux levées de fonds de celle-ci et le surplus des fonds amassés pour leur aventure sera remis à la fondation.


Afin d’amasser les fonds nécessaires à cette aventure d’une valeur approximative entre 18900$ et 21900$ (selon le type de monture choisie), le team 285 organise diverses activités ainsi que la vente d’articles. Jusqu’à présent, elles ont amassé des fonds grâce à des activités telles que :

●          Spectacle de Blues
●          Spectacle d’humour
●          Soirée amicale de quilles
●          Vente d’hot-dogs lors de journées organisées par des commanditaires
●          Des tirages moitié/moitié
●          Vente d’articles pour chiens et chats, faits à la main par elles-mêmes


Jusqu’à présent, le budget de l’équipe est amassé à 40%.  Alors, les filles lancent un appel aux dons en direction de tous et aussi des entreprises. Elles ont un calendrier 2019 déjà bien chargé avec des activités qui seront révélées graduellement au cours des prochaines mois.  Pour les suivre dans leur aventure ainsi que les encourager, allez suivre leurs pages

Il est possible d’encourager l’équipe 285 par l’entremise de commandites, d’achats d’articles, de participation aux activités et de dons.



L’hydrographie, une option intéressante.

Lorsque on parle du monde de la peinture on se rend vite compte que les commentaires s’enchaînent sur les réseaux sociaux. Plusieurs avis se contredisent. Une des techniques qui soulève beaucoup d’interrogations et questions est l’hydrographie. Tout le monde a vu les fameux vidéos sur YouTube ou on voit l’insertion d’une pièce dans un bassin et le moment ou elle en ressort avec des motifs ou des couleurs complètement pétés.

Mais ça marche comment? Quelles sont les étapes ? Quelles sont les implications réelles en temps et travail afin d’avoir un produit fini de qualité. Quels sont les pièces ou matériaux qu’on peut hydrographier ? Nous avons donc décidé de passer faire un tour chez Lacombe Hydrographics, voir Jérémie afin de lui poser nos questions et avoir les réponses d’ un spécialiste dans le domaine.

 HISTOIRE

Le 26 juillet 1982, MotoyasuNakanishi, de la société d’ingénierie Kabushiki Kaisha Cubes, a fait une demande de dépôt auprès de l’agence US des brevets pour un dispositif permettant le transfert hydrographique. On peut lire dans le résumé : « Le dispositif permet de faire flotter un film de transfert à la surface d’un liquide contenu dans un bassin, il comporte une structure qui fait couler le liquide dans le sens d’arrivée du film et une autre qui permet d’immerger de l’amont à l’aval l’objet à peindre ( source wikipédia) 

ÉTAPES :Afin d’arrivé à un résultat final de qualité on retrouve plusieurs étapes tous aussi importantes les unes que les autres. En fait, au lieu de dire étapes on pourrait appeler ça des facteurs possibles de  »fuckup » ????! En effet, si une seule des étapes n’est pas complétée à la lettre, ou que les temps ne sont pas respectés, il est très possible que le résultat ne soit pas appréciable.

Étape 1 : La première étape comme dans beaucoup de domaine est la préparation. L’hydrographie est une technique de peinture, il est donc primordial d’avoir une surface exempte d’impuretés avant d’appliquer le procédé. Dans le cas présent, les roues ont été  »sandblastées » au préalable.

Étape 2 :Ensuite une couche d’apprêt devra être appliqué afin de rendre la surface prête à recevoir la peinture. Encore là, l’utilisation d’un produit de qualité est nécessaire pour avoir un beau fini.

Étape 3 : La pellicule choisie par le client sera coupée de la bonne dimension et déposée dans le bassin d’eau. L’eau en fait ne sert qu’à retenir la pellicule. Une fois la pellicule posée sur l’eau, on doit s’assurer de l’absence de bulles sous le papier. Le papier restera normal sur l’eau jusqu’à la prochaine étape.

Étape 4 : Par la suite, on doit vaporiser un produit activant, il s’agit d’un activant qui crée une réaction chimique entre la peinture et la sous-couche. On doit chronométrer cette étape afin de laisser le procédé chimique faire son effet.

Étape 5 : La prochaine étape est le trempage de la pièce, cette technique doit être fait de façon très méticuleuse. Un faux mouvement peut faire rater tout le processus et alors toutes les étapes devrons être recommencées.

Étape 6 : Le rinçage, la pièce va par la suite prendre sa douche dans un bassin de rinçage qui enlèvera toutes les particules ou résidus chimiques ayant pu rester sur le morceau. Après avoir prit une douche de 15 min, une petite douchette à l’eau propre viendra conclure cette étape.

Étape 7 : La dernière étape sera l’application d’un Clear, qui servira à protéger la peinture de sur votre pièce. Un choix de mat, lustré etc. est aussi disponible.

Comme vous pouvez le voir il y a beaucoup d’étapes principales, et je vous évite toutes les sous-étapes, comme le  »taping » des pièces, les touch-ups, toute la préparation des pellicules et du bassin etc.

En résumé, c’est un travail très méticuleux qui donne des résultats géniaux et très impressionnant. Si ça s’applique à notre monde du hors-route… Tout dépend de vos besoins. Il s’agit d’une belle option pour personnaliser votre véhicule à un prix très raisonnable.

Pour en savoir plus, visionnez notre entrevue, ou écrivez directement aux gens de chez Lacombe Hydrographics

Dave Daneault, chroniqueur 4x4setup Magazine 

voici le liens de l’entreprise si vous avez des questions. 

 Lacombe Hydrographics 

Fabrication d’un rack pour Jeep

Bonjour, tout le monde de set-up 4×4

Je suis Michael de Michael mobile welding

Aujourd’hui, je veux vous parler d’un projet que j’ai fait pour un client et les problèmes que j’ai rencontré en cours de route.

Pour débuter, quand on commence un projet, il est important de savoir combien de matériel on a besoin et quel matériel on veut prendre pour faire notre projet.

Pour ce  »rack » mon client avait quelques spécifications. Il voulait que ce soit facile à enlever et remettre et que le rack ne cogne pas sur lui-même quand il conduit.

J’ai dû commencer par trouver où le rack allait s’attacher sur le derrière du jeep. J’ai opté pour les trous originaux pour le hard top. J’avais maintenant mon emplacement, j’ai donc mesuré les grandeurs pour avoir toutes mes mesures. Créer les brackets pour tenir le rack était assez facile, du flat bar et du tube en aluminium souder au TIG et le tour est joué.

Pour le rack,  la création et l’imagination commencent à aider. Je devais créer un rack robuste et en même temps quelque chose qui sort de l’ordinaire. Quoi faire pour fabriquer un rack qui n’est pas pareil a tous les autres, mais qui va résister à du off-road de jeep avec de l’équipement d’attaché. La base a été fabriquée de 1 x 2 x 1/8 en aluminium avec une feuille de diamond plate 1/16 pour le fond. J’ai créé les côtés en coupant plusieurs morceaux de 2 pouces de haut et un tube sur le dessus. Ceci peut paraître facile, mais voir cette idée dans ma tête et de créer cette idée, pas une tâche facile. Je dois trouver les mesures vu les coins en 45 degrés et comment le tout va s’aligner. J’ai passé 8 heures à souder, couper et ressouder pour avoir les résultats que je cherchais. Une fois le tout placé et  »tacké » ensemble, je peux finalement tout souder. Pour pouvoir me rendre à cette étape, j’ai dû recommencer le projet 2-3 fois. Entre ma vision et celle de mon client, on a dû travailler ensemble pour le plan. Mais entre mes dessins et sa vision, il y avait des zones grises. Ceci arrive assez souvent. Il va toujours y avoir un retard à cause qu’une mesure ne fonctionne plus, le plan change ou vous voyez que ça ne fonctionne juste pas. Ne vous découragez pas, j’ai plusieurs projets que j’ai commencé et qui ont tourné en un cauchemar. Prenez du recul et réévaluez la situation pour reprendre votre projet avec une tête fraîche et de nouvelles idées pour surpasser les problèmes rencontrés.

Bien que ce fût juste un petit article, je me suis finalement acheté un 87 YJ. Je vais prendre des photos des réparations que je vais faire en cours de route et vous donner des trucs tout au long de mon projet.

Si vous avez une idée pour un article ou un vous avez des questions vous pouvez aller voir ma page FB.

Envoyez-moi un message si vous voulez quelque chose de construit.

@Michaelmobilewelding

À la prochaine et surtout bon jeeping.

Michael

Lancement du calendrier 4x4setup 2019

Il nous fait plaisir de vous inviter à un repas traditionnel de cabane à sucre pour notre lancement de calendrier 2019. Il s’agit d’une belle occasion de se rencontrer et de discuter de notre passion du hors route. Le prix d’entrée comprenant le repas sera autour de 25$ par personne. Comprenant repas à volonté ainsi que chansonner. Un énorme merci de votre soutien. Apportez vos enfants.

 

Pour participer veuillez cliquer sur le liens ci dessous

https://www.facebook.com/events/2202306563341663/

C’est quoi un Portal Axle?

Si vous suivez un peu le monde du hors route ou connaissez bien les véhicules militaires, la machinerie lourde ou encore les véhicules agricoles vous avez déjà entendu parler des Portal Axle.

Plusieurs personnes dans le monde du hors-route en parlent, en rêvent ou ne savent tout simplement pas de quoi il s’agit. Nous avons décidé de vous faire un petit résumé afin de répondre, on l’espère, à quelques-unes de vos questions.

Bon premièrement de quoi s’agit -il? Il s’agit en gros d’une boîte d’engrenage.  Normalement de petits et grandes, les unes reçoivent les rotations de l’essieu et l’autre  transmet cette même énergie aux roues.

Il est important de savoir que ce type de système ne se veut pas une bonne option pour tout le monde. Voici quelques avantages et inconvénients.

AVANTAGE : -Le plus grand avantage d’un portal est l’augmentation de la garde au sol. En effet vous avez beau avoir n’importe quel kit de suspension, vous n’améliorer jamais votre garde au sol au-delà de ce que la grosseur de vos pneus peuvent vous donner. Le portal lui c’est exactement ce qu’il fait, votre essieu qui arrive normalement au centre de votre roue se verra décentré, ce qui donnera de la hauteur à votre différentiel par rapport au sol. Il s’agit d’un avantage majeur pour ceux qui font du hors route. Le système d’engrenage enlève énormément de stress sur vos composantes. En fait, il permet une augmentation d’environ 200% torq (selon certaines sources) pour presque un effort équivalent avec un système d’essieux standard. Pour donner un exemple, c’est comme faire du vélo, lorsque l’on utilise la grande gear, l’effort est beaucoup moins grand sur le pédalier pour faire tourner la roue et par le fait même le stress sur les genoux beaucoup moindre. Grâce à cet avantage, il est donc possible de rouler de plus petite composante, par exemple il est moins nécessaire de rouler de très gros différentiels HD. Certains sont d’ailleurs toujours un peu surpris de voir la grosseur des différentiels de Humvee de l’armée américaine qui sont petits. Plus petite pièce égale donc réduction de poids ce qui entraîne une meilleure performance du véhicule. Autre petit avantage permet l’installation d’un système de contrôle de l’air dans vos pneus, qui est impossible de passer dans un Cv joint. Option assez rare dans le domaine du hors route cependant.

 

DÉSAVANTAGE : -le poids, un tel système a un poids non négligeable. Même si la technologie s’améliore dans le domaine. Il est bon de savoir aussi que tout ce qui se trouve au-dessus de votre suspension sur votre véhicule bénéficie de l’amortissement de ceux-ci. Par exemple lorsque vous frappez une roche l’Energie du choc se transfère au travers votre suspension qui en élimine une grande partie. Pour ce qui est des composantes sous la suspension comme les roues, les différentiels ou même les portals, ils absorbent directement les chocs. Les portals ne sont pas faits pour la haute vitesse, donc si votre véhicule est un daily et que vous avez à vous en servir sur l’autoroute à des vitesses au-dessus de 100km/h, il ne s’agit pas d’une bonne option pour vous. Plus de pièces veut dire aussi plus d’entretiens, le système d’engrenage requière de l’huile afin de bien lubrifier les composantes mécaniques du système. Il vous faudra donc changer les huiles a des fréquences variantes selon le type d’utilisation ou la contamination de ceux-ci. Pour fini le prix, il est pour certain pas un désavantage, car tout a un prix, mais pour certain il en est un gros. En effet il est très dispendieux de se procurer un kit d’essieux portal. Par exemple un kit Mopar peut tourner autour de 12 500$ pour le devant et environ 11, 000 $ arrière. Il est donc souvent préférable de magasiner un usagé comme ceux d’unimog qui sont très populaires. Vous pouvez vous trouver ceux-là pour environ 2500 à 4000 $ pour la paire dans l’usagé.

Petit vidéo sur le fonctionnement.

Donc très belle modification à apporter à votre véhicule mais dépendaement des besoin n’est pas pour tout le monde.

 

Dave Daneault chroniqueur 4x4setup Magazine

Un ménage plus que dû! Renouvellement du filage d’un Ramcharger 1978 (partie 2)

Salut les trippeux!

Comme promis, voici la partie 2 de mon article sur le rafraîchissement du filage/dash de mon  »Rust »charger. Pour ceux qui n’ont pas lu la première partie, la voici: https://www.4x4setup.com/2018/09/15/un-menage-plus-que-du-renouvellement-de-filage-ramcharger-1978partie-1/

Je vous ai donc laissé la dernière fois après une brève explication de ce qu’on avait fait pour rafraîchir le filage. Maintenant, il fallait s’attaquer au dash. Je voulais refaire celui-ci depuis que j’avais le véhicule pour n’avoir que ce dont j’avais besoin pour mon utilisation et enlever des problèmes potentiels! J’ai donc commencé par me demander, qu’est-ce que j’ai vraiment besoin de savoir ? Commençons par ce que j’avais déjà… J’avais un ampère-mètre, un gauge de température du type  »cold-hot », un gauge à gaz, une lumière d’avertissement de basse pression d’huile et un speedomètre/odomètre. J’avais aussi rajouté un gauge de pression d’huile (parce que quand la lumière allume, il est déjà trop tard) et un tachymètre (RPM). Donc, le speedo/odo ne fonctionnait plus et avec mon ratio de gear (5.88:1) et mes pneus (39.5 »), il n’aurait pas donné la bonne lecture de toute façon. En plus, mon truck étant un rig de trail seulement, son utilité était plus que négligeable. Même chose avec le gauge à gaz, n’ayant plus le réservoir d’origine, et mon réservoir étant custom, je n’ai plus de sonde pour lire la quantité de gaz restante. L’ampère-mètre m’avais déjà donné du trouble comme on l’a vu dans l’article précédent, j’ai donc décidé de le changer pour un voltmètre. Et la lumière de basse pression d’huile ne me servait plus depuis que j’avais le gauge de pression d’huile. Pour ce qui est du gauge de température, je voulais le remplacer par un modèle indiquant les degrés question de mieux diagnostiquer les problèmes et mieux comprendre le fonctionnement de mon setup.

Donc, j’ai décidé que je garderais mon RPM là où je l’avais déjà installé, dans un angle mort sur mon dash question de le voir facilement en faisant du mud-drag ou autre activité demandant plus de concentration, et en ne me cachant rien de mon champ de vision (déjà un peu restreint dû aux dimensions de mon camion). Pour ce qui est du dash, j’y ai été avec un gauge à température en degrés, un gauge à température de transmission (l’ennemi numéro 1 d’une transmission auto est la chaleur!), un voltmètre et un mon gauge de pression d’huile.

Pour ce qui est de me refaire un nouveau dash, j’ai opté pour de l’aluminium, étant un matériel flexible, qui m’offrait un fini qui  »fittait » avec mon concept et léger. On a donc commencé par se faire une maquette avec du carton (vous remarquerez sur les photos que nous avons utilisé le carton du carburant de garage le plus populaire!). Cette maquette nous a permis de découper notre aluminium avec les bonnes dimensions et de savoir où nous devions plier notre panneau. Pour le pliage, nous avons affaibli la ligne où on voulait plier avec un  »grinder » et nous l’avons plié dans l’étau par la suite.

 

Venait ensuite le temps de choisir l’emplacement des cadrans. En ayant supprimé quelques uns des cadrans d’origine, dont le gros speedo, j’avais le choix des cadeaux! On s’est installé dans le siège du conducteur et on a marqué les zones cachées par le volant pour voir l’espace que nous avions pour voir sans effort. Ensuite, on s’est découpé des maquettes de chaque cadrans dans du carton pour pouvoir les essayer à différents endroits et choisir ce qui me convenait le plus. On a aussi décidé combien de commutateurs j’aurais besoin pour mes différents systèmes électriques et on les a placés à leur tour. J’ai aussi rajouté deux voyants lumineux, un pour me confirmer que mes fans électriques du radiateur sont en fonction, et l’autre pour les  »hautes ».

Une fois l’emplacement de tout ce beau monde décidé, j’ai percé mon panneau aux bons endroits, et on a commencé l’assemblage des différents cadrans et commutateurs, ainsi que les voyants et les endroits pour visser le panneau en place. Une fois cette étape complétée, il ne restait qu’à brancher l’électricité derrière le panneau et visser celui-ci pour avoir enfin un beau dash tout neuf et fonctionnel! J’en ai aussi profité pour faire un petit clin d’oeil à mon pseudonyme sur les forums à l’époque, Southern Comfort, comme vous pouvez le voir en dessous des cadrans.

Ne restait plus qu’à tester le nouveau filage et ce nouveau dash! L’attente ne fut pas trop longue parce que nous avons terminé le projet le jeudi et le samedi c’était notre premier Mudfest de la saison au club 4×4 Saint-Raymond. Le premier test arriva vite aussi, en débarquant du trailer un fil s’est défait et mon tachymètre n’affichait plus rien. En plus, bizzarement, quand j’ai stationné le véhicule, celui-ci ne démarrait plus. Mon chum Pat est arrivé dans l’entre-faits et nous avons trouvé le fil de tacho qui ne voulait pas coopérer et il a diagnostiqué que mon problème démarrage ne venait pas de nos modifications de filage mais bien du module de démarreur. Heureusement, j’en avait un de rechange à la maison et j’habite très près du terrain du Club. Donc une fois ces petits problèmes réglés, on a pu se concentrer sur les courses! La fds de tests fut concluante avec une belle 2e position dans le 8 stock et ce grâce à mon co-pilote, le fils de Patrick, Billy Dessureault!

Nous sommes maintenant au mois de Novembre et je n’ai pas eu de problèmes électriques depuis, mis à part un ground qui s’est dé-serré sur la batterie. Ma seule petite erreur dans ce projet fut de ne pas prévoir que j’allais peut-être changé de volant parce que celui d’origine était immense et limitait ma mobilité. J’ai changé de volant depuis et mes cadrans sont maintenant légèrement cachés par celui-ci mais pas assez pour que ce soit dérangeant.

En terminant j’aimerais remercier cahleureusement mon chum Patrick Dessureault, proprio de HardCore Cycle, pour son travail sans relâche et je vous invite à aller voir sa page facebook :

https://www.facebook.com/HardcoreCycle/

C’est en faisant des projets comme ça avec des chums, de la bière et des chips qu’on s’amuse même en dehors des trails et qu’on se rappelle pourquoi on dit que le hors-route, c’est une grande famille!

Alexandre Thibault, chroniqueur 4×4 setup magazine

Escapade à la forêt nationale d’Ocala

Pendant que la majorité des visiteurs de la Floride font la chasse aux plages, la forêt nationale d’Ocala demeure un trésor caché au cœur du Sunshine State. Situé au nord d’Orlando, cet étendu de près de 3000 kilomètres carrés renferme la Mecque des Overlanders. Quiconque aimant sortir des sentiers battus sera comblé par une variété impressionnante de surface et de végétation qui garantissent un dépaysement total. Nous avons eu la chance d’y séjourner quelques jours lors de notre dernière escapade.
Arrivés de Palatka au nord, nous avons emprunté la route pavée 19 avant de se diriger sur la 33 non-pavée en direction de notre premier arrêt : Hopkins Prairie. Ce fut un véritable plaisir de se rendre à un terrain de camping par les routes secondaires mais heureusement que nous avions imprimé les cartes des sentiers car on avait vraiment l’impression d’être au milieu de nulle part. Les parcs américains on souvent un bénévole en guise de responsable et celle-ci vint nous rencontrer à notre arrivée pour nous donner les recommandations d’usage. Les trois grandes lignes de notre conversation sont les suivantes : 1- Ne pas trop s’approcher du marais car les alligators se déplacent rapidement. 2- Dites aux enfants de ne pas jouer avec les serpents car elles ne différencient pas ceux qui sont vénéneux de ceux qui ne le sont pas. 3- Il y a un immense nid de chauves-souris à l’extrémité du terrain et celles-ci prennent leur envol à 17h45 précise. Cette dernière information avait piqué notre curiosité et il n’était pas question de rater notre chance de voir un tel spectacle.

N’ayant pas de bois pour le feu, nous avions décidés d’aller en chercher au village le plus proche en empruntant quelques-uns des tracés répertoriés dans notre document. La première section, qui semblait dégagée au début, se referma tranquillement et nous amena en bordure d’une étendue d’eau où commença un slalom entre d’immenses arbres. Chaque intersection nous ouvrait une multitude de possibilités tout aussi intéressantes les unes que les autres, mais nous devions rester sur la principale si nous voulions revenir à temps pour l’envol des chauves-souris. Sur le chemin du retour, à peine quelques kilomètres plus à l’est, la terre meuble sur laquelle on roulait fit place à un sable blanc. Plus on avançait, plus le sable devenait dense, jusqu’au point où l’on a dû embrayer le quatre roues motrices pour continuer à avancer. Cette dernière section, autant par son paysage que par la qualité du sentier, était le genre d’endroit où nous aurions pu rouler pendant des heures sans se lasser.

Tel que l’avait été mentionnée par la responsable, c’est à 17h45 précis que les cris stridents ont commencé à se faire entendre en provenance de la cabane perchée dans l’air. En moins de deux, des centaines de chauves-souris ont envahi le ciel de tous les côtés nous frôlant au passage. Les enfants ont adoré ce spectacle à la fois majestueux et effrayant et je confirme que les chauves-souris ne s’agrippent pas aux cheveux blonds comme le raconte les légendes urbaines. De retour à notre site, le feu que nous avions allumé s’était transformé en un beau lit de braises parfait pour faire cuire le souper. Pendant que les enfants savouraient leurs S’mores, il était temps de jeter un œil aux cartes afin de prévoir notre itinéraire du lendemain.

Nous avons décidé de passer une nuit de plus dans la région mais de changer d’endroit pour dormir tout en traversant la forêt vers le sud. Notre chemin parcourait une zone de refuge animalier qui, avec un peu de chance, nous aurais permis d’observer quelques animaux sauvages. Après quelques kilomètres de forêt dense, notre observation s’était limitée à quelques traces. C’est traces, laissées dans l’argile, était très fraîches et de grande taille nous laissant supposer que nous avions manqué la bête de peu et qu’elle était de bonne dimension. Nous avons été, encore une fois, impressionnés par la variété de sentiers avec cette dernière section sur fond d’argile qui nous avait donné une nouvelle expérience de conduite avant d’arriver à notre destination journalière : Juniper Springs.

Reconnu pour son authentique moulin à eau et son étang d’eau chauffé par des micros fuites de la couche terrestre, Juniper Springs est établi depuis les années 1930. Malheureusement, personne de la famille n’a osé se jeter à l’eau en voyant les tortues s’y promener et les avertissements concernant les alligators. Cet endroit est probablement le plus achalandé de la forêt Ocala de par sa localisation et la proximité des services. C’est un site enchanteur à visiter et un camping agréable à séjourner pour prendre une bonne douche et relaxer avant de reprendre la route.

La forêt nationale d’Ocala fait désormais partie de nos destinations préférées et c’est avec un léger pincement au cœur que nous avons quitté ce paradis du hors-route le lendemain matin. Il était maintenant le temps de sortir les maillots et le parasol et d’aller jouer ailleurs dans le sable… avec moins de chauves-souris, serpents et alligators mais beaucoup plus de touristes!

Texte et photos: Expédition Nord-Sud

Camion diesel, les programmeurs et modifications de base… partie 2

Avec un peu de délai, on y va avec la suite des programmeurs et des modifications de bases.  ( partie 1 )

 

Comme je disais dans le précédent article, c’est possible de gagner des hp, du torque et de l’économie de diesel en même temps… En fait, même avec toutes les modifications possibles sur un véhicule, rien de ne donne autant de performance et d’économie que le programmeur et ce pour plusieurs raisons.

 

Pour sortir le meilleur d’un moteur, la durée et la synchronisation (timing) de l’injection c’est le secret de la recette. Même avec un gros setup de twin turbo et un système d’injection plus performant qui vous coûte 10 000$, un programmeur à 1000$ va vous donner pratiquement les mêmes hp. Par contre si vous ajoutez le gros setup de turbo et d’injection au programmeur, c’est à ce moment que ça devient vraiment le fun.

Stage

 

Mais pourquoi les fabricants ne sortent-ils pas les véhicules comme ça d’origine ? 2 raisons majeures, premièrement la garantie… Augmenter le timing fait monter la pression dans les cylindres, c’est donc plus dur sur les gaskets de têtes, pistons, les bearings de crank… Un moteur plus fort demande une transmission plus solide, donc plus dispendieuse, même chose pour le reste de la mécanique (t-case, différentiel, direction…).

 

Deuxième raison, les normes anti-pollution. Même avec le catalyseur, le filtre à particule (DPF), l’egr, l’urée… Augmenter le timing fait monter la quantité d’oxyde d’azote (NOx), il faudrait donc augmenter l’anti-pollution pour compenser… Un genre cercle vicieux sans fin…

 

“Chipper” un diesel le rend plus fort, plus économique et plus fragile… Oui et non… Plus fort, oui c’est sûr, c’est la base même de la “chip”. Plus économique, ça dépends surtout du chauffeur, les hp supplémentaires ne se font pas juste avec de l’air, donc si l’habitude de conduite était d’avoir le pied au plancher, si c’est la même après la “chip”, ça va consommer plus c’est certain. Mais quelqu’un qui avait une conduite normale et qui garde le même genre de conduite va gagner en économie… Pour ce qui est du plus fragile, ça dépends si vous avez le bon programmeur pour votre moteur (j’en ai essayé des cochonneries et d’autres vraiment bien) et du chauffeur car oui c’est généralement très solide un diesel mais avec quelqu’un qui n’utilise pas sa logique comme je disais dans le précédent article, c’est facile à briser.

 

Ça prend quoi pour profiter au maximum d’un bon programmeur ?

 

Première chose, de l’air, beaucoup d’air… pour l’entrée il y a quelques options, la moins dispendieuse et un peu plus  »redneck » c’est un filtre à air du genre industriel qu’on retrouve sur de la machinerie lourde. Il y a ensuite le genre ‘’quick fit’’ d’Air Aid, qui garde la base du filtre d’origine mais qui ouvre le dessus pour donner accès à plus d’air et pour finir il y a le vrai kit d’entrée d’air disponible avec ou sans Ram Air. L’important dans le choix du système de filtration est d’en trouver un qui va prendre l’air le plus possible à l’extérieur pour qu’elle soit la plus froide possible. Par contre, dans le cas d’un snorkel conventionnel qui monte à la hauteur du toit du camion, oui l’air est froid, mais pour fournir convenablement un diesel de pickup full-size, ça prendrait un tuyau d’au moins 4’’… Pas besoin de dire que ça fait massif…

 

Deuxième chose, sortir l’air et surtout la chaleur, donc de base une bonne ligne d’exhaust 4’’ avec un muffler sans restriction ça fait très bien le travail. » Ouin mais 4’’ ce n’est pas gros pour mon super pick up ! » Dites-vous que 4’’ est suffisant pour fournir un moteur de 650-700 vrai hp, donc si vous voulez mettre du 5’’, c’est de l’argent dans le feu avec un camion qui a juste des modifications de base. Mettre un un bon muffler ne coupera pas vos performances ni votre économie mais va éviter que vos voisins vous lancent des roches quand vous rentrez tard le soir.

 

Troisième chose, le fameux filtre à particule ou DPF (Diesel Particulate Filter) sur le système d’exhaust. En gros c’est lui qui ramasse toute la suie noire qu’on pouvait voir sur les plus vieux diesels, quand il est sale, en moyenne une fois par plein de carburant, le ECM (Engine Control Module) envois du diesel dans l’échappement soit par un injecteur qui est directement dans l’exhaust ou bien via ceux du moteur mais sur le cycle où les pistons poussent les gaz d’échappement à l’extérieur et ce pendant environ 20 minutes pour brûler la suie accumulée.

 

Enlever le DPF ça donne quoi ? En fait une bonne partie de l’économie de fuel va se faire à partir de ce moment car à chaque régénération (nettoyage du DPF), le diesel envoyé dans l’exhaust ne produit aucune puissance pour faire déplacer le véhicule, pas besoin de dire que ce n’est pas rentable. Le gain ? En fait, plus un camion consomme, plus la différence est grande, exemple, un qui roule stock à 13L/100km va descendre de 1-2L mais un qui roule à 28 va probablement descendre de 6-7L peut-être même plus.

 

C’est tu légal d’enlever le DPF ? NON. Mon beau-frère écolo dit que c’est pas bien d’enlever ça car ça pollue plus. Oui et non… Oui si il est du genre à se mettre la face directement au bout de l’exhaust. C’est effectivement plus propre (malgré que plusieurs cas de cancer ont été directement relié à l’utilisation du DPF), mais comme le pickup qui travaille dur consomme 27L/100km avec DPF, et descend à 20L une fois enlevé, ça fait 7L de non brûlé à chaque 100km, ce même 7L qui doit être sortie de terre, transporté par pétrolier, raffiné, transporté par camion jusqu’à la station-service et ce, pendant les 5-600 000 de la vie utile du pickup… c’est donc une zone plutôt grise, en brûler plus pour être plus propre ???

 

L’urée, c’est un liquide injecté dans l’exhaust qui au contact du catalyseur SCR (Selective Catalytic Reducer) élimine les NOx. C’est légal de l’enlever ? Pas plus que n’importe quelle pièce de système d’anti-pollution. Ouin mais mon beau-frère écolo dit que… Le beau-frère a raison, mais toujours s’il conserve son habitude de rester proche de la sortie d’exhaust de son pick up… Si on regarde de l’autre côté, enlever l’urée qui est vendu dans un contenant en plastique qui est souvent lui-même dans une boite en carton, doit être aussi être créer et transporté, donc indirectement de la pollution, une zone un peu moins grise que le DPF mais qui reste discutable…

 

Je peux-tu deleter le DPF et l’urée sans programmeur ? Dans certains rare cas oui en trichant certaines sondes, mais dans 95 % des cas, ça prend malheureusement un programmeur. Je dis malheureusement car à lui seul il coûte plus cher que les pièces et le temps pour deleter l’urée et le DPF…

 

Malgré que je doive rester vague pour couvrir le plus large possible, j’espère que j’ai donné quelques réponses à vos questions…

 

Francois Vezina chroniqueur  4x4setup Magazine

 

 

Pourquoi utiliser une clé dynamométrique ( torque Wrench)

Pourquoi utiliser une clé dynamométrique ( torque Wrench)

Je fais ce petit texte car j’ai remarqué que plusieurs personnes qui débutent dans le monde du hors-route auront l’occasion de faire un peu de mécanique eux-même. Pour certains ce sera la première fois et ce petit conseil pourrait être judicieux.

 

Pourquoi utiliser un Torque Wrench quand vous serrez des boulons sur votre véhicule?  Et bien, c’est assez simple.

Plusieurs vous diront qu’eux n’ont jamais utilisé cet instrument et qu’ils n’ont jamais eu de problèmes, phrase qu’on entend à toutes les saveurs dans le monde du hors-route. Ce n’est pas parce que rien n’est arrivé que ce fut pour autant la bonne chose à faire. Il y a une bonne façon de faire les choses.

Les manufacturiers vont dicter la force à laquelle les boulons de votre véhicule doivent être serrés et pas seulement pour les roues. Ces spécifications techniques sont importantes et ont été testées et évaluées par le fabriquant. L’erreur que l’on voit souvent est le sur-serrage. Beaucoup de gens vont prendre un impact à l’air ou à batterie et serrer les boulons jusqu’à ce qu’ils ne bougent plus. Le fait de trop serrer les boulons peut stripper les filets de ceux-ci et par le fait même endommager le boulon qui sans filet ne tiendra plus en place. Il est donc important de savoir exactement la force à laquelle le boulon doit être serré.

 

Unité de mesure :

On retrouve généralement deux unités de mesure sur un Torque wrench, soit le pied/lb ou le mètre/newton. Dans le manuel-usine de votre véhicule, vous pourrez trouver les couples de serrage recommandés pour le boulon que vous voulez serrer.

Il existe plusieurs types de clés dynamométriques sur le marché. La plus commune est la clé parfois appelée à clique, c’est un modèle complètement mécanique, assez simple d’utilisation. Il suffit de sélectionner la valeur désirée en tournant la poignée et l’utiliser un peu comme un ratchet pour serrer. Lorsque vous aurez atteint la bonne donnée, vous entendrez un clic. Ce clic vous avertit que vous avez atteint le torque de serrage désiré.

Certains modèles plus récents sont électroniques, à l’aide d’un clavier et d’un petit écran sur l’outil vous pouvez inscrire la valeur de serrage désirée et celui-ci bipera lorsque vous l’aurez atteint.

 

 

 

 

Vous pouvez aussi tomber sur le modèle dit  »beam » en anglais, qui est plaisant car vous pouvez voir la progression de la pression mis avec l’aiguille. On retrouve sur le marché d’autres types avec assistance hydraulique par exemple pour les plus gros travaux. Point important à se souvenir, cet outil n’est pas un ratchet, il ne sert pas à desserrer les boulons ni à rien d’autre que serrer. Et plus important encore il doit toujours être remis à zéro après utilisation. Si celui-ci n’est pas remis à zéro, la tension continue sur le système de ressort à l’intérieur peut endommager celui-ci et compromettre le calibrage. Un peu comme un ressort qu’on garde sous tension trop longtemps qui perd de sa rigidité. Si votre clé reçoit un choc, tombe par terre ou quoi que ce soit elle devrait aussi être calibrée. Une façon ((maison)) qui peut vous indiquer que votre outil a besoin d’une calibration est de serrer un boulon avec une autre clé dynamométrique (déjà calibré) et d’essayer de serrer au même couple de serrage avec votre outil. Il existe aussi des petits appareils afin de le faire vous-même à la maison, mais je ne serais pas prêt à parier sur leur exactitude surtout si acheté sur un site de vente en ligne. Il devrait se déclencher au même moment. Il est d’ailleurs recommandé de calibrer de temps à autre votre outil dans un magasin spécialisé afin de vous assurer de la bonne valeur de celui-ci. Surtout si c’est un outil bon marché.

 

J’espère que ce petit article vous sera utile. Vous pouvez facilement trouver des clés dynamométriques dans n’importe quelle usine d’outil prêt de chez vous. Plus la qualité est bonne, souvent relié au prix, plus de chance qu’elle soit précise dans sa calibration. Donc un achat qui vaut la peine étant donné qu’on parle ici de votre sécurité.

 

Dave Daneault, chroniqueur 4x4setup Magazine