Archives par mot-clé : Janvier 2018

Un ménage plus que dû! Renouvellement du filage d’un Ramcharger 1978 (partie 2)

Salut les trippeux!

Comme promis, voici la partie 2 de mon article sur le rafraîchissement du filage/dash de mon  »Rust »charger. Pour ceux qui n’ont pas lu la première partie, la voici: https://www.4x4setup.com/2018/09/15/un-menage-plus-que-du-renouvellement-de-filage-ramcharger-1978partie-1/

Je vous ai donc laissé la dernière fois après une brève explication de ce qu’on avait fait pour rafraîchir le filage. Maintenant, il fallait s’attaquer au dash. Je voulais refaire celui-ci depuis que j’avais le véhicule pour n’avoir que ce dont j’avais besoin pour mon utilisation et enlever des problèmes potentiels! J’ai donc commencé par me demander, qu’est-ce que j’ai vraiment besoin de savoir ? Commençons par ce que j’avais déjà… J’avais un ampère-mètre, un gauge de température du type  »cold-hot », un gauge à gaz, une lumière d’avertissement de basse pression d’huile et un speedomètre/odomètre. J’avais aussi rajouté un gauge de pression d’huile (parce que quand la lumière allume, il est déjà trop tard) et un tachymètre (RPM). Donc, le speedo/odo ne fonctionnait plus et avec mon ratio de gear (5.88:1) et mes pneus (39.5 »), il n’aurait pas donné la bonne lecture de toute façon. En plus, mon truck étant un rig de trail seulement, son utilité était plus que négligeable. Même chose avec le gauge à gaz, n’ayant plus le réservoir d’origine, et mon réservoir étant custom, je n’ai plus de sonde pour lire la quantité de gaz restante. L’ampère-mètre m’avais déjà donné du trouble comme on l’a vu dans l’article précédent, j’ai donc décidé de le changer pour un voltmètre. Et la lumière de basse pression d’huile ne me servait plus depuis que j’avais le gauge de pression d’huile. Pour ce qui est du gauge de température, je voulais le remplacer par un modèle indiquant les degrés question de mieux diagnostiquer les problèmes et mieux comprendre le fonctionnement de mon setup.

Donc, j’ai décidé que je garderais mon RPM là où je l’avais déjà installé, dans un angle mort sur mon dash question de le voir facilement en faisant du mud-drag ou autre activité demandant plus de concentration, et en ne me cachant rien de mon champ de vision (déjà un peu restreint dû aux dimensions de mon camion). Pour ce qui est du dash, j’y ai été avec un gauge à température en degrés, un gauge à température de transmission (l’ennemi numéro 1 d’une transmission auto est la chaleur!), un voltmètre et un mon gauge de pression d’huile.

Pour ce qui est de me refaire un nouveau dash, j’ai opté pour de l’aluminium, étant un matériel flexible, qui m’offrait un fini qui  »fittait » avec mon concept et léger. On a donc commencé par se faire une maquette avec du carton (vous remarquerez sur les photos que nous avons utilisé le carton du carburant de garage le plus populaire!). Cette maquette nous a permis de découper notre aluminium avec les bonnes dimensions et de savoir où nous devions plier notre panneau. Pour le pliage, nous avons affaibli la ligne où on voulait plier avec un  »grinder » et nous l’avons plié dans l’étau par la suite.

 

Venait ensuite le temps de choisir l’emplacement des cadrans. En ayant supprimé quelques uns des cadrans d’origine, dont le gros speedo, j’avais le choix des cadeaux! On s’est installé dans le siège du conducteur et on a marqué les zones cachées par le volant pour voir l’espace que nous avions pour voir sans effort. Ensuite, on s’est découpé des maquettes de chaque cadrans dans du carton pour pouvoir les essayer à différents endroits et choisir ce qui me convenait le plus. On a aussi décidé combien de commutateurs j’aurais besoin pour mes différents systèmes électriques et on les a placés à leur tour. J’ai aussi rajouté deux voyants lumineux, un pour me confirmer que mes fans électriques du radiateur sont en fonction, et l’autre pour les  »hautes ».

Une fois l’emplacement de tout ce beau monde décidé, j’ai percé mon panneau aux bons endroits, et on a commencé l’assemblage des différents cadrans et commutateurs, ainsi que les voyants et les endroits pour visser le panneau en place. Une fois cette étape complétée, il ne restait qu’à brancher l’électricité derrière le panneau et visser celui-ci pour avoir enfin un beau dash tout neuf et fonctionnel! J’en ai aussi profité pour faire un petit clin d’oeil à mon pseudonyme sur les forums à l’époque, Southern Comfort, comme vous pouvez le voir en dessous des cadrans.

Ne restait plus qu’à tester le nouveau filage et ce nouveau dash! L’attente ne fut pas trop longue parce que nous avons terminé le projet le jeudi et le samedi c’était notre premier Mudfest de la saison au club 4×4 Saint-Raymond. Le premier test arriva vite aussi, en débarquant du trailer un fil s’est défait et mon tachymètre n’affichait plus rien. En plus, bizzarement, quand j’ai stationné le véhicule, celui-ci ne démarrait plus. Mon chum Pat est arrivé dans l’entre-faits et nous avons trouvé le fil de tacho qui ne voulait pas coopérer et il a diagnostiqué que mon problème démarrage ne venait pas de nos modifications de filage mais bien du module de démarreur. Heureusement, j’en avait un de rechange à la maison et j’habite très près du terrain du Club. Donc une fois ces petits problèmes réglés, on a pu se concentrer sur les courses! La fds de tests fut concluante avec une belle 2e position dans le 8 stock et ce grâce à mon co-pilote, le fils de Patrick, Billy Dessureault!

Nous sommes maintenant au mois de Novembre et je n’ai pas eu de problèmes électriques depuis, mis à part un ground qui s’est dé-serré sur la batterie. Ma seule petite erreur dans ce projet fut de ne pas prévoir que j’allais peut-être changé de volant parce que celui d’origine était immense et limitait ma mobilité. J’ai changé de volant depuis et mes cadrans sont maintenant légèrement cachés par celui-ci mais pas assez pour que ce soit dérangeant.

En terminant j’aimerais remercier cahleureusement mon chum Patrick Dessureault, proprio de HardCore Cycle, pour son travail sans relâche et je vous invite à aller voir sa page facebook :

https://www.facebook.com/HardcoreCycle/

C’est en faisant des projets comme ça avec des chums, de la bière et des chips qu’on s’amuse même en dehors des trails et qu’on se rappelle pourquoi on dit que le hors-route, c’est une grande famille!

Alexandre Thibault, chroniqueur 4×4 setup magazine

Escapade à la forêt nationale d’Ocala

Pendant que la majorité des visiteurs de la Floride font la chasse aux plages, la forêt nationale d’Ocala demeure un trésor caché au cœur du Sunshine State. Situé au nord d’Orlando, cet étendu de près de 3000 kilomètres carrés renferme la Mecque des Overlanders. Quiconque aimant sortir des sentiers battus sera comblé par une variété impressionnante de surface et de végétation qui garantissent un dépaysement total. Nous avons eu la chance d’y séjourner quelques jours lors de notre dernière escapade.
Arrivés de Palatka au nord, nous avons emprunté la route pavée 19 avant de se diriger sur la 33 non-pavée en direction de notre premier arrêt : Hopkins Prairie. Ce fut un véritable plaisir de se rendre à un terrain de camping par les routes secondaires mais heureusement que nous avions imprimé les cartes des sentiers car on avait vraiment l’impression d’être au milieu de nulle part. Les parcs américains on souvent un bénévole en guise de responsable et celle-ci vint nous rencontrer à notre arrivée pour nous donner les recommandations d’usage. Les trois grandes lignes de notre conversation sont les suivantes : 1- Ne pas trop s’approcher du marais car les alligators se déplacent rapidement. 2- Dites aux enfants de ne pas jouer avec les serpents car elles ne différencient pas ceux qui sont vénéneux de ceux qui ne le sont pas. 3- Il y a un immense nid de chauves-souris à l’extrémité du terrain et celles-ci prennent leur envol à 17h45 précise. Cette dernière information avait piqué notre curiosité et il n’était pas question de rater notre chance de voir un tel spectacle.

N’ayant pas de bois pour le feu, nous avions décidés d’aller en chercher au village le plus proche en empruntant quelques-uns des tracés répertoriés dans notre document. La première section, qui semblait dégagée au début, se referma tranquillement et nous amena en bordure d’une étendue d’eau où commença un slalom entre d’immenses arbres. Chaque intersection nous ouvrait une multitude de possibilités tout aussi intéressantes les unes que les autres, mais nous devions rester sur la principale si nous voulions revenir à temps pour l’envol des chauves-souris. Sur le chemin du retour, à peine quelques kilomètres plus à l’est, la terre meuble sur laquelle on roulait fit place à un sable blanc. Plus on avançait, plus le sable devenait dense, jusqu’au point où l’on a dû embrayer le quatre roues motrices pour continuer à avancer. Cette dernière section, autant par son paysage que par la qualité du sentier, était le genre d’endroit où nous aurions pu rouler pendant des heures sans se lasser.

Tel que l’avait été mentionnée par la responsable, c’est à 17h45 précis que les cris stridents ont commencé à se faire entendre en provenance de la cabane perchée dans l’air. En moins de deux, des centaines de chauves-souris ont envahi le ciel de tous les côtés nous frôlant au passage. Les enfants ont adoré ce spectacle à la fois majestueux et effrayant et je confirme que les chauves-souris ne s’agrippent pas aux cheveux blonds comme le raconte les légendes urbaines. De retour à notre site, le feu que nous avions allumé s’était transformé en un beau lit de braises parfait pour faire cuire le souper. Pendant que les enfants savouraient leurs S’mores, il était temps de jeter un œil aux cartes afin de prévoir notre itinéraire du lendemain.

Nous avons décidé de passer une nuit de plus dans la région mais de changer d’endroit pour dormir tout en traversant la forêt vers le sud. Notre chemin parcourait une zone de refuge animalier qui, avec un peu de chance, nous aurais permis d’observer quelques animaux sauvages. Après quelques kilomètres de forêt dense, notre observation s’était limitée à quelques traces. C’est traces, laissées dans l’argile, était très fraîches et de grande taille nous laissant supposer que nous avions manqué la bête de peu et qu’elle était de bonne dimension. Nous avons été, encore une fois, impressionnés par la variété de sentiers avec cette dernière section sur fond d’argile qui nous avait donné une nouvelle expérience de conduite avant d’arriver à notre destination journalière : Juniper Springs.

Reconnu pour son authentique moulin à eau et son étang d’eau chauffé par des micros fuites de la couche terrestre, Juniper Springs est établi depuis les années 1930. Malheureusement, personne de la famille n’a osé se jeter à l’eau en voyant les tortues s’y promener et les avertissements concernant les alligators. Cet endroit est probablement le plus achalandé de la forêt Ocala de par sa localisation et la proximité des services. C’est un site enchanteur à visiter et un camping agréable à séjourner pour prendre une bonne douche et relaxer avant de reprendre la route.

La forêt nationale d’Ocala fait désormais partie de nos destinations préférées et c’est avec un léger pincement au cœur que nous avons quitté ce paradis du hors-route le lendemain matin. Il était maintenant le temps de sortir les maillots et le parasol et d’aller jouer ailleurs dans le sable… avec moins de chauves-souris, serpents et alligators mais beaucoup plus de touristes!

Texte et photos: Expédition Nord-Sud

Camion diesel, les programmeurs et modifications de base… partie 2

Avec un peu de délai, on y va avec la suite des programmeurs et des modifications de bases.  ( partie 1 )

 

Comme je disais dans le précédent article, c’est possible de gagner des hp, du torque et de l’économie de diesel en même temps… En fait, même avec toutes les modifications possibles sur un véhicule, rien de ne donne autant de performance et d’économie que le programmeur et ce pour plusieurs raisons.

 

Pour sortir le meilleur d’un moteur, la durée et la synchronisation (timing) de l’injection c’est le secret de la recette. Même avec un gros setup de twin turbo et un système d’injection plus performant qui vous coûte 10 000$, un programmeur à 1000$ va vous donner pratiquement les mêmes hp. Par contre si vous ajoutez le gros setup de turbo et d’injection au programmeur, c’est à ce moment que ça devient vraiment le fun.

Stage

 

Mais pourquoi les fabricants ne sortent-ils pas les véhicules comme ça d’origine ? 2 raisons majeures, premièrement la garantie… Augmenter le timing fait monter la pression dans les cylindres, c’est donc plus dur sur les gaskets de têtes, pistons, les bearings de crank… Un moteur plus fort demande une transmission plus solide, donc plus dispendieuse, même chose pour le reste de la mécanique (t-case, différentiel, direction…).

 

Deuxième raison, les normes anti-pollution. Même avec le catalyseur, le filtre à particule (DPF), l’egr, l’urée… Augmenter le timing fait monter la quantité d’oxyde d’azote (NOx), il faudrait donc augmenter l’anti-pollution pour compenser… Un genre cercle vicieux sans fin…

 

“Chipper” un diesel le rend plus fort, plus économique et plus fragile… Oui et non… Plus fort, oui c’est sûr, c’est la base même de la “chip”. Plus économique, ça dépends surtout du chauffeur, les hp supplémentaires ne se font pas juste avec de l’air, donc si l’habitude de conduite était d’avoir le pied au plancher, si c’est la même après la “chip”, ça va consommer plus c’est certain. Mais quelqu’un qui avait une conduite normale et qui garde le même genre de conduite va gagner en économie… Pour ce qui est du plus fragile, ça dépends si vous avez le bon programmeur pour votre moteur (j’en ai essayé des cochonneries et d’autres vraiment bien) et du chauffeur car oui c’est généralement très solide un diesel mais avec quelqu’un qui n’utilise pas sa logique comme je disais dans le précédent article, c’est facile à briser.

 

Ça prend quoi pour profiter au maximum d’un bon programmeur ?

 

Première chose, de l’air, beaucoup d’air… pour l’entrée il y a quelques options, la moins dispendieuse et un peu plus  »redneck » c’est un filtre à air du genre industriel qu’on retrouve sur de la machinerie lourde. Il y a ensuite le genre ‘’quick fit’’ d’Air Aid, qui garde la base du filtre d’origine mais qui ouvre le dessus pour donner accès à plus d’air et pour finir il y a le vrai kit d’entrée d’air disponible avec ou sans Ram Air. L’important dans le choix du système de filtration est d’en trouver un qui va prendre l’air le plus possible à l’extérieur pour qu’elle soit la plus froide possible. Par contre, dans le cas d’un snorkel conventionnel qui monte à la hauteur du toit du camion, oui l’air est froid, mais pour fournir convenablement un diesel de pickup full-size, ça prendrait un tuyau d’au moins 4’’… Pas besoin de dire que ça fait massif…

 

Deuxième chose, sortir l’air et surtout la chaleur, donc de base une bonne ligne d’exhaust 4’’ avec un muffler sans restriction ça fait très bien le travail. » Ouin mais 4’’ ce n’est pas gros pour mon super pick up ! » Dites-vous que 4’’ est suffisant pour fournir un moteur de 650-700 vrai hp, donc si vous voulez mettre du 5’’, c’est de l’argent dans le feu avec un camion qui a juste des modifications de base. Mettre un un bon muffler ne coupera pas vos performances ni votre économie mais va éviter que vos voisins vous lancent des roches quand vous rentrez tard le soir.

 

Troisième chose, le fameux filtre à particule ou DPF (Diesel Particulate Filter) sur le système d’exhaust. En gros c’est lui qui ramasse toute la suie noire qu’on pouvait voir sur les plus vieux diesels, quand il est sale, en moyenne une fois par plein de carburant, le ECM (Engine Control Module) envois du diesel dans l’échappement soit par un injecteur qui est directement dans l’exhaust ou bien via ceux du moteur mais sur le cycle où les pistons poussent les gaz d’échappement à l’extérieur et ce pendant environ 20 minutes pour brûler la suie accumulée.

 

Enlever le DPF ça donne quoi ? En fait une bonne partie de l’économie de fuel va se faire à partir de ce moment car à chaque régénération (nettoyage du DPF), le diesel envoyé dans l’exhaust ne produit aucune puissance pour faire déplacer le véhicule, pas besoin de dire que ce n’est pas rentable. Le gain ? En fait, plus un camion consomme, plus la différence est grande, exemple, un qui roule stock à 13L/100km va descendre de 1-2L mais un qui roule à 28 va probablement descendre de 6-7L peut-être même plus.

 

C’est tu légal d’enlever le DPF ? NON. Mon beau-frère écolo dit que c’est pas bien d’enlever ça car ça pollue plus. Oui et non… Oui si il est du genre à se mettre la face directement au bout de l’exhaust. C’est effectivement plus propre (malgré que plusieurs cas de cancer ont été directement relié à l’utilisation du DPF), mais comme le pickup qui travaille dur consomme 27L/100km avec DPF, et descend à 20L une fois enlevé, ça fait 7L de non brûlé à chaque 100km, ce même 7L qui doit être sortie de terre, transporté par pétrolier, raffiné, transporté par camion jusqu’à la station-service et ce, pendant les 5-600 000 de la vie utile du pickup… c’est donc une zone plutôt grise, en brûler plus pour être plus propre ???

 

L’urée, c’est un liquide injecté dans l’exhaust qui au contact du catalyseur SCR (Selective Catalytic Reducer) élimine les NOx. C’est légal de l’enlever ? Pas plus que n’importe quelle pièce de système d’anti-pollution. Ouin mais mon beau-frère écolo dit que… Le beau-frère a raison, mais toujours s’il conserve son habitude de rester proche de la sortie d’exhaust de son pick up… Si on regarde de l’autre côté, enlever l’urée qui est vendu dans un contenant en plastique qui est souvent lui-même dans une boite en carton, doit être aussi être créer et transporté, donc indirectement de la pollution, une zone un peu moins grise que le DPF mais qui reste discutable…

 

Je peux-tu deleter le DPF et l’urée sans programmeur ? Dans certains rare cas oui en trichant certaines sondes, mais dans 95 % des cas, ça prend malheureusement un programmeur. Je dis malheureusement car à lui seul il coûte plus cher que les pièces et le temps pour deleter l’urée et le DPF…

 

Malgré que je doive rester vague pour couvrir le plus large possible, j’espère que j’ai donné quelques réponses à vos questions…

 

Francois Vezina chroniqueur  4x4setup Magazine

 

 

Pourquoi utiliser une clé dynamométrique ( torque Wrench)

Pourquoi utiliser une clé dynamométrique ( torque Wrench)

Je fais ce petit texte car j’ai remarqué que plusieurs personnes qui débutent dans le monde du hors-route auront l’occasion de faire un peu de mécanique eux-même. Pour certains ce sera la première fois et ce petit conseil pourrait être judicieux.

 

Pourquoi utiliser un Torque Wrench quand vous serrez des boulons sur votre véhicule?  Et bien, c’est assez simple.

Plusieurs vous diront qu’eux n’ont jamais utilisé cet instrument et qu’ils n’ont jamais eu de problèmes, phrase qu’on entend à toutes les saveurs dans le monde du hors-route. Ce n’est pas parce que rien n’est arrivé que ce fut pour autant la bonne chose à faire. Il y a une bonne façon de faire les choses.

Les manufacturiers vont dicter la force à laquelle les boulons de votre véhicule doivent être serrés et pas seulement pour les roues. Ces spécifications techniques sont importantes et ont été testées et évaluées par le fabriquant. L’erreur que l’on voit souvent est le sur-serrage. Beaucoup de gens vont prendre un impact à l’air ou à batterie et serrer les boulons jusqu’à ce qu’ils ne bougent plus. Le fait de trop serrer les boulons peut stripper les filets de ceux-ci et par le fait même endommager le boulon qui sans filet ne tiendra plus en place. Il est donc important de savoir exactement la force à laquelle le boulon doit être serré.

 

Unité de mesure :

On retrouve généralement deux unités de mesure sur un Torque wrench, soit le pied/lb ou le mètre/newton. Dans le manuel-usine de votre véhicule, vous pourrez trouver les couples de serrage recommandés pour le boulon que vous voulez serrer.

Il existe plusieurs types de clés dynamométriques sur le marché. La plus commune est la clé parfois appelée à clique, c’est un modèle complètement mécanique, assez simple d’utilisation. Il suffit de sélectionner la valeur désirée en tournant la poignée et l’utiliser un peu comme un ratchet pour serrer. Lorsque vous aurez atteint la bonne donnée, vous entendrez un clic. Ce clic vous avertit que vous avez atteint le torque de serrage désiré.

Certains modèles plus récents sont électroniques, à l’aide d’un clavier et d’un petit écran sur l’outil vous pouvez inscrire la valeur de serrage désirée et celui-ci bipera lorsque vous l’aurez atteint.

 

 

 

 

Vous pouvez aussi tomber sur le modèle dit  »beam » en anglais, qui est plaisant car vous pouvez voir la progression de la pression mis avec l’aiguille. On retrouve sur le marché d’autres types avec assistance hydraulique par exemple pour les plus gros travaux. Point important à se souvenir, cet outil n’est pas un ratchet, il ne sert pas à desserrer les boulons ni à rien d’autre que serrer. Et plus important encore il doit toujours être remis à zéro après utilisation. Si celui-ci n’est pas remis à zéro, la tension continue sur le système de ressort à l’intérieur peut endommager celui-ci et compromettre le calibrage. Un peu comme un ressort qu’on garde sous tension trop longtemps qui perd de sa rigidité. Si votre clé reçoit un choc, tombe par terre ou quoi que ce soit elle devrait aussi être calibrée. Une façon ((maison)) qui peut vous indiquer que votre outil a besoin d’une calibration est de serrer un boulon avec une autre clé dynamométrique (déjà calibré) et d’essayer de serrer au même couple de serrage avec votre outil. Il existe aussi des petits appareils afin de le faire vous-même à la maison, mais je ne serais pas prêt à parier sur leur exactitude surtout si acheté sur un site de vente en ligne. Il devrait se déclencher au même moment. Il est d’ailleurs recommandé de calibrer de temps à autre votre outil dans un magasin spécialisé afin de vous assurer de la bonne valeur de celui-ci. Surtout si c’est un outil bon marché.

 

J’espère que ce petit article vous sera utile. Vous pouvez facilement trouver des clés dynamométriques dans n’importe quelle usine d’outil prêt de chez vous. Plus la qualité est bonne, souvent relié au prix, plus de chance qu’elle soit précise dans sa calibration. Donc un achat qui vaut la peine étant donné qu’on parle ici de votre sécurité.

 

Dave Daneault, chroniqueur 4x4setup Magazine

Un Jeep c’tun Jeep ! .. Vraiment ?

Un Jeep c’tun Jeep ! .. Vraiment ?

Avec l’hiver à nos portes, certains seront peut-être tentés vers l’achat ou le renouvellement d’un 4X4. Lorsqu’on parle de 4X4 et de hors-route, le Jeep Wrangler est sans aucun doute un sujet de discussion incontournable. Mais, sont-ils nés tous égaux ? Malheureusement non. De 2007 à 2018, les éditions disponibles sont, sans compter qu’elles sont offertes en Unlimited (ce qui veut dire 4 portes) : Sport, Sport S, Sahara et pour finir le Rubicon. Communément appelé JK, c’est un modèle très populaire lors d’événements ou de rallyes 4X4. Pour ma part, j’ai opté pour un JK Sport usagé.

Lors de l’achat du Jeep, je ne pensais pas faire du hors-route de façon plus régulière. C’est, selon moi, la raison principale de la vente des Jeeps Sport ou Sport S. En comparaison, dans le marché du neuf, si vous voulez le Rubicon, vous devrez débourser 14 000$ de plus pour le 2 portes et 11 150$ de plus pour le 4 portes. C’est de grosses différences sur les paiements. C’est une réalité certaine que nous ne pouvons malheureusement nier sans compter l’arrivée des nouveaux Jeeps JL.

Comme j’ai opté pour le modèle sport, j’ai eu un bon prix à l’achat. Par contre, je ne savais pas à ce moment ce qui m’attendait. Pour résumer, la différence majeure entre le Wrangler Sport et le Rubicon, c’est le différentiel avant. (Je sais que la suspension n’est pas la même, les barres stabilisatrices électriques, différentiel autobloquant, etc.. Mais ce n’est pas le point ici.) Seul le Rubicon obtient le Dana 44 avant et pour les autres, c’est le Dana 30 qui se trouve à l’avant du véhicule. La couronne ainsi que le pignon sont de taille supérieure comme vous pouvez le constater. Le différentiel lui-même étant équipé d’un différentiel autobloquant électrique. Les essieux ainsi que les joints universels sont aussi de tailles supérieures. Tous pouvant donc mieux supporter la tension additionnelle que les pneus surdimensionnés occasionnent durant les situations plus intenses lors de manœuvres hors-route.

Sans surprise, la première modification que j’ai apportée à mon Jeep a été un ensemble de surélévation ainsi que de nouvelles roues pour pouvoir accueillir de nouveaux pneus. Des pneus de 35 pouces ont été mon choix. Avec toute cette excitation, je n’ai pas tardé à faire du hors-route, puisqu’après tout, «un Jeep ct’un Jeep», c’est fait pour ça… J’ai vite découvert que les nouveaux pneus allaient m’apporter vers d’autres modifications. La plus grande taille ainsi que la traction améliorée des pneus de type «MUD» furent un bon mélange pour mon baptême de feu du côté des bris. Ce ne fut malheureusement ou heureusement pas le dernier.

Mon premier bris fut un capuchon de roulement à aiguille d’un joint universel. En effet, après une promenade avec des copains dans des sentiers que ces derniers m’ont fait découvrir, j’ai remarqué l’absence du petit capuchon en question. Un petit bruit se faisait ressentir, mais j’ai quand même pu me rendre à la maison sans problème. Un joint universel plus tard, j’étais de retour sur ou plutôt hors piste. Quelques semaines plus tard, durant une montée assez boueuse, j’ai essayé de la franchir avec un peu d’initiative, mais un des jougs d’essieu en a décidé autrement. Le joint universel était lâche puisque le joug extérieur était légèrement tordu, mais tout tenait en place. De retour à la maison, une amélioration frappait à ma porte. Des essieux en acier de chromoly avec des joints renforcis. Ce que j’ignorais totalement, c’est que je venais de déplacer ma faiblesse. Partant d’un principe très simple, la force se transfère à partir du sol vers le Wrangler. Donc si les pneus ont l’adhérence, c’est ensuite le joint et l’essieu le point faible et ensuite vient la couronne et le pignon ainsi que le différentiel. Ces dernières composantes sont, rappelé vous, de plus petites tailles que le Rubicon et c’est pourtant eux qui prenaient à ce moment le plus grand risque de bris dû à la plus grande rigidité que les nouveaux essieux m’offrent maintenant.

Devinez la suite, la couronne se retrouve avec 3 dents en moins lors d’une sortie improvisée avec des amis. À ce moment, il faut dire que ma gestion de l’accélérateur ainsi que le choix de ligne était assez mauvais je l’avoue. De retour à la maison, je retombe à la case départ à faire des recherches sur comment résoudre mon problème. Un rapport dans les différentiels plus bas permettrait de mieux gérer la progression du véhicule permettant ainsi ce dernier de prendre sa traction tranquillement et laisser les pneus et la suspension faire le travail. Mon rapport de 3.73 ne m’aidait pas vraiment pour ce point puisque je ne pouvais laisser ce qu’on appelle «crawler» le Jeep dans les obstacles. En effet, j’arrivais avec beaucoup trop de vitesse. Qui dit vitesse dit risque de bris plus grand. Mon choix s’arrêta donc sur le ratio 4.56. De bons composants bien installés par un professionnel, j’ai vu la différence tout de suite.

Après cette amélioration, mon Jeep avait maintenant retrouvé un peu de pep sur la route et un rythme nettement plus lent durant mes rapports ce qui me donnait donc plus de contrôle lors de manœuvres hors-route. Les gros pneus sont reconnus pour tuer la force d’un véhicule, par contre avec un bon choix de ratio, on rétablit jusqu’à un certain point cette force perdue. J’ai pu réutiliser ma 6e vitesse qu’auparavant je ne pouvais engager puisque mon moteur tombait en sous-régime par manque de puissance. Bénéficiant donc de ces nouveaux avantages, j’ai eu beaucoup de plaisir jusqu’à ce que les engrenages satellites de mon différentiel d’origine explosent et endommagent par le fait même l’entièreté du différentiel avant. Ayant une bonne garantie sur les composantes, j’ai pu avoir un échange gratuit, mais il était hors de question que je remettre de l’argent sur un nouveau différentiel de type ouvert comme celui d’origine puisque celui-ci était devenu mon point faible. J’ai donc, après de longues recherches, opté pour un Detroit True Trac pour le cœur avant. Ce dernier me permettrait donc d’avoir une meilleure solidité dû à sa conception distribuant la charge de travail beaucoup mieux et permettant un certain niveau de glissement limité et/ou blocage, mais par engrenage seulement. Aucun embrayage dans ce système, ce qui lui vaut, apparemment une meilleure longévité.

Ce nouveau différentiel coûtant un certain montant, je voulais être certain de mon investissement. Afin de limiter au maximum les torsions lors d’effort pour le carter d’essieu avant pour limiter les chances de bris, j’ai donc opté de profité de l’occasion que je rebâtissais le différentiel avant pour solidifier son ensemble ainsi que protéger certaines pièces vitales. Un ensemble de «truss», un ensemble de «gusset» supérieurs et inférieurs soudés ainsi que des plaques de protection pour les bras de suspension inférieurs fut un ajout logique pour moi à ce moment. Pendant la soudure des «gusset», la chaleur a complètement bousillé mes joints à rotules avant. Ceux du haut autant que ceux du bas. Quatre beaux Teraflex HD plus tard, mon carter d’essieu avant avait de nouveau fière allure. La différence du Dana 30 et du 44 est vraiment principalement dans ce qu’on appelle la «poche» puisque c’est la même épaisseur de tube pour le carter, les mêmes «gusset», les mêmes jonctions de roue et même conduite que le Rubicon. Donc en renforcissant toute la structure avant, le carter est donc aussi rigide sinon plus que le Rubicon d’origine. La conduite n’a pas été encore améliorée, mais cela ne tardera sûrement pas!

Ces modifications ont été sans aucun doute les plus marquantes et les plus grandes en tant que capacité hors-route. Pour le moment, aucun bris à ce niveau depuis et j’adore le fait que je sens définitivement les roues d’en avant tourner ensemble lorsque j’en ai besoin et aucune sensation de sautage en conduite «4X4 high» sur pavé. Il reste à savoir si la facture salée en pièces seulement pour rendre HD un Dana 30. Est-ce que cela va être suffisant pour faire tourner de façon fiable les pneus pendant les efforts? Seul le temps me le dira, mais une chose est sûre, j’ai fait de nouvelles rencontres, appris de nouvelles aptitudes et eus vraiment beaucoup de plaisir à construire ce projet. Il manque seulement à le tester plus en profondeur.

Et vous, quelle édition choisiriez-vous?

Pensez-vous que mon «setup» va être fiable?

Laissez vos commentaires en grand nombre !

Collaborateur David Godin

Une belle journée portes ouvertes avec les Corsaires!

Salut la gang!

Ça fait un bout que je vous ai parlé et quelle meilleure occasion que de vous raconter une belle journée en sentier! C’était le 13 octobre dernier, alors que se tenait la journée porte ouverte des Corsaires de Québec, chapitre local de la grande famille des Pirate Off Road Nation. Comme le veut les coutumes du monde de la trail, ça c’est décidé le matin même que je sorte mon bon vieux Rustcharger pour l’occasion. Il faut comprendre, il avait quelques problèmes remarqués lors de sa dernière sortie que je n’avais pas eu le temps d’évaluer et encore moins de régler! Mes chums m’ont appelé le matin et m’ont dit qu’ils descendaient chez moi m’aider à trouver et régler ces problèmes question qu’on puisse le sortir pour cet événement! Après 30-40 min, tout semblait réglé et on embarquait la bête sur le trailer direction Pont-Rouge!

En arrivant sur place, on a tout de suite vu que la journée attirerait plusieurs amateurs vu la quinzaine de véhicules déjà arrives. Nous avons donc débarqué nos véhicules de leur trailers respectifs et avons amorcé le tour des salutations d’usages. Comme vous le savez sûrement, le monde du 4×4 en est un relativement petit et donc, nous connaissions plusieurs amateurs sur place. C’est avec un léger retard qu’on a fini par décoller dans les sentiers, retardataires obligent, et que la journée a vraiment pu être lancée!

C’était la première sortie officielle de ma conjointe, les sorties précédentes étant souvent en conflit d’horaire, et malheureusement, certains problèmes avaient échappés à notre attention le matin même ce qui a fait que mon truck a malheureusement mal viré toute la journée… C’est donc au son de mes backfires (et quelques sacres de ma part) qu’on s’est aventurés derrière les guides du club. La randonnée fût plaisante, un peu de longueurs comme on s’en attends lors de journée avec beaucoup de participants, mais somme toute une bonne fluidité. Le niveau de difficulté était bas, ce qui est tout à fait attend d’une journée porte ouverte attirant toute sorte de set-up dont des véhicules stocks.

On a fait une pause dans un pitt de sable question de laisser ceux qui voulaient s’y aventurer et tester leur véhicule dans le sable! Les premiers bris s’étant déjà fait sentir, certains ont rebroussé chemin pour aller prêter main forte à ceux qui étaient mal pris, dont le capitaine du chapitre Patrick Vallières. Nous avons ensuite repris la procession vers la section bouetteuse, se cachant sous les lignes d’hydro, comme on est habitué au Québec! Malgré que les organisateurs avaient passé du temps à améliorer certains trous, on a pu y trouver notre compte même avec de gros set-ups!

Vous pouvez voir sur la photo ci-jointe mon Rustcharger bien calédans la boue, les 39.5 » Boggers bien recouverts d’un côté! J’étais à 1 » d’être assis dans l’eau! On peut aussi voir sur les photos le  »Viper », véhicule de mon ami Christian Roy monté sur le 44 » TSL qui a lui aussi été arrêté par ce trou! Voici quelques autres photo de la randonnée.

Par la suite, retour au stationnement où des bénévoles préparaient des hot-dogs pour les participants et un feu avait aussi été aménagé pour réchauffer les gens par cette journée froide d’octobre. J’ai dû quitter assez tôt car j’avais d’autres plans mais la gang retournait dans les sentiers de soir après le souper pour une version de nuit de la randonnée!

Donc en résumé, une très belle journée avec une bonne gang de trippeux! Je vous conseille de vous informer sur ce club si vous êtes dans la région de Québec et que vous voulez faire de la trail, ce club est toujours à la recherche de nouveaux membres et amis!

Merci à Patrick Vallières et la gang des Corsaires pour la journée, et à leur photographe Roxanne Guérette pour les photos!

Alexandre Thibault, chroniqueur 4×4 setup magazine

 

Fabrication d’une table de travail maison.

Un ami s’est fabriqué une table pour souder dans son garage et le résultat m’a semblé assez intéressant pour partager avec nos lecteurs.

Le but premier était d’avoir une table de travail fonctionnelle, déplaçable, ajustable sur la hauteur et simple d’utilisation. Les coûts de fabrication ont été minimes étant donné que le projet entier a été conçu à l’aide de restants de matériel.

La première étape, autre que de faire le plan, a été de construire l’ossature (frame) de la table, en incorporant les différentes structures afin de permettre les tiroirs et emplacements de rangement voulus.

 

 

Le fabricateur a décidé de fabriquer la table en fonction qu’elle respecte ses besoins personnels. Il a donc prévu un emplacement double pour ses reservoirs de gaz et un tiroir de rangement pour les outils.

 

Une tablette coulissante a aussi été ajoutée afin d’avoir un rangement pour la soudeuse elle-même. Lors du choix des glissières pour les tiroirs, il est important de prévoir que ceux-ci doivent être capables de supporter une bonne charge.

 

Des braquettes spéciales ont aussi été ajoutées pour les pattes, voulant avoir des pattes ajustables pour pouvoir avoir une hauteur variable. Un système a été fait à l’aide d’écrous soudés afin qu’une patte avec vis puisse s’y insérer.

 

L’écrou étant soudé, il est possible d’ajuster la hauteur avec un impact . Pour les pattes, deux options s’offrent, soit les pattes vissables qui peuvent résister à un poids de 8000lb chacune ou les roues qui elles peuvent endurer une charge de 500lb chacune.

 

 

 

 

Pour le dessus de la table une plaque d’acier de ½ d’épaisseur auquel des trous d’une grosseur 5/8 ont été percés. Les trous permettent de fixer à l’aide de boulons les pièces sur lesquelles on travaille, n’importe où sur la surface de travail.

 

 

Ensuite une couche de peinture  pour un super look.

Dave Daneault, Nicholas Roy chroniqueur 4x4setup magazine

 

 

 

 

Smokey Mountain Trail

Smokey Mountain Road : Notre mésaventure Ouest-Américaine

 Nous avons pris une pause d’un an suite à notre traversée du Canada, question de commencer l’aménagement d’un nouveau véhicule et de préparer nos prochains périples. Une escapade dans l’Ouest américain revenait souvent dans les sujets de conversation et ce n’était qu’une question de temps avant de la réaliser. Les astres se sont alignés l’été dernier et nous avons décidé de partir malgré les douze milles kilomètres à parcourir en trois semaines. Avec une aussi grande quantité de choses à voir et à faire en si peu de temps, il nous fallait faire des choix. Une de mes requêtes à ce sujet était la traversée du Grand Staircase National Monument par les routes secondaires. C’est ainsi qu’après quelques heures de recherche, j’ai trouvé un tracé idéal reliant les villes de Big water et Escalante par la Smokey Mountain Road, nommée ainsi en l’honneur de la montagne qu’elle escalade.

Tout s’était bien déroulé jusqu’à présent et la région du Grand Canyon nous en mettait plein la vue depuis quelques jours. Nous avions déjà fait un peu de hors-route en Arizona sur le North Rim et on se sentait d’attaque pour notre tracé de 120 kilos. La route semblait de bonne qualité malgré quelques sections de planche à laver qui nous ont forcés à faire un petit arrêt pour ajuster la pression des pneus. Un panneau sur le bord de la route identifiait une plage dans le coin de Crosby Canyon quelques 20 kilomètres plus loin. Il était encore tôt et nous avons décidé d’aller explorer les berges du lac Powell. La route avait fait place à un sentier au travers des rochers qui, à son tour, se transformait en dunes de sable avec plus ou moins d’indications. Après quelque fausses directions, nous avons finalement réussis à se rendre sur le bord du lac pour une courte pause avant de reprendre la direction de notre objectif principal.

De retour sur le tracé principal, nous sommes arrivés un peu plus loin à un embranchement situé au pied de la montagne. Les indications nous donnaient le choix d’aller à droite ou à gauche mais les deux chemins se recroisaient au sommet selon le plan. Celui de droite semblait moins abrupte, nous avons donc opté pour celui-là. Finalement, l’ascension d’une dizaine de kilomètres était digne des routes de l’impossible. Un précipice de chaque côté pour la première partie suivi d’une succession de courbes à flanc de montagne nous apportait sur le plateau principal. Une fois en haut, la vue et la route étaient splendides, ce qui a amoindri quelque peu le vertige de ceux et surtout celles qui ont moins aimé le trajet. Dehors, le tonnerre et la foudre s’en donnaient à cœur joie mais on n’y portait de moins en moins attention, puisque les derniers jours avaient été semblables. Les arbres abattus et brûlés par la foudre sont monnaie courante dans la région. La végétation était presque inexistante outre les petits arbustes secs, portrait type des déserts arides de l’Arizona et de l’Utah. La route était sablonneuse et confortable, le genre de route que je roulerais pendant des jours sans me lasser.

Une fois la traversée du plateau effectuée, la descente vers le canyon fut saccadée en plusieurs petits vallons rocailleux. Le tonnerre grondait et les éclairs encore plus forts semblaient se rapprocher mais toujours pas de pluie. Nous étions maintenant rendus dans le creux du canyon et la route si agréable jusqu’à ce moment me pris par surprise quand le dernière du camion partit à la dérive à la sortie d’un virage. Après un coup d’œil par la fenêtre, j’ai vu qu’une couche visqueuse recouvrait la surface de la route. Sans trop de préoccupations, j’ai embrayé le mode 4×4 et nous avons continué notre chemin. Plus on avançait, plus c’était glissant mais la traction était encore raisonnable. Jusque là, tout était sous contrôle mais nous avons été confrontés à un deuxième défi. Au moment où la route descendait plus creux dans le fond du canyon, elle était partiellement lavée. Chaque traversée était devenue de plus en plus ardue et j’ai sérieusement commencé à douter de la tournure des événements. Le tonnerre avait continué à gronder et la pluie semblait se rapprocher dangereusement. Une certaine panique a envahi mon esprit lorsque j’ai réalisé que si la pluie se mêlait de la partie, nous pourrions être définitivement prisonniers dans le canyon.

Après une étude de nos cartes, il nous restait environ 40 kilomètres jusqu’à Escalante mais une jonction apparaissait 10 kilomètres plus loin à la sortie du canyon. Si on réussissait à s’y rendre, peut-être que les conditions seraient meilleures et nous ne serions pas obligés de rebrousser les 80 kilos déjà derrière nous. Des coulées de boue et des montées rocheuses délavées se succédaient de plus en plus et m’obligeait à descendre du camion pour évaluer le tracé à chaque fois. Plus de deux heures avaient été nécessaire pour se rendre à la croisé des chemins où l’on pouvait apercevoir des enclos et une petite cabane mais aucune trace de vie. Depuis le début du trajet, nous n’avions croisé personne mais surtout, aucune empreinte de pneu nul part.

À ce point, la route semblait plus large et en meilleur état mais le doute persistait toujours car nous étions encore dans le fond du canyon et selon nos cartes, nous devions croiser la rivière une trentaine de fois. Les traces d’un véhicule ont fait leur apparition à l’horizon et nous ont donné un regain de confiance du même coup. La tension avait commencé à diminuer après une belle section et nous a même permis de rouler à près de 30 kilomètres à l’heure. On commençait même à penser arriver à Escalante avant le coucher du soleil. C’est lorsque l’on baisse la garde que les erreurs arrivent et c’est de cette façon que nous nous sommes retrouvés coincés dans une marée de boue qui a ensevelit la route sur une distance d’environ 200 pieds et d’une profondeur d’environ deux pieds. Les traces du véhicule précédant s’étaient refermées après son passage et c’est pour cette raison que nous ne l’avions pas vu. Définitivement, ce véhicule était plus léger que le nôtre. Une heure de pelletage intensif a été nécessaire pour nous extirper de cette substance visqueuse qui se refermait à chaque coup de pelle. Ce n’était que le premier croisement de la rivière…

          

Un demi-kilomètre plus loin, c’était à recommencer. Cette fois là, j’avais pris les moyens pour avoir assez de momentum et passer au travers mais ce fut différent pour le troisième car il était impossible à franchir. Trop profond et étalé sur une longue distance, on n’en voyait même pas la fin. Les traces du véhicule précédant démontraient qu’il avait essayé mais en vain, je les ai donc suivi pour voir par où le véhicule avait réussi à contourner cette mer de boue. La seule solution semblait quitter la route, rouler aux travers de la végétation et éviter les fossés trop profonds. Notre empattement était définitivement plus long que l’autre véhicule et il était impossible de suivre leurs traces. Il a fallu sortir la pelle une fois de plus. Il était primordial de garder notre camion en mouvement si on voulait se sortir de ce pétrin.

Heureusement la pluie ne semblait pas vouloir tomber, du moins, pour l’instant et c’était une très bonne nouvelle car le niveau critique de la situation aurait atteint le sommet. Nous étions rendu trop loin pour retourner sur nos pas. Toujours selon nos cartes, la route croisait le lit de la rivière encore une quinzaine de fois. Nous avons décidé d’y aller une à la fois tout en restant vigilant pour éviter les fausses manœuvres. Nous avons réussi à regagner la route après un court trajet dans le fond du canyon où la rivière semblait asséchée par endroit. Les traces avaient disparues et nous sommes tombés encore une fois sur un barrage boueux. Une vieille vache maigrichonne nous regardait nonchalamment de son enclos pendant qu’on cherchait notre chemin. Nous sommes retournés sur nos pas pour retrouver les traces et s’apercevoir qu’elles avaient, une fois de plus, franchi un fossé. Cette fois ci, c’était clair que le véhicule n’était pas un 4×4 mais bien un véhicule de type côte-à-côte.

Après une série de manœuvres en devers, autant descendante que montante, nous roulions maintenant dans le lit de la rivière que nous avons finalement décidé de suivre jusqu’au bout. À chaque croisement, la route était coupée dans un immense bain de boue mais, le passage était plus facile de notre côté. Le nombre de traversée diminuait et on était de plus en plus convaincus qu’on y arriverait. Quel fut notre soulagement lorsque nous avons réussi à regagner la route à la dernière traversée, voyant qu’on allait enfin sortir du canyon alors que le soleil commençait à se coucher.

Nous avons décidé d’arrêter dans le premier camping sur le bord de la route pour nous relaxer un peu et prendre une douche bien méritée. Intriguée de nous voir débarquer si tard et un peu démolit, la tenancière nous a demandé d’où nous étions arrivés. Après lui avoir raconté notre périple, elle nous a répondu que les pluies torrentielles des deux dernières semaines étaient probablement en cause avant de rajouter qu’elle avait roulée cette route il y a un mois avec son Honda Accord! Heureusement que nos trois valeureux petits soldats sont maintenant habitués aux longues sorties car ils ne semblaient pas s’être préoccupés de la situation durant nos déboires. Ils nous ont même préparé notre feu pendant qu’on s’occupait du souper. Le retour au calme et surtout la terre ferme était, pour une fois, réconfortant.

Il y aura une édition 2019 du Calendrier 4x4setup.

Chaque année depuis 5 ans 4x4setup produit un calendrier des événements 4×4 au Québec. Le calendrier réunit des photos des adeptes de 4×4 de partout au Québec, peu importe le type de 4×4 ou le niveau de modification.

PAGE OFFICIELLE DU CALENDRIER : https://www.facebook.com/groups/278882828984664/about/

Après avoir sondé les lecteurs du magazine, nous avons décidé d’aller de l’avant avec un calendrier 4x4setup 2019. La façon que les photos seront choisies pour le calendrier est assez simple. Les lecteurs et membres de la communauté 4×4 du Québec seront invités à poster une photo de leur véhicule en action en commentaire. Le choix sera fait entièrement par les administrateurs.

 

Il ne s’agira donc pas d’un vote populaire ou la personne qui a le plus d’amis gagne. Les critères des administrateurs seront ; la résolution de l’image (dois avoir la résolution suffisante pour le calendrier), photo du véhicule en action et non pas une photo d’un véhicule stationné dans votre stationnement. Nous allons prioriser la qualité d’image et non pas les marques de 4×4.

 

Le calendrier sera disponible avant les fêtes afin d’être disponible pour vos cadeaux de noël.

 

 

 

 

Dave Daneault chroniqueur 4x4setup Magazine

Nokian WR G4 SUV, le petit nouveau de Nokian

Le nouveau pneu toutes conditions Nokian WR G4 SUV est un choix sûr et fiable pour les véhicules utilitaires sport et les modèles multisegments. Spécialement conçu pour les routes nord-américaines, le Nokian WR G4 SUV combine efficacement une tenue de route haute performance en toutes saisons à une adhérence fiable en hiver. La structure robuste et durable du pneu SUV, combinée à des flancs renforcés et résistants à la perforation, garantit la stabilité du pneu et sa résistance aux chocs et aux coupures qui peuvent survenir lors de la conduite.

NASHVILLE, Tennessee, le 29 octobre 2018 – Nokian Tyres a élargi sa gamme moderne de produits toutes conditions en lançant un nouveau pneu SUV pour les conducteurs nordaméricains, afin de leur offrir la tranquillité d’esprit peu importe les conditions météorologiques. Le nouveau Nokian WR G4 SUV est conçu pour une utilisation toute l’année puisqu’il combine une tenue de route haute performance en toutes saisons à une adhérence fiable même en hiver, ce qui en fait un véritable pneu toutes conditions. La technologie unique de nouvelle génération du fabricant de pneus le plus nordique au monde offre une meilleure performance sur les routes pluvieuses, sèches et hivernales.

Nokian Tyres, l’inventeur du segment de pneus toutes conditions, a doté son tout dernier pneu SUV d’une meilleure tenue de route lors d’une chaussée mouillée et enneigée, a réduit la résistance au roulement et l’a muni d’une technologie qui permet une conduite plus silencieuse. Les flancs du Nokian WR G4 SUV sont renforcés avec la technologie Aramid qui aide le pneu à résister aux chocs causés par des situations impromptues. La fibre aramide, un matériau utilisé dans l’industrie aérospatiale et dans les équipements de protection, rend le composé des parois latérales résistant à la perforation et fait désormais partie intégrale des produits Nokian Tyres SUV & LT.

Plus tôt cette année, l’entreprise a présenté le Nokian WR G4 pour véhicules de tourisme. Avec la nouvelle offre pour SUV, la gamme de produits toutes conditions Nokian WR G4 couvre 78 tailles allant de 14 à 20 pouces, avec des indices de vitesse allant de H à V. La sélection de taille complète de ce nouveau pneu SUV haute performance sera disponible aux consommateurs en début d’année 2019.

Des tests rigoureux pour une sécurité de première classe

Le Nokian WR G4 SUV est conçu pour offrir sécurité et fiabilité toute l’année, lors des fortes tempêtes hivernales et des journées printanières pluvieuses, ainsi que lors des chaleurs torrides de l’été.

« L’élément à la base du développement des produits de Nokian Tyres est toujours la sécurité. Notre passion pour la sécurité des conducteurs lors de diverses conditions météorologiques et notre tradition d’innovation durable étaient nos priorités lorsque nous avons conçu le Nokian WR
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G4 SUV afin d’obtenir une performance équilibrée sous toutes les conditions météo, » a déclaré Olli Seppälä, responsable des opérations de recherche et développement chez Nokian Tyres.

Le secret derrière l’équilibre précis du Nokian WR G4 SUV réside dans les tests rigoureux effectués à travers le monde. Les propriétés exemplaires de ce pneu lors de conditions humides et sèches ont été affinées sur des pistes d’essai en Allemagne et en Espagne, en plus des tests de performance de la bande de roulement effectués aux États-Unis. Nokian Tyres a testé les capacités hivernales du pneu dans des conditions difficiles sur le site d’essai White Hell de Nokian Tyres à Ivalo, en Finlande. Ce centre d’essai se trouve à plus de 320 kilomètres au nord du cercle polaire arctique. L’entreprise a amélioré les propriétés uniques de performance dans la gadoue sur son terrain d’essai à Nokia.

Des pneus premium au cœur vert

Le Nokian WR G4 SUV est la dernière offre toutes conditions de Nokian Tyres qui vise à assurer la tranquillité d’esprit lors des quatre saisons. Afin de soutenir la conduite écologique, nos ingénieurs ont réduit la résistance au roulement du pneu. Un roulement facile économise le carburant et préserve l’environnement car la résistance au roulement affecte l’environnement tout au long de la vie du pneu.

Technologie de quatrième génération pour une performance toute l’année

Lorsque les routes deviennent un gâchis de neige, de gadoue et de glace, les pneus doivent résister aux glissements et aux basses températures. Conçue pour renforcer l’adhérence sur la neige et la gadoue, la nervure longitudinale située au centre du pneu est équipée de lamelles déchiquetées qui ressemblent à l’empreinte d’un mille-pattes. Les Lamelles Centipèdes fonctionnent efficacement avec une multitude d’angles de braquage, maximisant la surface de contact et améliorant le contrôle.

L’adhérence hivernale est plus forte que jamais grâce au motif côtelé des rainures en forme d’éventail de l’épaule intérieure. Ces rainures composées de blocs en lamelles et de rainures fonctionnelles éliminent efficacement la pluie, la neige et la gadoue de la surface de contact.

Le Nokian WR G4 SUV comprend également des griffes à neige, qui améliorent l’adhérence longitudinale, en particulier sur la neige. En plus de l’adhérence sur la neige, cette conception précise améliore la sensation de conduite requise pour les virages et les changements de voie.

Le Nokian WR G4 SUV répond à des critères de performance de traction spécifiques, en plus d’être homologué comme pneu d’hiver. Ce symbole de flocon de neige indique que le pneu répond aux exigences en matière de traction sur neige et garantit une adhérence prévisible dans toutes les conditions hivernales nord-américaines.

Structure durable et tenue de route robuste

Les SUV puissants exigent beaucoup de leurs pneus. Les pneus doivent être solides et fermes pour assurer la stabilité des véhicules hauts et lourds, même sur les routes cahoteuses. La technologie du flanc avec aramide de Nokian Tyres est conçue pour apporter une durabilité accrue lors des conditions difficiles et imprévisibles.

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« Le cœur de la technologie Aramid Sidewall est la fibre aramide contenue dans la structure innovante du flanc. La fibre renforce le flanc pour mieux résister aux coupures qui pourraient casser facilement le pneu et interrompre votre voyage, a déclaré Seppälä. La technologie du flanc avec aramide de Nokian Tyres est une nouvelle innovation visant à offrir aux conducteurs nordaméricains une tranquillité d’esprit incomparable. Les conducteurs de SUV se retrouvent parfois dans des situations de conduite difficile, mais ils peuvent compter sur le WR G4 SUV qui est conçu pour répondre dans des conditions défavorables. »

Pour votre sécurité – et votre confort

Le Nokian WR G4 SUV est aussi précis sur les autoroutes humides, les routes de campagne que dans les zones urbaines à dense circulation. La combinaison exceptionnelle de performance hivernale et estivale s’accompagne du nouveau composé SUV double performance. Avec une rigidité accrue, plus de silice et une toute nouvelle résine de performance pour SUV, ce composé pour SUV de nouvelle génération offre une combinaison parfaitement équilibrée pour l’hiver et l’été. Le nouveau composé procure une forte résistance à l’usure de la bande de roulement et fournit le niveau supplémentaire de rigidité requis par les SUV lourds et puissants.

Les niveaux de silice plus élevés trouvés dans le nouveau composé garantissent une performance de classe mondiale sur les routes pluvieuses. Pour lutter contre la menace toujours dangereuse de l’aquaplanage, le Nokian WR G4 SUV est équipé de la technologie Coanda de Nokian Tyres.

Lorsqu’un liquide en mouvement, tel que l’eau, rencontre une surface courbe, il essaiera de suivre cette surface. Un phénomène connu sous le nom d’effet Coanda, signifie que l’eau peut être dirigée pour suivre la courbe de la surface plutôt que de suivre une ligne droite. La technologie Coanda de Nokian Tyres est conçue pour accélérer l’élimination de l’eau en guidant et en éloignant le débit d’eau du pneu.

La zone spéciale située sur le flanc du pneu est une combinaison unique de composition et de conception structurelle qui permet de filtrer le bruit et les vibrations de la surface de la route. La technologie silencieuse des flancs latéraux réduit les niveaux de bruit et améliore le confort de conduite des conducteurs et des passagers.

Nokian Tyres plc Wes Boling, Marketing Communications Manager wes.boling@nokiantyres.com

Journée de rêve 4x4setup magazine deuxième édition

Cette fin de semaine avait lieu la deuxième édition de la journée de rêve pour les enfants malades ou souffrant d’handicap et leurs familles.

 

Encore cette année les bénévoles et les familles participantes étaient présentes en grand nombre pour la deuxième édition de l’activité. Journée qui a pour but de faire passer une journée de rêve à des jeunes vivant des problèmes de santé au travers notre passion du hors-route.

 

La température froide, les grands vents ainsi que la pluie n’ont pas découragé l’armée de bénévoles et les familles participantes de se présenter à l’événement. La journée a débuté par l’association des jeunes au véhicules/bénévoles avec lesquels ils étaient jumelés. Plusieurs choix de véhicules et de type de modification s’offraient à eux. Une fois les familles associées à leur véhicule, départ pour la phase 1, début de la randonnée en sentier. Étant donné la température pluvieuse nous avions une bonne quantité d’eau/boue sur le parcours ce qui n’a bien sûr pas déplu aux enfants présents. Petit pause au sommet du parcours au Bunker militaire, ancien bunker ayant appartenu aux Forces Armées Canadiennes. Lieu historique servant de ligne d’avertissement à l’armée Américaine en cas d’invasion. Après une descente par un autre sentier, nous avons pu profiter d’un lunch entièrement offert par des donateurs anonymes ainsi que l’aide pour la préparation de l’équippe Tuperwarre, Tupp Québec ainsi que Véronique Bilodeau, Jessica Labrie et bien sur ma conjointe Andrée Théiault. Les équipes ont profité de ce temps de pause pour faire connaissance avec les familles, prendre quelques photos et s’amuser devant un bon repas.

 

En après-midi l’équipe s’est attaqué à un plus grand défi, en effet la pluie a beaucoup affecté la deuxième parti du parcours qui se veut une section rockcrawling. Pour plusieurs, l’imposante montée a offert des émotions fortes. Cette section est un peu plus technique et a pu offrir, autant aux participants que certains chauffeurs, du plaisir.

 

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=qGtY3zTr0Iw

En résumé, la deuxième édition fût un succès. Pour ma part, le succès de notre événement se défini par un seul critère, le bonheur des enfants. Et nous avons pu voir au courant de la journée des sourires, des remerciements, de la joie et même parfois un peu de peur. Nous n’avons pas la prétention de dire que nous changeons des vies, ou des situations mais je crois que tout le monde qui ont participé de loin ou de proche à cet événement peuvent être fiers d’avoir donné des sourires cette journée-là.

 

Pour ma part je tiens à remercier tous les bénévoles et chauffeurs qui ont donné leur temps, leur véhicules, leur argent (inscription pour le terrain) et je tiens aussi à remercier les bénévoles de l’équipe EHR Atraxion fidèle partenaire et commenditaire de l’événement.Pour ce qui est des repas fournis aux familles et bénévoles, le domaine du radar qui nous reçois chaque année et qui nous offre un super terrain de jeux. Et pour finir Starlight Canada qui pour une deuxième année nous a fait confiance pour cette journée.

 

 

Nous travaillons à faire un autre événement du même genre dans un autre endroit ……

Dave Daneault 4x4setup Magazine