Archives par mot-clé : Janvier 2018

Fédération 4×4 du Québec en quelque mots

 

Petit article présentant la Fédération des clubs 4×4 du Québec.

Nous , l’équipe de 4x4set-up, croyons sincèrement que la fédé travaille fort à offrir un produit très intéressant pour les passionés de hors routes. Nous sommes conscients que ce produit ne s’adresse pas nécéssairement à tous nos lecteurs, mais cela représente certainement,  pour une grande partie, un belle avenir légal pour notre sport. Le magazine supporte fièrement l’organisme et voici un premier article pour vous donner un petit appercu de ce qu’est la Fédé. 

Créée en 2012, la Fédération des clubs 4X4 du Québec est un organisme sans but lucratif visant à regrouper les clubs de 4X4 du Québec.
Le but de la Fédération est d’assister les clubs dans la pratique du 4×4 au Québec ainsi que d’obtenir et de conserver des endroits propices et légaux pour la pratique du 4X4 hors route de manière écoresponsable. 

 

 

 

 

 

Ces activités se pratiquent généralement dans des chemins multiusages abandonnés depuis longtemps et qui se sont dégradés avec le temps, offrant ainsi aux amateurs un ensemble d’obstacles et de défis à leur mesure. 
Pour la saison 2018, la Fédération est constituée de 8 Administrateurs qui se partagent 12 postes, 10 Responsables et assistants, 15 Éclaireurs / Baliseurs, 10 Chefs d’équipe nettoyage et 22 Clubs qui représentent 2269 membres à ce jour.
Avec le temps, et en collaboration avec les clubs affiliés, la Fédération a développé 11 Secteurs fédérés dans 5 régions du Québec:
Laurentides (Howard, PJF Parc)
Lanaudière (St-Onge, Montagne Noire, Parc du Domaine Gratton) Estrie (Mont Bélanger, Chartierville, Notre-Dame-des-Bois) Mauricie (Mékinac)
Chaudière-Appalaches (Val-Alain, Grandes Écluses)
Chaque secteur est géré par un Responsable régional. Les tracés sont fournis aux membres sur une carte PDF et en format GPX.

Le tout est développé et maintenu par les clubs avec le support de la Fédération.
Cette année il y a un potentiel de 6 nouveaux secteurs à développer avec la collaboration des clubs. Il ne manque que vous.

Si vous désirez vous impliquer, la Fédération des Clubs 4×4 du Québec est toujours à la recherche de bénévoles avec des bras, des idées et du temps. Et la Fédération est heureuse d’offrir son support aux clubs qui s’impliquent dans un projet.
Pour toute information, visitez notre site : http://www.fc4x4q.com , info@fc4x4q.com ou notre page Facebook : https://www.facebook.com/fc4x4q/

 

Nous croyons sincèrement que la Fédération assure un avenir sain à notre passion. Et pour ceux qui seraient tentés de les critiquer, demandez-vous ceci : Que faites-vous pour faire avancer notre sport ? 😉

 

Dave daneault chroniqueur 4x4setup magazine

Votre animal de compagnie vous suit t’il en sentier

Il n’est pas rare que toute la famille nous suive durant une sortie hors route de fin de semaine.  Bien souvent, même notre animal de compagnie prend part à ces journées bien remplies.  Moi qui suis moi-même propriétaire d’un épagneul cocker, je n’hésite pas à l’emmener avec moi en Jeep.

Si vous êtes propriétaire de chien, que faites-vous de pitou lors d’une journée de hors route? En posant la question j’ai remarqué deux camps bien distincts. Certains préfèrent les laisser à la maison car  c’est dangereux pour eux, alors que d’autres les emmènent avec eux en affirmant qu’il n’y a pas de danger si le chien est bien dressé et habitué. Dans cette chronique, je m’attarde au deuxième groupe, ceux qui emmènent leur chien en trail.

Pour ma part, mon chien était assez jeune quand j’ai décidé de l’amener avec moi pour la première fois : il avait à peine un an. Équipé de sa ceinture de sécurité pour chien, je l’attachais sur la banquette arrière du Jeep pendant le trajet, puis je le faisais sortir en laisse quand les camions arrêtaient entre deux trous de bouette ou deux passes de roches.  Mon chien n’est pas un des meilleurs chiens pour la trail : son magnifique pelage beige devient aussi sale que le camion, mais pas mal plus demandant à nettoyer. J’ai donc mis l’idée de côté assez vite dans mon cas.

Deux personnes ont décidé de me parler de leurs expériences avec leur chien en hors route, Rémi Arsenault et Simon Létourneau.  Évidemment, toutes les fois que je vois leurs chiens lors de ces journées, les bêtes semblent complètement aux anges dans la grande nature si vaste à nous suivre à côté des camions. Dans les deux cas, leur chien est très bien dressé et savent qu’ils ne doivent pas s’approcher des véhicules en marche.

Rémi a une chienne du nom de Mia.  Mia a commencé à l’accompagner en 4×4 à l’âge de 3 mois.  Étant donné son très jeune âge, elle écoutait pas mal moins, Afin de commencer à bien la dresser, il la faisait sortir très souvent en laisse pour l’habituer à rester près. Progressivement rendue à 7 ou 8 mois, il pouvait la laisser sortir sans laisse.  Avant de faire confiance à son chien, il faut s’assurer qu’il comprenne très bien les ordres.  Le assis, viens, reste et couche sont des ordres bien basiques mais qui se doivent d’être compris à 100% par le chien si on ne veut pas le laisser en laisse.  Dans le cas de Mia, son maître trouve qu’elle écoute mieux quand elle n’est pas en laisse. Ce qui est tant mieux car, à 25km de toute civilisation, c’est rassurant de pouvoir avoir confiance en son animal.

Rémi nous rappelle que la seule chose à laquelle il faut faire attention, c’est de s’assurer que personne dans le groupe n’ait peur des chiens. La plupart du temps, il n’y a pas de problème, mais si jamais quelqu’un ne se sent pas à l’aise avec un chien en liberté, il faut être respectueux et surveiller le chien en conséquence afin qu’il n’incommode pas ces personnes.

Simon, lui, a deux chiens : Molly, 2 ans, et Copain, 4 ans.  Ils ont commencé vers l’âge de  6 mois à le suivre en hors route.  Il a attendu ce temps afin qu’ils soient mieux dressés et par conséquent moins dangereux pour les autres.  Il rejoint Rémi sur plusieurs points.  Il me fait remarquer que parfois certaines personnes n’aiment pas qu’il y ait des chiens dans le groupe, car les chiens sont sales et aiment se coller sur d’autres personnes. (Ok, on s’entend que quand on va en 4×4, il faut s’attendre à se salir un minimum…) La première trail de la saison est toujours un peu plus difficile avec les chiens. Ils sont souvent plus excités et écoutent moins, et on doit les remettre à l’ordre plus souvent. Heureusement, la situation s’améliore habituellement dès la deuxième sortie.

Dans les deux cas, leurs chiens n’ont jamais été malades en hors-route, heureusement.  Évidemment, ce n’est pas tout le monde qui a cette chance. On doit se rappeler que les chiens  aiment bien manger n’importe quoi, que ce soit des branches, de la bouette, ou de la bouette « aromatisée ». Les bêtes peuvent filer un mauvais coton pendant une journée, mais ils se rétabliront bien vite dans les jours suivant l’excursion.

Un des avantages soulevé par nos propriétaires de chiens, c’est que se retrouver dans le bois est très bénéfique pour le chien. En effet, les chiens adorent courir, explorer le bois, chasser les petits animaux, etc.  Ça leur fait de l’activité physique et c’est excellent pour leur santé. Ils sont heureux de pouvoir se retrouver dans de grands espaces verts pour courir à leur aise.  Bien souvent, en revenant de ces grandes journées, les chiens sont beaucoup plus calmes et tranquilles dans les jours qui suivent.

Question sécurité,  Rémi et Simon m’ont bien expliqué la sécurité en hors route lorsque nos toutous nous accompagnent en hors route. Il est primordial qu’ils apprennent à ne pas s’approcher des camions en mouvement, particulièrement de ne pas passer entre les camions. Puisque Simon travaille dans un garage, il a pris l’habitude de klaxonner pour informer qu’il entre ou qu’il sort du garage.  Ses chiens ont vite associé le bruit du klaxon avec « on se tasse de là ». Les chiens ont le réflexe  de ne pas trop s’approcher du danger, mais on doit quand même leur faire comprendre qu’un camion en mouvement c’est dangereux! Soit le chien reste à côté des véhicules stationnés, soit il reste bien en vue, à l’écart des mouvements.  Il faut savoir en tout temps où il se trouve. Il ne faut pas leur permettre d’aller déranger les autres car ça peut être aussi dangereux pour le chien que pour les autres.
Il n’y a pas seulement les véhicules qui posent un danger pour les chiens. Il existe au Québec des parasites, semblables aux puces, qu’on appelle tiques et qui peuvent transmettre des maladies dangereuses pour les animaux comme la maladie de Lyme. Il faut savoir comment les prévenir. Les tiques et la maladie de Lyme sont maintenant endémiques dans certaines régions du Québec.  Les chiens qui sont à l’extérieur et qui nous suivent dans les bois sont très vulnérables à cette maladie, puisqu’ils trainent partout et sont tentés de jouer dans la bouette ou boire l’eau des flaques. Il serait donc important que vos chiens soient vaccinés contre cette maladie avant de venir jouer avec vous.

Pour de plus amples informations, consultez le site de Santé Canada sur la maladie de Lyme : http://canadiensensante.gc.ca/diseases-conditions-maladies-affections/disease-maladie/lyme/index-fra.php?_ga=1.134130318.1244936084.1427807658

Pour finir, il ne faut pas penser que tous les chiens sont bien dressés pour pouvoir venir en hors route.  Certain chiens peuvent être très nuisibles dans les trails, en se promenant entre les véhicules en marches et surtout durant les passe de roches.  Je vous suggère fortement, si vous voyez un chien mettre la vie des personnes en danger, d’en aviser directement le propriétaire du chien et de lui demander gentiment de garder son chien en laisse ou dans le camion.

Rausch Creek

Rausch Creek

Pour nos vacances, nous sommes descendus en Pennsylvanie essayer quelques trails au Rausch Creek Offroad Park. Nous sommes partis à quatre : deux amis, mon chum Marc-André et moi. Nous sommes arrivés au Comfort Inn de Pine Grove le vendredi soir, après un gros 9h de route. Nous avons rencontré plusieurs américains qui sont venus nous jaser, voyant qu’on venait du Québec. Ils nous ont expliqué que l’endroit était très populaire les vendredis et samedis pour faire de la trail. On a également appris que ce samedi se déroulait une compétition dans le parc. Une chose que nous avons apprécié à cet hôtel c’est qu’il y a des stationnements conçus pour les véhicules avec remorque. Ils accommodent les gens de trail qui forment une bonne partie de leur clientèle. De plus, ils ont des tarifs pour ceux qui vont à Rausch Creek.

À 7h, samedi matin, tout de suite après avoir déjeuné, on s’est rendus au parc, qui était à moins de 15 minutes de l’hôtel. Arrivés là-bas, on constate tout de suite l’immensité du parc : un gros terrain de 3000 acres exclusif au hors route. Nous sommes donc partis, les 4 trucks, tout confiants. Avant notre voyage, Marc-André et moi avions regardé les plans du site pour prendre connaissance des niveaux de difficulté des trails. Plutôt qu’une échelle de 1 à 10, le parc de Rausch Creek a une notation des pistes avec des codes de couleur, qui sont : vert pour les faciles (1-2-3), bleu (4-5-6), noir (7-8) et rouge pour les extrêmes (9-10). Étant expérimentés, on savait donc qu’on voulait faire les trails noires ainsi que quelques rouges. Nous avons commencé par la trail « 1-C », qui s’est bien faite molo, puis nous avons décidé d’aller dans la trail 5, ou il y a de beaux caps de roches. C’est là que nos deux amis ont décidé qu’ils voulaient du défi. Résultat : deux bris dans la première heure de trail.

Le premier bris était la braquette du ram assist. On a pu la réparer sur place en soudant la pièce brisée. Eh oui, ce qui est vraiment génial dans ce parc, c’est que les employés sont très bien équipés : nous avions donc une soudeuse à notre disposition à l’entrée du parc pour les réparations. Pour le deuxième bris, malheureusement, cela n’a pas été aussi facile. Les 5 studs de la roue arrière droite ont cassé. En levant le truck, on a constaté que les studs étaient filetés (essieu de marque G2.) Les studs filetés ne sont pas un standard; nous avons donc essayé de percer des trous plus gros sur le bout de l’essieu pour pouvoir faire entrer des vrais studs de roue. On était équipés d’une génératrice « inverter », ce qui nous a permis d’utiliser la perceuse dans le bois. On a malheureusement brisé la mèche. Nous avons donc dû sortir du parc chercher de nouvelles mèches et d’autres studs puisque nous n’en avions pas assez. Évidemment, les grosseurs de mèche étaient introuvables. On s’est donc dit qu’on allait essayer avec des mèches plus petites. Comble de malheur, la pluie battante s’est mise de la partie, 30mm en quelques heures, en plus du tonnerre. Puisque cela n’était pas sécuritaire, nous avons appelé la réception du parc pour voir les possibilités qui s’offraient à nous. Le staff était très compréhensif et nous a apporté leur aide : extension, perceuse, etc., moyennant  un don volontaire de notre part. Voyant que la pluie persiste, ils nous ont offert de revenir le lendemain matin très tôt pour faire les réparations. Le camion dormira donc dans le parc. Le staff nous a même dit qu’ils avaient un essieu stock de JKU Rubicon qui trainait dans leurs pièces, et ont accepté de nous le vendre pour 40$. Sachant que ça valait plus que ça, nous avons donc été très généreux  avec notre don volontaire a la fin.

Le lendemain matin, la pluie ayant cessé, nous nous sommes tous  rendus au parc, motivés et gonflés à bloc, pour profiter de notre dernière journée. Tel que promis la veille, une personne du parc nous attendait très tôt a l’entré du parc avec l’essieu. 1h30 plus tard, essieu changé, nous démarrions le JKU! Malheureusement, le véhicule ayant dormi le nez en l’air sous la pluie, la batterie a fait défaillance et nous nous sommes résignés à le rapporter à la remorque. Nous partirons donc, les 3 véhicules restants, pour explorer une nouvelle partie du parc. 1h plus tard, la braquette du premier véhicule se brisa à un endroit différent. On l’a donc rapporté lui aussi à la remorque. Les deux derniers véhicules en état en ont donc profité pour se promener, en faisant attention de ne rien faire d’extrême, tout en s’amusant dans les trails de couleur noir. En fin de journée, nous sommes passés dans la section avant du parc, là où se sont déroulé la veille les compétitions. Il s’agissait de parcours de rock crawling, très technique, demandant absolument un guide. Nous l’avons essayé, en nous disant que si nous brisions, nous n’étions pas très loin de nos remorques.

En résumé, nous avons, malgré tout, adoré notre fin de semaine en Pensylvanie à Rausch Creek! Nous aurions voulu faire plus de trails, mais malgré la situation nous en avons quand même profité comme on pouvait! Nous y retournerons forcément l’an prochain, étant donné la proximité avec Montréal. La prochaine fois, nous allons prévoir 3 jours de hors-route.

Nous devons d’ailleurs remercier toute l’équipe de Rausch Creek. Leur disponibilité et leur compréhension ont fait que nous avons pu apprécier notre week-end. Excellent service!

 

Chronique de « fille »

Chronique de « fille »

Comme plusieurs personnes le savent, je suis dans le monde des Jeep depuis presque 15 ans.  Durant ces années, j’ai souvent eu a faire valoir mes points en tant que femme face aux hommes que j’abordais dans le monde du hors route.  Même si on est des femmes, il reste toujours quelqu’un qui se dit: « non mais, elle ne connaît rien », lors de la première impression, jusqu’à temps qu’on prenne le temps de jaser et que cette personne se rendre compte qu’elle se trompait a notre sujet.

Cette année, j’ai eu la chance de faire l’achat d’un JKU
Rubicon 2018. Durant mon congé de maternité, j’ai décidé d’acheter mon véhicule d’un concessionnaire et cela a été périlleux.  J’avais un bébé de quelques mois a la maison que j’allaitais encore; laissez-moi donc vous dire que je n’avais pas ces heures interminables pour aller m’asseoir avec un vendeur en magasin!
Ma commande était claire: je voulais un Jeep JKU Rubicon 2018, juste avant que les modèles JLU arrivent.  Il devait être automatique, « gearé » 4:10, 5 pneus KO2, et surtout, de couleur MAUVE! À la base, on en convient, la commande était assez simple.  J’ai donc ciblé des concessionnaires près de chez moi ainsi qu’un qui fait affaire avec le club près de chez moi.
Dès les 2 première minutes de mon premier appel, je me suis vite rendu compte que mon achat n’allait pas être aussi simple que je l’avais imaginé.  Malgré le fait que mes exigences étaient très spécifiques, les vendeurs ne me prenaient pas au sérieux.  Pour eux, je devais venir m’asseoir devant eux pour négocier mon 4×4, ce qui voulait dire de venir avec un bébé, pendant des heures, pour parler de chiffres.
Après plusieurs appels, deux concessionnaires m’ont prise plus au sérieux.  À ma grande déception, le concessionnaire avec lequel j’avais le plus d’historique de véhicules Jeep (3 enregistrés à cet endroit et avec lequel j’ai toujours eu un service exceptionnel), m’a transféré à un vendeur qui ne connaissait rien de ses véhicules.  Ce n’est pas pour dire, j’en connaissais plus que lui!  Je lui ai d’abord mentionné que je voulais absolument les gears 4:10, mais ce vendeur m’a répondu que cela ne me servirait a rien. De plus, ce vendeur poussait pour m’orienter vers les modèles 2017, et non 2018 comme les autres concessionnaires m’avaient proposé. Alors, quand je lui ai dit que j’allais finalement commander ailleurs, cela lui a pris 4 jours pour me rappeler afin de s’essayer de me récupérer. Trop peu trop tard.
Après des négociations ardues, j’ai finalement trouvé le concessionnaire chez qui j’allais commander mon Jeep. Au delà du concessionnaire, j’ai trouvé un bon vendeur qui m’a mise en confiance et par qui je ne me sentais pas jugée de ce que j’achetais.  Il a tout de suite cerné mes besoins et m’a prise au sérieux.  Lorsque je suis allée chercher mon camion trois mois plus tard, mon vendeur préféré était malheureusement déjà occupé. Il a par contre demandé à son collègue de me livrer mon camion en lui précisant: « Si tu leur apprends de quoi sur ce véhicule, je te paye un café ». J’ai adoré ces paroles; cela m’a confirmé que j’avais fait le bon choix. Depuis ce jour, comme tout amateur, je pense aux modifications que je voudrais apporter sur mon Jeep.  Comme j’ai répété à mon conjoint: « c’est mon camion, c’est moi qui vas décider de chaque pièce, pour faire de mon truck un Jeep de « fille » qui me ressemble. »
Et vous? Les femmes du monde du 4×4, quelles sont vos expériences d’achat?

Planifier une expédition

Planifier une expédition

Que ce soit pour une fin de semaine ou de longues vacances, en solitaire ou groupe d’amis, un des premiers problèmes d’une expédition est la planification. Où est-ce qu’on dort et mange, quand est-ce qu’on arrête, qu’elle chemin prendre pour voir un paysage ou simplement une station-service? À plusieurs reprises, je me suis retrouvé à dormir dans des stationnements de Wal-Mart ou dans des endroits pas trop sécures dans le fin fond d’un champ ou boisé. Tout ça pour revenir à la fin d’un périple avec toujours le même point à améliorer, la PLANIFICATION !

Mais comment fait-on ? Un veut aller voir tel lieu, donc tout le voyage est fixé sur tel point d’intérêt et on en oublie le reste. J’ai longtemps fait des tracés GPX sur ma tablette ou Google Map, mais dernièrement je suis tombé sur un message qui a piqué ma curiosité sur la page Overland aventure Québec. Un site web qui s’occupe de tout (itinéraire, essence, dormir, quoi voir) et à la base facile d’utilisation et accessible à tous sur toutes les plateformes.

https://trips.furkot.com

Donc on commence à la base avec une idée de voyage, aller-retour ou simplement la première partie de voyage avec un point de départ et arrivée. Ensuite on rajoute nos paramètres personnels, quelles sont les heures qu’on veut passer sur la route la distance à parcourir par jour, la quantité d’essence de notre véhicule ou même ignorer les autoroutes.

Le site génère automatiquement un tracé GPS comme ferait GoogleMap, mais en rajoutant les places que vous devriez dormir (tenant compte de vos paramètres) un simple clic autour de votre tracé et il vous sort tous les hôtels ou campings dans le rayon de distance, vous donnant accès à la réservation automatique et/ou pouvoir téléphoner pour avoir des informations.

Au début j’étais perdu, trop d’information disponible en même temps, mon simple cerveau ne savait plus où donner de la tête. Mais à force de jouer avec, tout devient plus clair. J’ai décidé de faire le meilleur test possible. Créer un vrai voyage, avec les dates entrées pour la fin de semaine de pâques, la place qu’on voulait aller voir et dormir, et quelques arrêts. En moins de quelques minutes, j’avais un croquis de mon voyage de 4 jours incluant tracé GPS, les places à dormir, les stations-service et où arrêter en chemin. Un dernier clic sur mes endroits où dormir et j’avais accès directement au site « réserve amerrira et/ou state park » afin de réserver mes nuits de camping. Au bout du compte, en moins de 5 minutes, j’avais mon itinéraire complet de fait.

 

LE MÉGA MEET JEEP : LÀ OÙ LES PASSIONNÉS SE RASSEMBLENT

LE MÉGA MEET JEEP : LÀ OÙ LES PASSIONNÉS SE RASSEMBLENT

Le samedi 2 juin 2018 marquera la sixième édition du Méga Meet Jeep, un événement sans pareil au Québec, voire au Canada. Organisé au départ dans le but de battre le record mondial du plus important convoi de véhicules de marque Jeep, le Méga Meet Jeep a su, au fil des ans, susciter la participation de plus de 2 500 passionnés de hors route.

Chaque année, l’événement a lieu au Camping H2O, à Trois-Rivières, au Québec. Les gens s’y déplacent de partout, même depuis la côte est. Ce n’est pas que la parade de centaines de Jeeps qui font revenir les participants, mais aussi les nombreuses attractions de la journée. Les jeux, les structures gonflables, les activités et les camions-resto en font un événement pour toute la famille; les exposants, le terrain de jeu de Jeep et le Show N’Shine savent capter l’attention de tous les passionnés; l’animation, la musique et les nombreux prix à gagner ne font qu’ajouter au plaisir; et la proximité du terrain de camping en fait l’endroit idéal pour se reposer et profiter de la piscine, des glissades d’eau et du circuit de Go-Kart que l’emplacement a à offrir.

Toutefois, tout cela serait impossible sans la généreuse contribution de nos exposants. Nous aimerions donc remercier Frog Fab, notre partenaire officiel de 2018, ainsi que tous les exposants ayant confirmé leur présence. Nous remercions également le Camping H2O, qui nous accueille si chaleureusement d’une année à l’autre. Plus particulièrement, nous remercions nos fidèles participants, qui reviennent vivre l’expérience avec nous; sans vous, notre événement ne connaîtrait pas un tel succès!

Ne manquez pas de vous joindre à nous le samedi 2 juin. Les participants pourront accéder au site dès 9 h. Le prix des billets est de 10 $ seulement et donne accès à toutes les activités du Méga Meet Jeep! Si vous ou votre entreprise aimeriez participer en tant qu’exposant, n’hésitez pas à communiquer avec les responsables de l’événement.

Exposants et questions :                              info@megameetjee

 

 

 

 

 

 

 

Les règlements de la SAAQ sont-ils clairs pour vous ?

Les règlements de la SAAQ sont-ils clairs pour vous ? 4x4setup magazine a décidé d’approché la SAAQ, afin d’avoir des précisions sur les règlements réels en matière de modifications 4×4. En effet, nous avons noté que toutes les fois que des questions sont posées en lien avec les règlements de la SAAQ sur les réseaux sociaux aucune réponse n’est semblable et beaucoup sont confus. Merci de votre participation.

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Un retour à la compétition en 2018 pour l’équipe de Rallye-Raid ALDO Racing

 

Un retour à la compétition en 2018 pour l’équipe de Rallye-Raid ALDO Racing

 

ALDO Racing participera à la huitième édition du Rallye Silk Way

 

Montréal, 5 avril 2018 – L’équipe canadienne de rallye-raid ALDO Racing composée du Montréalais David Bensadoun et du Longueuillois Patrick Beaulé est prête pour un retour à la compétition en 2018. Le duo québécois annonce aujourd’hui qu’il participera à la huitième édition du Rallye Silk Way (SWR) qui se déroulera du 15 au 27 juillet 2018. Cette année, les organisateurs de l’épreuve ont décidé d’innover en lançant pour la première fois de son histoire le rallye à partir de la Chine : la ville impériale de Xi’An sera le point de départ de l’épreuve de 12 jours qui se terminera à Moscou.

 

Afin d’augmenter le niveau de difficulté, le parcours a été notablement révisé avec la création de spéciales chronométrées plus variées et des liaisons plus courtes. Au départ de l’ancienne capitale chinoise, David Bensadoun et Patrick Beaulé suivront au cours des cinq premiers jours la mythique route de la soie en affrontant des dunes cathédrales et le désert du Gobi. Cette année à la mi-course, une pause de deux jours permettra aux pilotes et à la caravane de prendre un peu de répit et de faire la liaison par avion de la Chine à la Russie. La deuxième semaine de compétition se déroulera sur le territoire de la Fédération de Russie. Au bout de 12 jours d’un difficile parcours de plus de six mille kilomètres, les participants feront leur entrée à la Place Rouge pour une cérémonie officielle de clôture.

 

Pour des raisons de logistiques, l’équipe a fait l’impasse sur l’édition de l’an dernier afin de faire des changements radicaux pour 2018. L’équipe a fait l’acquisition d’une nouvelle voiture de rallye qui sera dévoilée en direct le 17 avril à 19 heures (HAE) sur Facebook Live de la page ALDO Racing.

 

« Notre dernier grand rallye remonte au Silk Way en 2016, a déclaré David Bensadoun. Les épreuves sont tellement brutales que chaque fois que j’en complète une, je me dis ça y est, c’est terminé. Et comme toute drogue, je finis par en redemander. C’est très exigeant, beaucoup de souffrances et de temps passé loin de la famille, mais en vérité, la vie est souvent plate. À la fin de 2016 après en avoir discuté, nous avons décidé de nous relancer dans l’aventure.

 

« Notre grande décision a été de changer de véhicule. Nous avons connu beaucoup de succès avec le Toyota Overdrive. Toute une camionnette, fiable et un plaisir à piloter. Le problème était l’étroitesse de l’habitacle, trop petit et inconfortable pour mon format géant de 6 pieds, 5 pouces. Nous avons fait des recherches et nous avons trouvé un prototype dont la cabine correspond mieux à mon gabarit. De plus, il est climatisé. Je ne suis pas sûr que je vais pouvoir me plaindre de souffrir à l’avenir ! »

 

La nouvelle voiture ALDO Racing, homologuée aux normes de la FIA, est un véhicule à essence de la catégorie T1-3 propulsé par un moteur V8 Chevrolet Corvette de 427 pouces cubes (7 litres) qui développe 505 chevaux @ 6 300 tr/min aux roues arrière.

 

« Je suis excité à l’idée que j’aurai une fois de plus l’occasion de naviguer pour David (Bensadoun), a mentionné Patrick Beaulé. De savoir que nous serons sur le circuit du Silk Way m’énergise tout en me donnant déjà des sueurs froides dans le dos à cause de la diversité des obstacles du parcours et de son constant niveau élevé de difficulté de lecture des notes du rallye. Mais tout cela en vaut la peine.

« L’équipe a décidé de revenir pour plusieurs bonnes raisons; la première parce qu’on est vraiment “drogué” par ce type d’aventure. Aussi, parce qu’il existe une excellente chimie et qu’on a finalement trouvé un véhicule où David, qui a un gabarit imposant, pourra avoir un minimum de confort sans que sa tête cogne constamment sur les arceaux de sécurité à chaque bosse. Encore, il n’aura plus les jambes pliées comme s’il était assis dans une Renault 5 ! En plus d’être confortable, la nouvelle voiture est surtout… EXCITANTE à piloter ! J’ai hâte de voir notre performance au prochain Silk Way. Cependant, notre priorité est toujours d’avoir du plaisir dans ce que nous faisons et on peut déjà confirmer qu’on en aura, » a conclu Beaulé.

 

Le nouveau bolide de course de l’équipe ALDO Racing sera dévoilé en direct sur Facebook Live de la page Facebook d’ALDO Racing le 17 avril à 19 heures (HAE).

 

Les amateurs pourront suivre le dévoilement du nouveau prototype d’ALDO Racing sur Facebook au https://www.facebook.com/ALDO-Racing-1420010304880026/ ou encore sur le site du Rallye Silk Way au http://www.silkwayrally.com/

 

La participation de David Bensadoun et Patrick Beaulé au Rallye Silk Way 2018 est le fruit d’un partenariat avec le Groupe ALDO, un distributeur mondial de chaussures;  E.F. Walters, Stingray, SAJO, la Corporation Vitesse Transport, le Groupe OEC, Fesh-Fesh Investments et plusieurs partenaires chinois.

Crédit photo : ALDO Racing

 

 

 

Comparatif des moteurs diesel vs à essence

Cette fois-ci, on va y aller pour les avantages vs les inconvénients des moteurs diesel vs à essence, les entretiens de base à faire et certains mythes.

Premier gros avantage d’un diesel vs un moteur à gaz, c’est le torque. Ce n’est pas pour rien que la majorité des gros véhicules et de la machinerie sont soit électrique, soit diesel ou un mix des 2 comme les trains (c’est un moteur diesel qui fait fonctionner une génératrice qui elle, fournit des moteurs électriques). L’autre grosse différence, l’économie de carburant… Oui, le diesel lui-même est parfois plus dispendieux que l’essence ordinaire et oui, un pick up sans charge a une consommation à peine meilleure qu’un à un a gaz, mais au travail, c’est autre chose.

Le moteur diesel est conçu pour travailler, l’interne est fait beaucoup plus massif et solide qu’un moteur comparable à gaz, mais tout ça a un gros défaut… Pour vivre vieux et en santé, un diesel doit rouler à chaud (le moteur, pas le chauffeur…) et forcer. La meilleure preuve, les camions lourds. Ça roule plusieurs centaines de milliers de km avant de devoir « rafraichir » le moteur (celui de mon Peterbilt, l’ancien proprio l’a sauté a 1 700 000 km). Pour ceux qui roulent présentement avec des diesels et qui ont un pyromètre (jauge de température de l’exhaust), pour l’économie c’est le plus bas possible, mais l’idéal pour le moteur c’est ~800f.

La personne qui achète un diesel juste pour avoir l’air cool et qui s’en sert juste pour aller au coin de la rue va probablement à moyen terme avoir des problèmes avec son véhicule… Les cylindres vont glacer (devenir chromés et laisser passer la compression), ceux avec des systèmes d’egr, dpf, urée vont aussi avoir droit à des arbres de Noël dans le dash…

Pourquoi les vieux diesels étaient durs à partir et les nouveaux, ça part presque comme un à gaz ? De un, le taux de compression, les vieux 6.2, 6,5 GM, les 6,9 et premier 7,3 Ford, les VW TD, c’est tous des moteurs a injection indirect (IDI), ce qui veut dire que l’injecteur envoie le fuel dans une petite chambre dans la tête et non directement sur le piston. Ces vieux moteurs avaient des taux de compression très hauts, entre 20 et 22:1, et les pressions d’injections étaient en moyenne entre 4 et 8000psi.

Les nouveaux diesels common rail ont des taux de compression entre 14 et 17:1, ce qui rend le travail du démarreur beaucoup plus facile, en plus des pressions d’injections entre 28 et 35 000 psi qui est injecté directement sur le piston. Et pour les moteurs chanceux, les huiles synthétiques, ça aide énormément au démarrage a froid, chose qui était très peu a la mode dans les années 80.

Une question qui revient souvent, j’ai le choix entre 2 pick up, disons un Silverado 2500HD 2018, 4 portes-4×4 avec le même équipement. Celui avec le 6,0 L à gaz est à 60 000 $, mais avec le Duramax, il est à 72 000 $ (sur le site de GM). Je ne travaille pas avec, c’est juste pour traîner ma roulotte l’été, je prends lequel? Si c’est pour garder et qu’on oublie la valeur de revente, à moins de traverser le Canada régulièrement pour faire du camping, le choix logique est à essence. Pourquoi ? Comme je disais, un diesel, c’est fait pour forcer. Donc 3 saisons sur 4 il va être sans charge, donc pas heureux. Pour la saison de l’été, si vous sortez avec la roulotte, disons 8 fois pour l’été et que vous faites 300 km a chaque fois (X2 pour le retour, on va arrondir à 5000 km par été). On va faire des chiffres de vendeur, le pick up diesel consomme 15L /100km@1.35 $/L, donc 20,75 $ pour 100 km, donc 1012 $ pour le 5000 km de camping. Celui a gaz fait 25L /100km@1.35 $/L, donc 33,75 $/100 km, donc 1687 $ pour le même 5000 km, une économie de ~675 $/année… Ça paraît cool, mais vous avez payé votre truck 12 000 $ plus cher, ça veut donc dire que si vous faites 5000 km de camping par année, ça va vous prendre presque 18 ans avant de commencer à rentabiliser votre 12 000 $… Curieusement, à chaque fois que je dis ça j’entends comme des ballounes se dégonfler… C’est sûr que les chiffres varient, les prix du pétrole changent, les concessionnaires ont parfois des deals sur certains modèles, mais en gros vous comprenez le principe que pour rentabiliser l’achat d’un camion diesel, il faut travailler avec.

Côté maintenance, certains disent que c’est plus d’entretien qu’un moteur à gaz… Mis à part le filtre à fuel une fois par année (idéalement l’automne pour avoir un filtre net et sans eau avant l’hiver), le reste c’est pareil comme un à essence. Garder le filtre a air propre et changer l’huile… Mais ça oui, ça coûte plus cher. Ce n’est pas plus d’entretien, mais c’est plus dispendieux, car pour un pick up c’est en moyenne 10 à 15 litres d’huile et certains modèles ont des filtres plus dispendieux. Mais pour le reste, il n’y a pas d’autre entretien à faire…

Quelques mythes… Un diesel ça ne part pas l’hiver, ça fait juste boucaner noir et ça ne tire pas… Effectivement, si on recule dans les années 80 début 90, c’était pas mal ça avoir un diesel. Mais comme je disais plus haut, les moteurs ont beaucoup évolué. En ordre, un diesel moderne peut facilement démarrer à -20 sans problème. Complètement stock avec l’antipollution en place, donc sans aucune fumée, ils sont rendus a presque 400 hp et certains dépassent le 900 lb-ft de torque.

Dans la prochaine chronique… les programmeurs, les gains, les bris, le côté légal, les garanties du fabricant…

Francois Vézina chroniqueur 4x4setup magazine

Acheter mes pièces en ligne ou en magasin ?

En magasin ou sur internet les achats pour votre 4×4?

Nous avons sondé nos lecteurs et voici le résultat.

 

Bien avant de donner une réponse claire, plusieurs variables entrent en ligne de compte. Le sondage que nous avons effectué auprès de nos lecteurs le démontre clairement… Les gens sont indécis et très partagés lorsqu’on leur pose la question.

Plusieurs facteurs sont à prendre en considération :

En magasin : Pour les conseils techniques et recommandations. L’option  »en magasin » apporte un côté technique pour les acheteurs moins expérimentés. En effet, sur l’internet, ça demande parfois une meilleure connaissance de ses besoins. En magasin, les représentants aux pièces peuvent vous conseiller ou déconseiller certains produits. Ils peuvent souvent aussi apporter un meilleur soutien après-vente.

Sur internet : Les achats sur internet en général, prennent une meilleure connaissance technique, numéro de pièces recherché, specs techniques, besoins, etc. Il n’est pas rare que des gens commande sur internet et on l’a surprise d’avoir pas nécessairement le bon morceau à l’arrivée. Le service après-vente peut aussi être un facteur contre ce type de service, c’est-à-dire que plusieurs sites internet sont Anglais donc si votre Anglais n’est pas très avancé il peut être un peu plus compliqué d’avoir un remboursement ou un échange. À noter aussi que les achats sur internet peuvent être divisés en deux catégories, soit les shops… ou les sites de revente de marques plutôt louches… Point qui nous est souvent apporté par nos lecteurs lors de l’utilisation de site de revente, les pièces demande parfois plus de préparation ou d’ajustement que les pièces de marques plus connues.

En Magasin : Plusieurs diront qu’en magasin c’est beaucoup plus cher que sur internet, mais est-ce vraiment le cas ? Il faut aussi prendre en considération les facteurs d’expédition, dédouanage, etc. Le service vente et après-vente, selon moi, a aussi une certaine valeur. Dans plusieurs cas, il en coûte en effet presque la même chose, mais sans le service.

Internet : Je crois quand même que pour une personne plutôt avancée qui possède par exemple un véhicule hors-normes des besoins customs ou plus spécifiques, il aura peut-être parfois plus de difficulté à trouver des conseils en lien avec ses besoins. Dans ce cas l’internet peut parfois être un très bon atout.

Temps de livraison : Encore la tout dépend de la pièce, de l’endroit de provenance, etc. Un magasin qui a la pièce en main peu s’avérer un très grand atout pour la personne plus pressée d’avoir son produit. Par internet, parfois, il peut être beaucoup plus long de recevoir ce dont on a besoin et même parfois un arrêt aux douanes peux compliquer les choses.

 

 

 

 

Donc en résumé,

MAGASIN:

1: Service et conseils

2: Service après-vente

3: Possibilité d’avoir la pièce en magasin

4: Parfois meilleur garantie

INTERNET:

1: Prix abordable dans certain cas

2: Pas besoin de se déplacer

3: Plus grande game de produit

 

En gros à vous de faire votre choix selon vos besoins et conaissances.

 

Dave Daneault chroniqueur 4x4setup Magazine

Les tentes de toit (RTT)

Les tentes de toit (RTT)
 
L’été approche à grand pas, et depuis plusieurs années, on peut remarquer une croissance dans l’intérêt pour les expéditions par route (Overlanding) et l’achat de tente de toit (RTT). Sans vouloir associer un à l’autre, il est très commun de voir l’utilisation des RTT sur les véhicules d’expédition. Les gens se posent beaucoup de questions quant à l’utilisation ou les endroits où s’en procurer une. Je vais donc, dans le mieux de mes connaissances et expériences, partager avec vous les différents modèles que l’on retrouve sur le marché et les principaux avantages/désavantages de leur utilisation.
Les tentes de toit sont sur le marché depuis plusieurs décennies, elles ont été surtout adoptées en Australie et en Afrique. La plupart de celles que l’on retrouve sur le marché proviennent justement d’un de ces 2 continents. On peut notamment les voir sur plusieurs vidéo YouTube dont la célèbre série <Expedition Overland>
Ce style de tentes nous permet, dans la plupart des cas, de dormir rapidement sur le toit du véhicule ou même d’une remorque d’expédition, en ayant accès à un matelas et kit de couchage déjà prêt a l’intérieur. 
 
Les avantages:
·         Plus élevé que le sol, ce qui enlève la plupart des insectes ou créatures qui se retrouvent à la hauteur des tentes de sols. Ça enlève aussi l’humidité du sol lors des journées plus difficiles ou simplement une ventilation plus efficace.
·         Prêt à camper n’ importe où, peu importe le type de terrain (roche, sable, neige, étendue d’eau), il est très facile de niveler le véhicule et de simplement dormir sur le toit.
·         Moyennement rapide à installer, on doit simplement enlever la toile de protection et ouvrir la tente. La plupart du temps les sacs de couchage, oreillers, matelas et couvertures sont déjà entreposés dans la tente, ce qui gagne en temps de manipulation ou simplement protection contre les intempéries à bouger du véhicule à l’espace pour dormir.
 
Les désavantages:
·         La consommation est plus élevée pour la plupart des véhicules, on parle d’une grosse masse rajouté au toit du véhicule qui affecte l’aérodynamisme de votre auto. Faites attention notamment dans la façon dont vous engager un obstacle pour éviter les chavirements.
·         Le montant à investir qui fait peur à la plupart des acheteurs curieux, avec un prix de base dans les alentours du 1000$ pour le plus petit des formats et un marché usagé assez rare. Il n’est pas donné à tout le monde de se promener avec cet objet de camping peu commun.
·         Plus compliqué à entreposer, si vous voulez faire aérer votre tente vous n’avez pas accès à votre véhicule pour les promenades. À noter qu’il peut y avoir un problème d’humidité dans votre tente si vous la garder à temps plein sur votre véhicule l’hiver.
·         Le poids, on parle d’un poids dans les alentours du 100-120lbs à mettre ou enlever de votre toit. Ceci peut s’avérer une tâche ardue si votre seul compagnon est votre conjointe.
 
Les modèles que l’on retrouve sur notre marché nord-américain sont grandement affectés par notre dollar. Il faut s’attendre à débourser beaucoup plus pour ce genre de tente comparé aux modèles plus commun. Il est à noter aussi que la plupart des entreprises vont faire appel à un fournisseur chinois afin de fabriquer leur tente. Bien qu’elles aient toutes leur petit quelque chose différent, elles sont pour la plupart toutes sur le même modèle de base et il n’y a aucun gros désavantage à choisir une marque sans nom.
On remarque plusieurs styles diffèrents par rapport aux tentes. Certaines vont avoir une rallonge par-dessus leur échelle pour protéger des intempéries. L’utilisation de ces tentes est surtout efficace avec l’annexe qui vient en option sur toutes les tentes. L’annexe est la partie qui se rattache en dessous de la tente qui crée un vestibule ou une place additionnelle pour dormir.
Sur certaines marques vous allez avoir les lumières DEL intérieures et à l’échelle, des prises pour vos appareils électriques communs, des pochettes intérieures et fenêtres au toit pour voir les étoiles la nuit. La qualité du matelas intérieur pourrait jouer d’une marque à une autre, l’épaisseur notamment ou la couverture utilisée pour celui-ci. Certains modèles vont venir avec un matelas anti condensation afin de remédier au problème d’humidité en dessous de votre matelas.
 
 
Il y a aussi les modèles rigides (Hard Shell ou Hard top), plus facile d’utilisation avec une ergonomie plus facile aussi pour certain. Mais le prix est beaucoup plus élevé que les tentes de toit normales.
 
 
Voici les vendeurs disponibles pour l’achat de votre tente de toit:
·         Wild coast tents, wildcoasttents.com, nouvelle écosse
·         goxplore, goxplore.ca, Rawdon
·         Tepui Canada, Tepuitents.ca, Vancouver
·         Smittybilt, amazon.ca
·         http://www.autohomecanada.com/ aussi vends des RTT de style en toile et ridige
·Ikamper, ikamper.com
Maxime Levesque Francoeur Collaborateur 4x4setup magazine